"Nous sommes les prochains", voilà la phrase d'accroche de Prey, un FPS qui aura fait claquer quelques dents en son temps, puisqu'il place le joueur dans une atmosphère dérangeante où les humains sont convoités par une race d'extraterrestre venue d'ailleurs pour des raisons obscures et qui repartent avec une tonne de chairs fraîches, laissant derrière eux un flou et un bain de sang.
Le survivant du massacre, Tommy, est un indien, et c'est celui qu'on doit contrôler d'un bout à l'autre du jeu. L'une des spécificités qui se remarque assez vite est le système de portail qui pourrait rappeler un certain "Portal". Les mécanismes de gameplay sont amusantes, mais sous cet enrobage original, l'aventure s'avère limitée et somme toute classique. Le scénario, n'y pensez pas trop...
Prey est un FPS singulièrement spatial désormais désuet, toutefois il préserve ses aspects d'antan qui lui ont valu d'être l'un des meilleurs de son genre l'année de sa sortie. En effet, la manipulation de la gravité dans un univers glauque rappelant Doom, voire Quake, sont de bons arguments en sa faveur. Puis, pouvoir dézinguer toute sorte d'alien, c'es toujours un plaisir qu'il est difficile de refuser.