Devant une telle oeuvre, on ne peut que s'incliner.
Silent Hill premier du nom était déjà un must-have, mais il lui manquait un petit quelque chose pour que celui-ci soit incontournable: un aspect psychologique pas assez appuyé et un manque de beauté. Car oui, Silent Hill 2 est beau pas d'un point de vue formel certes mais de par son histoire tragique. Au-delà d'être un jeu d'horreur, SH 2 est une introspection d'un homme perdu à la recherche de l'amour de sa femme, pourtant morte il y a trois ans.
L'œuvre quant à elle, ne se contente pas que de nous faire peur mais de nous faire vibrer en nous laissant face à de terribles choix et en nous impliquant dans des situations émotionnellement perturbantes. Brillant par ses séquences bien sûr effrayantes, grâce au design des monstres, cette ambiance toujours dégueulasse mais aussi grâce au formidable travail d'Akira Yamaoka sur la bande-son aussi bien bruitages que musique originale (signant par ailleurs l'un des meilleures OST du jeu vidéo).
Le jeu m'a hanté encore longtemps après, Silent Hill 2 étant ce type d'expérience qui reste gravée en nous, ce genre d'expérience que l'on aimerait voir plus souvent.