Aaah Velvet...
Si seulement tu étais passée 5 ans plus tôt, tes aventures auraient figuré dans le haut de mon panier sauf que voilà, une certaine Milla Maxwell t'a grillée la place. Tu peux aussi "remercier" cette peste de Magilou qui te vole souvent la vedette dans les innombrables dialogues. On remarque que ces derniers gagnent aussi en dynamisme à la manière d'un visual-novel. L'univers est bien foutu, se veut plus mature et y réussit (merci le casting) mais ma préférence reste toujours pour Rieze Maxia, tout aussi travaillé tout en réservant de sacrées surprises.
Pas grand-chose à reprocher au système de combat, toujours aussi bourrin qui n'oublie pas pour autant les p'tites subtilités tactiques (faiblesses élémentaires et remplissage de jauge). Les touches R2 et L2 seront vos copines pour boucler rapidement les combats. La gestion de l'équipement est complexe au début car chaque pièce/arme offre bonus ET malus. On passe son temps à comparer avant de vite se mettre au crafting et débloquer les skill d'amélioration.
Le gros point noir (et qui joue sur la note finale) reste la réalisation technique. Ce rendu graphique niveau PS2, JE-N'EN-PEUX-PLUS!! Sérieusement Namco, sans aller s'aligner sur du Horizon, il faut arrêter de se foutre de la gueule du monde avec ces réalisations à la rue. A l'époque de Xillia, je passais l'éponge car la production jap' était en plein doute sur console de salon. Mais aujourd'hui, ça n'est plus le cas au point de faire l'effort de se mettre à la page. Star Ocean 5 offre de plus jolis décors malgré son budget de production roumaine et même Gust a fait l'effort d'investir dans un joli moteur 3D pour son Blue Reflection. La saga Tales of doit désormais être digne du marché. A voir au prochain épisode.
Test express sur le blog.