Et pour ce soir :
Super Castlevania IV, 1991, sur la réédition Switch des petits copains de chez Limited Run.
Synopsis Mode7 : Simon Belmont est de retour, il est encore une fois question de casser le popo de Dracula qui, visiblement, a énervé les mauvaises personnes. Et Simon, il va devoir partir de l'extérieur du château jusqu'au sommet de la tour pour faire sa petite affaire, tout en fouettant comme un dominatrix au fouet tout ce qui y vit ou vivait ou... bref, tout ce qui a le malheur de venir faire chier.
Il y a fort longtemps, j'ai fais Castlevania sur NES. C'était chouette et tout, malgré l'évident vieillissement du jeu et des mécaniques pas toujours très agréables pour un plateformer, comme le fait de ne pas pouvoir orienter un saut une fois dans les airs. Mais quand même. Et là, résolution de l'année aidant, je me met à lancer ce Castlevania que je n'avais jamais fait. Du coup, ça a mieux vieilli ?
Eh bien... Soyons honnête, je n'ai pas aimé. Ce n'est pas tant la difficulté du titre qui n'est pas très dur, à l'exceptions de quelques boss qui m'ont fait m'arracher les cheveux comme la Mort (merci la sauvegarde rapide), mais plutôt les petits cochons de développeurs qui se sont dit "Comment on peut emmerder ces cons de joueurs ?". Bref, et que je te met des ennemi près d'un précipice quand tu dois sauter plusieurs petites plateforme pour ensuite prendre un coup de l'ennemi et tomber dans le trou ou les piques. Et que je te met des ennemis inaccessibles qui te jette des os en cloche, histoire de bien te faire chier. Et que je te met des situations pourris avec les piques histoires que tu meurs en un coup dans des cas débiles.
Et en fait, y'a un autre souci en corrélation avec ce dernier point : la hitbox de Simon. Globalement, elle est rectangulaire mais plus large que vous. Ce qui fait qu'il vous arrive de prendre un coup là où vous l'évitez, certes de très peu mais quand même. Alors quand vous touchez d'après le jeu des piques qui vous one-shot, je vous rappelle, eh bien on se dit que les designers de ce jeux sont des petits pervers.
Enfin, il y a le fouet. Originalité du jeu, il accepte un coup sur 8 directions mais également, quand vous restez appuyé sur la touche du fouet, vous pouvez imprimer un mouvement comme vous le souhaitez et l'effet est assez sympa. Sympa mais très imprécis et très peu puissant. Plus frustrant qu'autre chose dans la grande majorité des cas, surtout quand le jeu demande quand même précision et rapidité.
Et c'est là que le plus gros problème du jeu se trouve pour moi : Le feeling global de Simon dans ses déplacements et l'usage du fouet est très lourd. On est loin de l'inertie d'un Super Mario World, mais plus proche d'un Castlevania. Sauf qu'on est normalement sur Super Nes. Je pense que c'était volontaire de la part de l'équipe mais honnêtement, j'ai trouvé ça moyen.
Et en vrai, c'est dommage. Dommage parce que le jeu est vraiment joli, il a gardé son charme de 1991 (la meilleure des années, soyons honnête), le mode 7 de la console tourne à fond avec ses effets plutôt sympa, notamment ce tout petit niveau dans un cylindre que vous voyez tournée en arrière plan. Et l'OST est franchement canon. J'ai pas mal des musiques du jeu encore en tête, notamment après avoir vaincu un boss, et les musiques modernisés de Castlevania sont toujours des tueries indémodables. Donc dommage, vraiment. 4/10