The multiplication
Je n'ai pas joué au premier volet de la saga donc je ne peux pas comparer les 2. Globalement le jeu n'apporte aucune surprise et ne révolutionne rien. J'aurais aimé un gameplay plus varié, mais ce...
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le 21 mars 2019
3 j'aime
Jeu de Ubisoft Shanghai, Ubisoft Reflections, RedStorm Digital Studio, Ubisoft Annecy, Massive Entertainment et Ubisoft (2019 • PC)
..// OVERVIEW //..
Développé par Massive (Ubisoft donc) et édité par Ubisoft.
Temps de jeu : 111h.
Build joué : Tireuse d'Elite (Sharpshooter) iLevel 502
..// PROS aka Une formule bien peaufinée et améliorée //..
Washington D.C. qui fourmille de détails et d’un semblant de vie… dans la mort. Sans juger même de la précision des lieux car je ne suis jamais allé à Washington et ne pourrait affirmer que c’est une reconstitution complètement fidèle (a priori non pour les intérieurs et oui pour les extérieurs), vu de loin, ça fonctionne aussi bien que pour le New York du premier épisode. On déambule en touriste survivaliste dans cette ville en ruine où des factions belliqueuses luttent pour prendre le contrôle du plus grand territoire possible afin d’imposer leur loi. Les intérieurs sont assez nombreux et parfois inattendus (ça fait plaisir), tout comme les souterrains et égouts toujours « agréables » à explorer, avec ce petit côté Survival-Horror quand à notre plus grande surprise déboule une patrouille ennemie.
Un shooter toujours aussi efficace. Si le design « Sacs à PV » ne vous rebute pas, et que vous aimez sauter de point de couverture à point de couverture pour ne pas s’en prendre trop plein la tête, The Division 2 est vraiment agréable et fluide à jouer. Équipé à terme de deux gadgets à choisir dans un panel intéressant et original (même si le drone medic et la mini-tourelle restent mes amis), en étant attentif aux cooldowns de ces derniers on peut faire un véritable carnage, même en solo. En coopératif c’est encore plus facile, pour peu que l'on ne se retrouve pas avec des joueurs en net sous-niveau qui s’imaginent que ça passera tout seul. Et une fois l’histoire principale bouclée, on débloque une spécialité qui ajoute une arme supplémentaire utilisant des munitions spéciales. A défaut de minigun, j’ai opté pour le Sniper Lourd... forcément.
Une IA qui sait se montrer maligne malgré quelques errances. C’est surtout visible au début du jeu, quand c’est un peu plus calme. Sur la fin, le nombre d’ennemis étant plus conséquent et les factions ennemies se croisant plus facilement, on voit quelques comportements étranges apparaître avec des ennemis un peu perdus qui ne savent plus trop où donner de la tête (c’est pas totalement déconnant non plus). Reste qu’en terme de réactions, le résultat est parfois assez bluffant, nos adversaires aimant à faire du flanking pour nous contourner, se repliant ou fuyant quand ça tourne mal pour eux,… Pas parfait, plutôt efficace de manière globale.
Pouvoir looter du cosmétique en explorant. Alors que la guerre des micro et macrotransactions continue de faire rage, certains jeux tentent de trouver des parades pour que la pilule d’un skin payant passe mieux. Ici, on peut trouver tout un tas de fringues en jouant, ainsi que des accessoires type lunette ou tour de cou. On peut tomber parfois sur du contenu Épique ou Légendaire, même si après tout, ça n’est qu’une question de goût et d’affinité. Certains set complet peuvent être obtenus en gagnant des clés ou en les fabriquant, et comme on en obtient régulièrement juste en jouant (bis), je n’ai jamais ressenti le besoin d’aller rajouter un seul euro en dehors du jeu.
Pour les fans des jeux sans fin, le End Game va parfaitement dans ce sens. Washington est le lieu d'une lutte permanente pour le pouvoir, à tel point que l’on peut légèrement exploiter le système pour monter en puissance sans trop d’efforts, en se contentant de visiter tous les jours les points de contrôle déjà libérés. On peut aussi refaire en boucle les précédentes missions, accomplir divers objectifs journaliers et défis, et terminer notre collection d’œuvres d’art et conversation téléphoniques à trouver. En attendant les Raids, il y a de quoi faire si on ne se lasse pas de refaire en boucle les mêmes missions dans l’espoir de gagner un bout d’équipement plus intéressant.
..// CONS aka L'overdose d'aléatoire et de pifomètre //..
Éditeur de perso assez abominable. Outre des presets de visages assez immondes, le peu d’options à disposition m’ont fait lutter quelques minutes avant de parvenir à résultat enfin agréable. Alors oui, j’veux bien que le commun des mortels, moi le premier, ait une tronche lambda pas forcément dans les standards du monde de la mode, mais autant dans Black Desert Online on obtient facilement un personnage virtuel qui motive nos fantasmes, autant là il faut s’accrocher pour arriver à un résultat correct. En joueur qui aime mine de rien les belles choses, je ne suis pas grand fan du côté pseudo-réaliste des jeux vidéo qui veulent parfois être un peu trop le reflet de nos imperfections. Et je ne parle des possibilités misérables de personnalisation (aucune palette de couleurs, rien de rien... l'an zéro du genre).
Jouer en solo n’offre pas d’alternatives et de contrepoids intéressant au coopératif. On ne peut pas recruter par exemple une patrouille d’alliés croisés, même pour une durée limitée. Les seuls renforts possibles sont ceux des Points de Contrôle à libérer, et encore, ils ne sont pas toujours disponibles, sans que l’on sache pourquoi. A haut niveau, il reste donc toujours plus intéressant de grouper avec des joueurs, même le temps d’une mission. Toujours à haut niveau, le moindre affrontement en pleine balade solitaire peut parfois durer bien plus longtemps que prévu, quand on se tape des vagues et des vagues de renforts ennemis. Même si on a régulièrement l’assistance de NPC qui patrouillent ou cherchent des ressources, ça peut vite devenir fatiguant car une fois encore, la notion de furtivité est totalement absente du jeu.
Le fabrication de matériel « au pif ». Peu importe le jeu, je déteste toujours viscéralement ce design aberrant qui consiste à fabriquer une arme sans trop savoir ce qu’on fait. Histoire de cramer de précieuses ressources, on choisit un schéma dans notre stock, et il reste à espérer que l’on obtienne une arme du plus haut niveau possible, avec des statistiques intéressantes. Avec de la chance, le résultat est "pas si pire", mais le plus souvent, on a juste une arme complètement naze, bas niveau, qui ne sert donc à rien. Je n’imagine pas une seule seconde aller chez un forgeron, lui demander une épée à deux mains en Adamantium, et ressortir avec un lance-pierre en bois.
Du loot RNG (que je déteste aussi) contre-productif, qui va de pair avec l’impossibilité de monter régulièrement une arme (comme dans les derniers Assassin's Creed). En attendant de toucher le plafond "Top Level" du doigt, et donc de pouvoir réellement pérenniser notre matériel, on passe notre temps à récupérer des tonnes d’armes et équipements, parfois d’un niveau largement supérieur à l’actuel, mais étrangement complètement pourri niveau statistiques. C’est incohérent, complètement aléatoire, et comme c’est souvent le iLevel qui compte dans les missions, il est limite plus intéressant d'avoir un ensemble "mouais bof" avec un haut iLevel, qu'un ensemble plus efficace mais qui va nous donner du loot de moindre qualité.
Le système d’amélioration que je classe dans la catégorie « Mécaniques Sadiques ». Histoire de rendre notre équipement obsolète le plus vite possible, le jeu rajoute une surcouche de frustration puisque l’on ne peut modifier qu’une seule fois chaque élément. Assez tardivement d'ailleurs, car il faut attendre d’avoir recruté la dernière personne de notre fine équipe peuplant la Maison Blanche. Pour améliorer quelque chose, il faut déjà avoir un élément comparable que l’on puisse sacrifier. Ensuite, que la statistique soit grosso modo du même type et logiquement supérieure à celle que l’on veut modifier. Enfin, que l’on ait assez de ressources pour le faire. On mélange le tout, et on est trop content de s’être ruiné pour gratter +2% en Critical Hit et +20 iLevels. Tout ça pour ça j’ai envie de dire.
Rien n’est jamais acquis. Habitués des Open World où l’on conquière et garde pour nous le fruit de nos victoires, AC Odyssey avait déjà mis à mal ce concept avec des provinces qui passent leur temps à être reprises par la faction opposée. The Division va encore plus loin puisque parfois, on a à peine le temps de libérer un Point de Contrôle qu’une expédition punitive est déjà en route. En reprenant une partie le lendemain, on se retrouve parfois avec la majorité des lieux libérés qui ont été recapturés, et ce peu importe notre avancée dans l’histoire. Tous les Boss sont morts ? Ok. Morts trois fois ? Ok. Ben non. Comme c’est sans fin et que l’on peut refaire toutes les missions en boucle, les factions restent très actives et reprennent leurs territoires encore et encore. Il faut donc accepter de ne jamais contrôler Washington, ce qui fait sens dans un jeu qui se veut sans fin, mais reste pour moi frustrant.
Mode Photo misérable. Là où Far Cry 5 et ND ont placé la barre très haut, cette fois on est plutôt dans le fond du panier. Peu d’options, pas de jeu en pause, impossibilité de changer l’heure ou la météo, etc. On a ici un mode Photo a minima qui permet bien entendu de faire parfois de jolies images, quand les conditions veulent bien s'être réunies pour, mais qui oublie complètement ce qu’est un Mode Photo de qualité. C’est encore plus marrant quand débarquent des ennemis et qu’on se fait défoncer, même si une option permet de sortir automatiquement du Mode Photo dans ce cas. Non mais sinon, une vraie pause c’est pas possible ? Genre comme tout le monde, en solo au moins. Non ? Eh bé…
..// CONCLUSION //..
Pas plus emballé que ça par le premier épisode, tout juste un peu plus motivé par cette suite qui peaufine un peu tout, The Division 2 offre de base de quoi s’occuper quelques dizaines d’heures de manière plutôt agréable côté shoot, tout en restant étrangement complexe et frustrant côté progression. Offrant un Washington assez petit mais bien fignolé et plein de possibilités, il pèche surtout par tous ses systèmes RNG qui se heurtent à ma forte appréhension des « Surprises Aléatoires » et de la perte de temps liée à tenter d’obtenir quelque chose qui m’intéresse pas du tout, cela sans même parler des designs de création et d’amélioration qui me débectent. Au bout du compte, optimiser son équipement fétiche est un véritable parcours du combattant de la frustration.
Du coup, si la partie shooter reste agréable et fluide, tout le reste a fini par me gonfler royalement car si tourner en boucle n’est pas forcément un problème pour moi dans un Loot Shooter, c’est surtout le fait de le faire pour rien que je déteste. Perdre autant de temps pour n’avoir que des trucs sans intérêt encore et encore, ne plus progresser ou si peu, ne rien débloquer d’intéressant malgré le plaisir de quelques échanges de balles, non merci. Les Dark Zones ? Ah oui j'ai oublié d'en parler. Elles sont toujours là, dans trois coins de la carte. J'y ai fait quelques passages mais ça ne m'intéresse toujours pas d'aller faire du PvP. J'vais attendre le premier Raid plutôt.
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le 14 mai 2019
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Nettement plus complet que le premier opus, mais souffre d’un déjà vu qui a fait que je ne me suis pas intéressé à l’histoire, bcp de collection d’objets (genre complètement fou la quantité) A mon...
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le 22 mai 2019
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