Introduction : Alors que Nintendo tombe petit à petit grâce à sa superbe WII U, ils nous annoncent un nouveau Zelda aux images époustouflantes, enfin un jeu de combat pur et dur médiéval fantastique et imaginez vous que d’un coup l’écran change de jeu et passe à une toute nouvelle franchise. Un TPS qui consiste à tirer… DE LA PEINTURE, DU PAINTBALL ! Ok on reprend… ce jeu comprendrai donc un gameplay de… CALAMARS ! Ok, c’est la fin pour Nintendo, et si j’avais tort ?
Première Partie : Splatoon, comme vous l’avez compris, est la nouvelle franchise de Nintendo. Ce jeu est très accès sur le multijoueur mais pourtant il compte bien une campagne solo, cependant il faut aussi prendre en compte le fait que le jeu serai basé sur le fun… Pour commencer les développeurs ont créés un genre de menu où l’on peut se balader avec son personnage ; son décor est une ville où les joueurs de « paintball » se rassembleraient pour venir jouer ici. Dans ce menu on peut venir acheter des accessoires qui ont pour but le style de votre personnage mais aussi de changer ses statistiques. Et ce sont des effets très variés, allant de la vitesse de déplacement à pied ou en squid, jusqu’à la force de frappe en passant par les réservoirs de peintures augmentés… On trouve également le Dojo qui vous permet de jouer contre vos amis en local seulement. On peut également acheter des armes toutes aussi différentes les unes que les autres sauf pour celles du même type. Ainsi on peut trouver des fusils d’assaut, des snipers, des fusils à coups portants… Chaque arme à son arme secondaire qui peut être un missile ou encore transformer son personnage en kraken ainsi qu’un objet spécial qui peut être une grenade, un mur de peinture ou même une mine… De plus on peut applaudir la direction artistique qui fait très enfantin mais qui colle bien à l’univers et aux joueurs qui veulent faire partie de ce monde.
Et tout ce que je viens de vous citer n’est autre que l’univers du jeu… tout ce qui s’en rapporte du moins sauf quelques petits détails comme le plus gros élément de gameplay que tout le monde attendait. La transformation de notre personnage en squid ; c’est effectivement une très bonne idée pour le jeu qu’il soit un jeu de territoire ou non, je reviendrai d’ailleurs sur les différents modes de jeux plus tard. Il s’intègre, lui aussi, très bien à l’univers et il reste très utile pour ce jeu. Et c’est cet élément de gameplay qui signe toute la franchise !
Il faut maintenant parler des différents modes de jeux ; on va commencer par le mode de jeu de base. Les guerres de territoires se jouent en multijoueur, elles consistent à peindre le plus de surface possible de votre couleur mais bien sûr vos adversaires ne vous laisseront pas faire. Ensuite on a les matchs pros qui consistent à avoir un certain rang en gagnant des points exclusivement pendant des matchs pros. Il existe plusieurs types de matchs pros, capture d’objectif de points ou d’arme. Puis nous arrivons au gros point négatif du jeu, la campagne. Elle à clairement été pensée comme une épreuve pour avoir les objets du boss final qui sont beaucoup plus pétés que la moyenne, de plus le scénario n’est pas du tout captivant et le manque de décor ou d’intérêt pour la campagne la rend complètement vide.
Seconde Partie : Parlons déjà de l’équilibrage du matchmaking qui est vraiment à chier, vous pouvez vous retrouver contre quatre joueurs niveaux max en face et vous avec trois nouveaux joueurs apprenant encore les bases du jeu. De plus vous pouvez vous retrouver à jouer cinq fois d’affiler la même map sur le même serveur ce qui rend le ragequit presque inévitable pour les moins patients. Comme-ci ça ne suffisait pas Nintendo à ajouté un système de niveaux qui n’a aucune utilité, les niveaux passent trop vite et j’ai atteint le niveau max en environ un mois de jeu même pas intensif, donc pour être sûr de tomber contre des gens de votre level vous ne ferez que des parties pros.
A oui et Nintendo à gardé son système d’amibos qui vous permet, en tuant quelques mobs, d’obtenir une arme complètement cheater, encore plus que celle de la campagne accessible à tous… et du coup ce jeu devient un « pay to win », C’EST DOMMAGE. Sans parler du dojo, ce mode de jeu raté qui vous permet de jouer avec un seul et unique ami surtout en local, du coup vous devrez vous battre pour savoir qui aura le gamepad, alors que les autres manettes sont plus difficiles à maitriser sachant que vous jouez avec votre gamepad depuis le début du jeu. Et en vérité aucun mode de jeu qu’il soit classique ou pro n’est disponible dans le dojo, le but est d’éclater des ballons… Nintendo se suicide-t-il vraiment ?
Dernière Partie : Cependant même avec tout ces défauts, Splatoon pourrai s’apparenter à la nouvelle licence qui va emmener Nintendo loin surtout en passant par l’e-sport. Ce jeu est aussi bon que mauvais, tout simplement car c’est un renouveau pour Nintendo et donc qu’ils n’avaient aucune idée de comment s’y prendre ; Nintendo reste connu pour ses franchises emblématiques comptant de multiples opus comme avec The Legend of Zelda, MarioKart, StarFox, Metroid et j’en passe… Splatoon reste un bon « test » pour Nintendo, il s’est également démarqué car c’est le jeu qui a intrigué les personnes possédant une WII U et qui l’ont acheté ; c’est donc le jeu qui aura su retenir Nintendo et l’empêcher de s’écrouler en attendant le nouveau The Legend of Zelda afin de se relancer et de sortir de cette sombre période. Car on ne peut pas le nier, Nintendo à profondément déçu les joueurs et fans des jeux vidéos en sortant la WII U alors qu’à mon goût elle aurait pu avoir plus de potentiel. De plus Nintendo s’est concentré sur les ventes de la Nintendo 2DS et autres consoles portables complètement inutiles au lieu de créer une nouvelle
« génération » de consoles et de ne pas rester sur les DS pendant des années ou alors en intégrant un nouvel élément comme l’a fait la Nintendo 3DS pour la série de ses mêmes consoles ! Il faut garder en tête que Splatoon a un énorme potentiel, cependant il faut changer plusieurs points généraux pour faire de Splatoon un bon jeu. Déjà le matchmaking ; c’est vrai que pour un jeu basé sur l’online, c’est un peu embêtant. Ensuite, la personnalisation est aussi de la partie. Certes elle est assez présente, mais pas assez aboutie. Il reste plusieurs points à changer ; juste comme exemple, les coupes de cheveux sont un vrai problème. Dans tous les jeux comportant un système de personnalisation, le mélange de l’artistique et les statistiques reste obligatoire… J’ai pu passer plusieurs heures sur ce menu de personnalisation frustré car le changement des statistiques ne se ressent pas assez lors des parties et que la plupart des objets ne sont pas très beaux selon moi…
Conclusion : Alors, Splatoon reste-t-il un bon investissement ? Je vais dire que pour la somme maudite de quarante euros lors de sa sortie, j’ai sauté sur l’occasion ; ne sachant pas ce que j’allais y trouver. Pour le coup j’ai beaucoup critiqué le jeu et je le fais encore car certains points négatifs sont vraiment très embêtants lorsque je suis bien plongé dans le jeu et que j’enchaine mes parties.
Mais voilà, cela fait plusieurs années que j’y joue et je ne m’en lasse jamais. J’aimerai juste un mode de ranked un peu mieux pour les joueurs n’étant pas là pour le fun ou pour les personnes plus matures que pour lequel ce jeu est destiné. En passant la transmission du fun lors des parties est très bien réussie, même si quelques personnes viennent sur des parties classiques, ayant un level de joueurs moins haut, pour pexer et améliorer les statistiques de son équipement le plus vite possible. Ma plus grande déception pour ce jeu, ce sont les festivals. Ils étaient présent jusqu’à la sortie du deuxième opus environ ce qui a enlevé le charme des « camps » que l’on pouvait trouver lors de ces événements.
Et pour en finir, je ne voyais pas Nintendo en rester là. Il fallait un deuxième opus pour au moins compléter et se faire pardonner du jeu qu’il nous offert. Car beaucoup de personnes se sont tout de même attachés à cette saga dès son premier opus, et Nintendo devait en faire ce qui serait ; son meilleur jeu multijoueur. Car oui, en complétant cette œuvre avec un second opus, Nintendo s’est dirigé droit vers l’e-sport notamment au japon. Et comme je l’ai dit dans d’autres critiques, c’est à partir de là que je me suis vraiment ré-intéressé aux jeux Nintendo, surtout avec la cinématique de l’E3 2015 concernant le prochain The Legend of Zelda…