Ce qui lui manque peut-être, c'est un poil d'élégance ; de celle qu'on peut trouver dans la présentation d'un Ueda par exemple, ou dans la finesse d'exécution ou de gameplay de certains puzzle games pourtant tout simples.
Dans le cadre d'une éventuelle suite, les dévs seraient bien inspirés de cumuler les zones plus ouvertes, comme le passage en ville qui rappelle une sorte de p'tit cousin de Hitman.
Je me félicite du choix de ne pas avoir accouché d'un jeu tire-larme, ç'aurait été de mauvais goût. Mais je crois que le thème de la post-apo, finalement pas si creusé que ça, aurait pu jouer bien plus sur la nostalgie. On a un zest de ce sentiment avec certains thèmes musicaux ou réflexions perdues de PNJ qui ne savent plus s'ils sont robots ou erzats d'humains, mais ce n'est définitivement pas suffisant.
Je n'en attendais pas grand chose pour être franc, trouvant l'idée du chat comme perso principal ou de l'aspect robot-punk un rien opportunistes. Mais je m'étonne finalement de la bonne tenue de l'oeuvre dans son entièreté malgré le nombre assez fou d'influences vidéoludiques, habituellement synonyme d'indigestion. Et la balance 5h pour un quasi 100% à moins de trente balles m'apparaît tout à fait honnête. Seul petit bémol, tout personnel : la gueule du chiosse me r'vient pas, j'y peux rien ! ^^
PS : si vous avez la chance de posséder un casque VR, je vous supplie d'essayer de jouer Stray en stéréoscopie, le jeu s'y prêtant particulièrement bien ! Le combo VirtualDesktop/Depth3D fonctionne quasi parfaitement.