..// OVERVIEW //..
Développé et édité par Square Enix en 2006, puis remasterisé en 2017.
Temps de jeu : 43h
Equipe Finale : Trio « girly » aux niveaux 59/59/57, et les trois mâles aux niveaux 19/27/15.
Fan de la licence Final Fantasy ? Jusqu’au XII ouais. J’ai débuté comme beaucoup avec le VII, et je préfère toujours les univers à base d’hybrides que d’humains. Si FFXII reste mon FF N°1 à ce jour, j’ai donc une préférence pour FFVII, IX, X et XIV, plutôt que pour FFVIII, la trilogie XIII (dont je n’ai pas fait le dernier épisode d’ailleurs), ou que le XV qui ne m’attire toujours pas (et que je n’ai donc pas fait à ce jour non plus). FFXIV est actuellement ce qui se rapproche le plus de mon FF idéal, mais comme c’est un MMO, je m’en suis tenu à ma période d’essai.
..// PROS aka “That's what sky pirates do, they fly do they not?” //..
Ivalice qui est le dernier monde FF qui m’ait réellement fait voyager (avec FFXIV), avec ses paysages certes classiques mais néanmoins variés, ses villes certes assez petites mais vivantes et colorées, et une impression de gigantisme qui s’était perdue un temps, dans les couloirs linéaires de FFXIII (ne me parlez pas de Pulse hein). Alors oui, depuis on a vu passer du Xenoblade et autres grands mondes ouverts, mais pour l’époque, c’était vraiment plaisant.
Fran. Non contente d’avoir une superbe plastique basanée, même si elle ne dénote pas trop des autres Viera (être grande et svelte, c’est génétique chez ces amazones), Fran bénéficie également d’une voix anglaise à tomber. A l’instar de n’importe quel critère subjectif de beauté, c’est bien entendu quelque chose qui ne trouvera pas forcément écho chez tout le monde, mais le phrasé calme et posé de Fran, couplé à cette voix suave et sensuelle, c’est un véritable ravissement.
Le système de Gambits qui me permet de ne plus subir la loi du tour par tour, qui a trop longtemps transformé les joueurs en automate des Temps Modernes. Grâce à ce système à la fois très complet mais néanmoins très simple, basé sur des conditions « Si … Alors », on peut pousser l’automatisation de notre équipe assez loin pour ne presque jamais avoir à toucher à ces derniers en combats (Invocations et Impulsions mis à part). Ma boucle type de Gambits pourrait se résumer à « Si allié dans le Coma Alors Vie/Phoenix » suivi des soins d’altérations d’état, et enfin des attaques. Le tout modulé, bien entendu, en fonction de la spécialité de chacun. Radical.
Complet, et plus si affinités. Outre la quête principale, qui nous fera déjà pas mal voyager, on pourra s’employer à devenir un chasseur émérite en acceptant les 45 contrats optionnels. Si cela ne suffisait pas, il existe également des Eons (invocations) cachés à battre, et quelques quêtes annexes çà et là. Du Fedex ? Que nenni mon ami, que nenni… point de « va me chercher 15 patates » ici, ce qui nous ravit. Assurément le jeu est positivement généreux, et offre même un mode challenge corsé pour ceux qui aiment souffrir et enquiller combats sur combats.
Un remake propre et sans bavures. Non content de nous offrir enfin la version « Zodiac Age », alors réservée au marché japonais, cette refonte propose des musiques réorchestrées, deux modes « turbo » permettant de passer à la volée la vitesse du jeu en x2 ou x4 (je chante les louanges de ce dernier tant j’avais oublié à quel point le jeu est lent, mais leeeeeeent), et bien entendu, un lifting graphique vraiment appréciable pour qui se souvient de la version PS2. Le système de job a été revu mais n’ayant aucun souvenir du premier, je ne saurais dire s’il est meilleur.
..// CONS aka “The gods are toying with us” //..
Vaan et Penelo … ce duo plus transparent que l’air, et moins intéressant qu’un brin d’herbe. Si j’ai fini par intégrer Penelo dans mon tiercé gagnant, c’est uniquement pour ses chromosomes XX. On aura beau faire tous les efforts du monde pour comprendre la raison de leur présence dans ce groupe, voir leur trouver des circonstances atténuantes, mais rien n’y fait. Vaan se trouvait juste là par hasard, histoire d’avoir un perso qui lance des vannes pourries (Vaan … vannes… aaaaaaah ok). Penelo étant sa copine d’enfance qu’il a fallu sauver par la force des choses, elle nous suit sans jamais n’avoir quelque chose d’intéressant à raconter au point d’être relativement invisible.
La caméra qui est incapable de gérer les coins et se place en permanence au-dessus de notre tête pour une magnifique vue sur le haut de notre crâne. Bien qu’offrant de nombreux espaces ouverts, on est également très souvent enfermé dans des espaces confinés, des couloirs, de petites salles, etc. Sauf que la caméra libre est incapable de se replacer correctement d’elle-même lorsqu’elle se retrouve coincée. Et comme les personnages bougent tout seul pendant les combats, on doit tout remettre en ordre régulièrement si on veut savoir un minimum ce qu’il se passe autour de nous.
L’interaction avec les trésors. Interrompue à longueur de temps par les Gambits (que j’aurais pu passer mon temps à activer et désactiver, je le concède), la commande d’interaction est l’une des pires que je connaisse (en concurrence avec celle de FFXV si j’ai bien compris). Il faut non seulement être bien dans l’axe d’une interaction, mais il faut en plus être à bonne distance (très près) et attendre que s’affiche enfin l’option d’interaction. Sauf qu’en mode x4, avec certains Gambits activés (ou en combat), c’est la croix et la bannière d’interagir avoir quoique ce soit.
..// CONCLUSION //..
L’une des grandes forces de la licence FF a toujours été pour moi cette capacité à proposer des univers réussis à base de races hybrides, et de techno fantasy. Ayant par ailleurs toujours prôné l’évolution au détriment du conservatisme, FFXII marquait à l’époque un tournant pour moi dans le monde du JRPG. Monde ouvert, automatisation (optionnelle) du gameplay, richesse d’univers, etc… et tout a volé en éclat avec les FFXIII pour continuer de s’écrouler, en partie, avec FFXV.
Final Fantasy XII - The Zodiac Age est le dernier Final Fantasy à m’avoir convaincu, et c’est pour cette raison que j’ai fait une exception nostalgique en lui accordant une place dans mon planning 2017. Même si j’ai eu du mal à m’impliquer autant qu’à l’époque, et que j’ai usé et abusé du mode x4 qui, couplé aux Gambits, font que l’on traverse le jeu à toute vitesse sans trop avoir à toucher la manette (même le boss de fin, c’est dire), j’ai redécouvert cet épisode avec grand plaisir.
Je ne le dis pas souvent mais là ouais « Final Fantasy, c’était mieux avant ».