Disons le tout de suite afin de ne pas trop s'y attarder, Rust est un jeu incroyablement riche. Et ce malgré le peu d'originalité qu'il semble proposer dans sa formule éprouvée de craft/survie/sans pantalon.
Pardon, vous avez dit sans pantalon? Rust n'offrant ni plus ni moins qu'un monde ouvert persistant laissant une liberté totale au joueur, il devient un formidable bac à sable à expériences sociales, où votre pire ennemi, mais aussi votre source d'amusement première, est l'autre, l'être humain et son astuce. Et parfois il n'aura pas de pantalon.
A part ça, la production de Garry Newman, à l'instar de sa première création, le Garry's Mod, va vous faire travailler comme un russe avant de pouvoir l'apprécier dans toute sa profondeur. La sueur se justifiera aussi à votre envie pressante de ne pas vous réveiller tous les 36 du mois avec dans une baraque avec un trou au plafond, et sans pantalon. Ni plus rien du tout d'une quelconque valeur d'ailleurs. (Mais avec un peu de chance vous aurez gagné une représentation de bite façon "paint" sur une pancarte en bois, car le joueur de Rust est un grand enfant)