Du sang, de la poussière et des larmes
Red Dead Redemption est grand.
Tout critique essaie d'être objective, mais une fois devant son clavier c'est le coeur qui parle, pas la raison. Grand fan de Sergio Leone devant l'Eternel, j'ai pleuré des larmes de joie à l'annonce de ce jeu qui mêle ma passion pour le western avec le sentiment de liberté des GTA de Rockstar.
Et Rockstar réussit admirablement le mélange: RDR, c'est GTA au far-west. Après quelques missions de découverte un peu longuettes, on sort de la ferme, on arrive en haut de la falaise au lever du soleil et on admire la prairie et sa petite ville de l'Ouest au loin, et on prend sa claque. L'immense plaisir de liberté ressenti en galopant à travers la plaine sur l'étalon sauvage que j'ai moi-même dressé, en trainant au lasso un foie jaune à travers les cactus n'a pas d'égal dans mon expérience vidéo-ludique. De ce point de vue, RDR permet de VIVRE tel un cow-boy.
Mais comme tout bon GTA, Red Dead Redemption nous livre un scénario tout simplement épique: on est littéralement le protagoniste d'un film digne d'Il Était Une Fois Dans l'Ouest, où le joueur est le témoin des derniers temps de l'Ouest Sauvage face à l'inexorable Progrès, et se permet même un détour pour aller vivre la Révolution Mexicaine ("Il Etait Une Fois la Révolution", check aussi). Et sans pouvoir la spoiler, la fin du jeu est la meilleure fin de toute l'Histoire du Jeu Vidéo, sans débat aucun. Ouais.
Mention spéciale aux sons et musiques d'ambiance du jeu, que ne renieraient pas Ennio Morricone lui-même.
Bref, pour tout fan de la saga GTA et de films de western, Red Dead Redemption se résume en un mot: parfait.