Splinter Cell en mode Mr. Olympia

Quelle belle trilogie que fût celle des Splinter Cell sur la sixième génération de console. Ubisoft nous donne le point final de la trilogie en 2005 avec Tom Clancy's : Splinter Cell Chaos Theory. Si Tom Clancy's : Splinter Cell posait des bases d'infiltrations confortables, Tom Clancy's : Splinter Cella Pandora Tomorrow les amélioraient, et enfin Chaos Theory reprenait tous les ingrédients, en mieux, pour le meilleur des Splinter Cell.

Le gameplay reprend une fois de plus celui de ses aînés. On ne change pas une équipe qui gagne. Il y a quand même de la nouveauté, d'abord la jauge de detection sonore qui vient s'ajouter à la jauge de luminosité. Ce qui va nous pousser à être beaucoup plus silencieux, surtout que l'IA a aussi été améliorer. Les ennemis sont beaucoup plus humains, plus réaliste. Dans les nouveautés on a aussi des mouvements inédits et aussi de l'équipements inédits, surtout le couteau. Ca donne un punch supplémentaire au titre. Le couteau nous permet une utilisation discrète (casser une serrure, percer un réservoir d'essence etc...), mais aussi plus frontal avec des finisher bien sanglant.

La liberté est beaucoup plus grande dans Chaos Theory. Il se veut plus réaliste que ses prédécesseurs, et à chaque épisodes l'éventail des possibilités de Sam Fisher s'élargit. Heureusement que les ennemis sont plus malins ce qui va ajouter de la difficulté au titre. On en aura toujours pour à peu près huit heures de jeu.

Les graphismes poussent les consoles dans leur derniers retranchements, mais sans lag. Les textures sont soignées, et le travail sur les ombres et la lumières est bluffant.

Le soin de la bande son des Splinter Cell a toujours été au top. Pareil pour celui-là. L'ambiance sonore colle parfaitement aux situations du jeu. Ubisoft a même fait appel au DJ brésilien Amon Tobin pour faire la composition de la bande son. Ils le savent que c'est un de leur point fort. Les doublages français sont toujours au top surtout avec Daniel Beretta, la voix de Arnold Schwarzenegger, qui double toujours Sam Fisher. Une des grandes qualités de Splinter Cell, vient de l'immersion grâce aux sons.

Pour le scénario, il s'agit toujours dans contexte géopolitique difficile entre pays menant à un troisième guerre mondial si la NSA n'intervient pas. Cette fois ça sera les Chinois et les Nord Coréens contre le Japon en point de départ. A noter que le jeu a été censuré en Corée du Sud car il relate une guerre entre les deux Corées.

A savoir que je n'ai pas pu jouer à la campagne coop qui installe la majeur partie des nouveautés de Chaos Theory. Dommage.

Splinter Cell Chaos Theory reprend les bases de la série mais les bonifie en y ajoutant de nouvelles possibilités pour un résultat solide et efficace. C'est effectivement le meilleur de la trilogie et je ne spoil pas en disant qu'il est le meilleur de la saga Splinter Cell et un des meilleurs jeu d'infiltration.