Tu vas voir ma grosse infiltration !
Halala... Ils sont peu nombreux, ces jeux que je n'ai jamais terminé. La plupart du temps, c'est qu'ils m'ont frustré. Il peut y avoir d'autres raisons, hein, mais c'est souvent lié au plaisir de jeu.
Parce que je me souviens de cette lointaine époque, où j'avais pris les commandes de Sam Fisher, dans ce bon vieux Chaos Theory. Je me souviens du paquebot, de la banque (mon favori) et aussi du sauna. Je me souviens aussi de ce coop, désastreux sur Playstation, extraordinaire sur Xbox.
Je veux dire, Fisher crevait au bout de deux balles, et pourtant, il était l'unique concurent de ce coquin de Solid Snake.
J'étais entousiaste pour cette suite, un truc de fou. Les vidéos montraient un gameplay plus dynamique, plus agressif aussi, mais montraient aussi qu'on pouvait toujours faire de l'infiltration. En gros, Fisher devenait encore plus LE concurent de Snake puisqu'il allait permettre lui aussi de choisir son approche "par derrière" ou "rentre dedans".
Et oui, sauf que non. Splinter Cell, le jeu d'infiltration, s'est transformé en un jeu d'action. Sam Fisher s'est mis à faire des trucs théoriquement impossible (rester accrocher à un rebord pendant 40 minutes, se déplacer le long d'un rebord plus vite qu'en courant, surgir soudain du rebord et abattre 4 personnes d'un headshot), lui qui était si réaliste. Par contre, rassurez-vous, Fisher meurt toujours au bout de deux balles...
Les phases d'infiltrations sont minimalistes : en réalité, vous allez avoir droit à des fusillades bien senties pendant lesquels vous allez tenter de prendre vos ennemis à revers. Et puis, des fois, les ennemis disposant d'un systèmes d'imagerie genre sonar, vous ne pourrez même pas les prendre à revers.
Je comprends que certains aiments les jeux d'actions, j'en fais souvent parti, mais là, Splinter Cell a changé. Ce n'est pas nécessairement mauvais, mais moi, je n'aime pas. Je n'aime pas ce qui a été fait. Je n'aime pas que l'action remplace l'infiltration, la réflexion, la patience. Dans Conviction, Fisher rentre dans le tas.
Alors voilà, je pleure mon jeu d'infiltration disparu, je pleure sur un gameplay bancal, et je pleure sur ces phases d'actions...