Après un chouette reboot de la licence qui a fait d'elle un très bon "Uncharted-like", je m'attendais à ce que cette suite corrige les défauts du premier opus, en proposant un scénario plus passionnant et une palette de couleurs plus vives.
Bah.. c'est pas tout à fait ça.
Le scénario n'a rien de passionnant (sans toutefois être scandaleux), les PNJ sont nuls, et le rythme se retrouve haché par le pseudo open-world que les développeurs ont voulu introduire, ou du moins, développer dans ce numéro.
En effet, nous nous souvenons tous que le Tomb Raider de 2013 avait fait la promesse du survivalisme, promesse qui a tenu deux heures grand maximum avant que l'on fracasse des cranes par centaines. Cette fois-ci, toujours pas de survivalisme au programme, mais le jeu nous incite à exterminer des espèces protégées pour la moindre amélioration d'équipement, à chercher les tombeaux facultatifs (qui sont bien comme il faut je le précise), à accepter une poignée de quêtes.. au détriment de l'aventure.
Et c'est dommage, parce que là où le Tomb Raider de 2013 excellait, c'était qu'il proposait une aventure avec un meilleur rythme qu'une certaine série concurrente sur Playstation, en laissant un peu plus de temps pour l'exploration, et rarement en face de dizaines d'ennemis qui arrivent d'on ne sais où, à défaut de proposer un scénario passionnant. Dans cette suite nous avons quelques maps en open world qui sont littéralement envahies par des machins à récupérer au lieu de laisser la part belle à l'aventure.
C'est pourquoi je me range à l'avis général, un petit 6 (qui n'est pas une mauvaise note, vous pouvez y'aller sans soucis si vous aimez ce genre de titre!), et si vous ne l'avez pas déjà fait, n'hésitez pas à jouer au Tomb Raider de 2013 que je trouve meilleur.