Sorti le 13 octobre 2023 seulement en boîte sur PS4 et Switch, je l'ai pris pour ma PS5. (j'ignore si un patch spécifique à cette machine s'est installé, mais c'est fluide et fin)
Tout d'abord, quel rude retour au passé après Uncharted 4... ça a beau être fluide et fin, certains y verront une certaine laideur ; il s'agit en effet ici plutôt d'un remaster, voire d'un portage.
Ensuite, pas de doublages dans la langue de Molière, non non non, Rockstar n'en démord pas et s'accroche comme jamais à son cher "ouinouinouin", euh pardon, Américain. A leur décharge, il n'y a pas tellement d'accents français qui pourraient traduire ce baragouinage, à moins qu'un doubleur de génie arrive à caser l'accent marseillais ou québécois dans cette atmosphère pittoresque, mais j'y crois moyen. (en même temps l'accent américain des bouseux ou des malfrats que l'on rencontre est tellement caricatural que ça m'a sorti du jeu avant même d'y être entré)
Car Rockstar c'est ça : de la caricature en veux-tu en voilà. Alors ça eu marché sur moi dans GTA III, Vice City et GTA IV, mais plus ici, maintenant. (vous noterez que j'ai omis San Andreas, que je trouvais trop vaste pour m'amuser décemment et, de même qu'ici, je n'avais pas adhéré à l'univers plus wesh tu meurs)
On peut donc dire que Red Dead Redemption est une copie carbone du GTA que j'ai le moins aimé, non plus dans l'Amérique moderne, mais dans l'Amérique du far west, et ce, à double titre : comme dit, caricature trop grossière pour me prendre au jeu ; puis terrain de jeu trop vaste, avec sa politique de respawn débile toujours au même endroit.
Tout le monde n'a pas l'intelligence d'un chien méchant.
La note, ma foi, représente le fait que je n'ai pas eu envie d'aller bien loin : ambiance froide, missions bizarres (la mission du fils à retrouver : je n'ai trouvé que des tâches de sang "ne permettant rien de conclure", et... c'est tout), morts ridicules, liant absent après la mission du vendeur de produits miracle...