Splinter Cell Double Agent, c'est un peu l'épisode où tout commence à partir en cacahuètes. Le pauvre Sam apprend que sa fille Sarah est morte et dès cet instant, il ne sera plus jamais le même homme. N'ayant plus rien à perdre, il va donc accepter une dangereuse mission, qui consistera donc, comme le titre du jeu l'indique, à jouer l'agent double pour infiltrer une organisation terroriste et déjouer leur plan.
Sauf que je crois bien que, dans toute cette histoire, ce ne sont pas ces fameux terroristes qui ont été le plus dupé mais bel et bien moi. Je me sens tellement stupide. J'avais confiance en Sam, je n'avais pas vraiment de raison de ne pas le faire, vu son passif. Alors je me suis investi dans cette affaire, tête baissée, via ma Xbox 360 récemment acquis à ce moment là ! Et la chute n'en a été que plus dure. Des niveaux majoritairement en pleins jours, des cutscenes pas toujours très cohérentes, un gameplay simplifié sur bien des points... J'avais l'impression de ne pas reconnaître Sam.
Alors que pendant tout ce temps... Il cachait bien son jeu. Son autre jeu, celui disponible sur la génération précédente. J'avais déjà des soupçons pendant plusieurs années, j'ai entendu des rumeurs mais n'y ai pas accordé plus d'importance que ça. Jusqu'à ce que récemment, je décide de m'y essayer. Et là... je me suis senti à nouveau couillon. Couillon d'avoir simplement choisi le mauvais camp, à l'époque.
J'ai été séduit par la next gen et les beaux graphismes, alors que Sam, le vrai, celui qui aime jouer de ses ennemis dans le noir, celui qui doit faire gaffe à sa jauge de furtivité et sa jauge de bruit. Celui qui accorde plus d'importance à accomplir à bien sa mission dans les règles de l'art, tapis dans l'ombre, qu'à admirer de beaux et grands panoramas... Bah il était resté fidèle au support qui l'a fait connaître, ou la Xbox première du nom.
Sacré Sam, tu m'as bien eu sur ce coup. Dire que je m'étais mis à te détester pour rien, je savais au fond de moi que tu ne pouvais pas autant changer pour le pire. Ou peut-être était-ce parce que tu voulais me protéger de tes aventures suivantes ? Bah saches que ce n'était pas nécessaire, parce que je les ai beaucoup aimé celles-là. M'enfin, rien que pour avoir eu à nouveau l'occasion de faire mon prédateur nocturne comme je l'aime tant, je te pardonne.