Stacking nous propose une aventure très simple : votre gentille famille a été kidnappée par le méchant Baron qui force des enfants à travailler pour lui. Le but est donc tout aussi simple, vous devez alors sauver votre famille et les enfants réduits à l'esclavage, coûte que coûte. Mais la particularité du titre se trouve dans son design de ses personnages. Vous contrôlez des poupées russes pouvant s'emboîter à volonté, tout en respectant l'ordre de taille, donnant accès à la capacité spéciale attribuée à chaque poupée.
Les énigmes proposées sont plutôt amusantes et, tout comme dans les autres productions de Double Fine, l'humour y est omniprésent, et est même parfois potache. La mise en scène de Stacking mélange habilement jeu d'aventure à la LEGO et théâtre muet pour les cutscenes. On se laisse charmer par un univers unique et par des puzzles rarement difficiles. Des aides optionnelles sont d'ailleurs disponibles pour nous guider si on est perdu.
Après quelques heures, et plusieurs écrans de tutoriels trop présents à mon goût, je suis redescendu lentement de mon nuage. Une impression d'inachevé ou de jeu trop conceptuel me gêne. Les niveaux sont à la fois peuplés et vastes, mais curieusement vides. Les personnages se déplacent de manière saccadée alors que leurs actions sont fluides. Ajoutez à ça un jeu bloqué inexplicablement à trente images par seconde, cassant la fluidité des mouvements de caméra et des poupées.
Les jeux de collection sont rarement une chose que j'apprécie plus que ça, et Stacking ne fait presque exclusivement que ça. La réelle consistance du jeu semble se trouver dans ses combinaisons de poupées à débloquer, des multiples solutions d'énigmes à découvrir, ou des farces à faire aux autres personnages. Pour être honnête, ce genre de gameplay m'ennuie très vite, malheureusement.
Terminé le 12 septembre 2016.
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