Petit zeasy
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"Pour croire à la résurrection de la chair, peut-être faut-il avoir vaincu la chair." Cette citation de François Mauriac pourrait très bien résumer Super Meat Boy tant le jeu n'est point avare en hémoglobine et en viande écrabouillée.
Le soft de McMillen/Refenes part d'un constat simple. Vous incarnez une petite boulette de viande, traversant divers niveaux dans l'objectif de sauver votre amoureuse, sobrement nommée Bandage Girl. Sauf que voilà, chaque niveau est loin d'être une promenade de santé. Pièges, ennemis, scies circulaires, tronçonneuses... Voilà un bref aperçu du "bestiaire" qui se dressera sur la route de ce cher Meat Boy, n'hésitant pas à le hacher menu dans des explosions sanguines qui tâchent et qui font mal.
Basé sur du die and retry bête et méchant, chaque niveau est source de tension, tant la précision demandée pour secourir notre bien aimée est exigeante. Exigeante mais jamais frustrante. Car, si les premiers niveaux se font sans trop de difficulté, histoire d'acquérir les bases et d'apprendre les contrôles de cette boule de protéines, le tout se complexifie assez rapidement par la présence de pièges et d'ennemis en surnombre. Et c'est là que se dessine l'intérêt primordial de Super Meat Boy, à savoir le plaisir de la rejouabilité des cinq mondes à explorer.
Sept en réalité, soit deux mondes bonus dans lesquels le joueur contrôle Bandage Girl devant sauver à son tour l'élu de son cœur.
Permettant diverses possibilités d'achèvement de niveau, le joueur est amené à manier diverses techniques et personnages afin de trouver la meilleure solution pour achever chaque challenge en un temps record. Cette variété d'achèvements évite la lassitude et apporte un sentiment de progression à chaque niveau réussi.
De même, les mondes supplémentaires tels que le dark world ou les warp zones allongent considérablement la durée de vie, sans oublier la collecte des pansements pour débloquer des personnages supplémentaires.
Super Meat Boy constitue une agréable surprise, et ce même sept ans après sa sortie (pour ceux qui ne l'auraient pas fait, comme moi). Le jeu de Edmund McMillen et Tommy Refenes est drôle, ingénieux et addictif. A noter toutefois que sur PC, l'usage d'une manette est fortement recommandé, le clavier ne permettant pas d'obtenir la précision conseillée (à moins d'être un true roxxor de l'azerty/qwerty).
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 19 janv. 2017
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