Un Rayman tactile dérivé d’Origins, voilà qui faisait craindre le pire. Et pourtant Pastagames, avec le moteur maison d’Ubi, a su éviter tous les écueils pour proposer une expérience nomade à la fois accessible et hardcore, quand l’envie nous prend de faire chaque monde à 100%. On peut y passer 2 minutes entre deux stations ou l’envisager comme un pur die & retry si on vise les 100 lums ou si on s’attaque aux niveaux des Landes. Le tactile réduit le gameplay a sa plus simple expression (sauter, planer, frapper), Rayman courant seul comme un dératé, mais le level design est un tel bijou qu’on ne peste jamais contre un quelconque manque de précision. Une grande réussite pour un des meilleurs jeux de 2012, dont on regrette juste qu’il ne comporte que 5 mondes (soit 50 niveaux). Une suite vite.