StarCraft II: Wings of Liberty par Enlak

Fan de science-fiction mais pas vraiment gamer, je ne pouvais ignorer plus longtemps le domaine vidéo-ludique dans cette catégorie. C’est ainsi qu’après l’excellente trilogie mass effect je me suis attelé à Starcraft II, suite d’un titre qui avait eu beaucoup de succès à l’époque, mais dont hélas je n’avais pas eu l’occasion de jouer.
Qu’importe d’ignorer l’histoire du premier volet, tout est résumé en introduction et le néophyte comme moi connaît ainsi sans problèmes les bases pour apprécier pleinement ce jeu.

Jim Raynor continue sa rébellion contre Mengsk, son ancien chef, qui après avoir renversé le gouvernement précédent, a instauré une nouvelle dictature, le Dominion. Mais surtout, il a sacrifié sa compagne Kerrigan aux envahisseurs aliens, les Zergs. Son mouvement de liberté se mêle donc aux motivations moins nobles de la vengeance qui brouillent son jugement. Lorsque les Zergs attaquent à nouveau, avec à leur tête Kerrigan transformée en Reine des lames, il doit combattre sur deux fronts qui réveillent en lui de douloureux souvenirs. Entre deux bouteilles d’alcool, il planifie des opérations audacieuses pour renverser le tyran, neutraliser Kerrigan qu’il croit encore pouvoir sauver, ou encore récupérer des artefacts à des protoss fanatiques.
Des cinématiques plutôt réussie entre chaque mission, parfois assaisonnées d’humour, permettent de profiter d’un minimum d’histoire. Quelques dialogues avec des alliés dans le vaisseau, des améliorations à choisir, donneraient presque l’impression de se retrouver devant un RPG, sans bien sur en avoir toute la complexité narrative. Un aspect appréciable que la plupart des jeux de stratégie n’ont pas.

Les missions sont variées : protéger le camp, récupérer un artefact, détruire des bâtiments ennemis, protéger des convois ou des villages, et souvent avec un temps impartit. Car les mondes sont souvent inhospitaliers, entre éruptions solaires et montée de laves. La difficulté des missions est assez variable (en mode normal). Elles peuvent être assez simples mais de bêtes erreurs peuvent facilement survenir et compromettre la mission, du moins pour moi qui ne suis pas très expérimenté. Il faut juste comprendre la stratégie, ce qui n’a pas toujours été mon cas à la première tentative, après quoi la victoire vient sans problèmes.
Pas d’étendues aquatiques mais une troisième dimension avec les appareils volants, ce qui oblige à se protéger (ou attaquer) à la fois des unités aériennes et terrestres, sachant que la plupart ne cible pas les deux. Les unités sont nombreuses et variées. Toutefois, certaines se ressemblent trop ou paraissent superflues, de sorte qu’elles sont rarement utilisées au profit d’autres plus efficaces. De nouvelles unités apparaissent à chaque mission, ce qui d’un côté permet de prendre le jeu progressivement en main, mais en contrepartie rend les premières missions peu intéressantes. Enfin, on pourrait regretter l’absence de héros avec des compétences particulières comme dans « age of mythology » ou « warcraft 3 » dans chaque mission. Il y en a quelques unes mais c’est trop peu.
Les graphiques (or cinématiques toujours de bonnes qualités) ne sont pas extraordinaires mais ce n’est pas le plus important pour cette catégorie de jeux.
Je n’ai pas encore testé les parties contre l’IA ou en multijoueur, n’étant pas très gamer je ne me vois pas y passer des heures, mais cela viendra.

« Wings of liberty » est consacré aux missions terranes (seul 4 missions protoss), les autres races seront mises en avant dans les extensions. Certes, chaque jeu offre pas moins de 30 missions ce qui permet une bonne durée de vie, mais chaque race étant très différente, je regrette de ne pas découvrir d’avantage les autres autrement qu’en les affrontant.

A plus tard pour « Heart of Swarm » consacré aux Zergs !