The last of us n'avait pas spécialement besoin d'une suite, le faux happy ending laissant un goût amer sur le palais correspondait bien à l'esprit de ce monde post apo. Peu importe, nous voici transporté des année aprés les évenèments du premier épisode, à Jackson, petite ville bien organisé dont font parties Joël, Ellie et Tommy.
La promotion du jeu a été maligne. Pour qui regardait les trailers, pensant se faire spoiler et gâcher un peu la surprise de moments importants, se cachait en fait des faux extraits de l'histoire, faisant croire que Joël allait nous suivre pendant l'aventure et que la vengence de Ellie concernait sa copine Dina.
NON, c'est bien l'inverse qui se passe et la surprise aurait pu être de taille si Internet ne m'avait pas spoiler la gueule en à peine 3 jours aprés la sortie.
Parlons du jeu. Il est beau, magnfique même. Les environnements post apo moitié bitume pété moitié verdure sont extremements crédibles, et les divers zones du jeux réserves tout de même de la variété. De ce côté là, c'est du tout bon. Techniquement, le jeu tiens les 30 fps sur une vieille PS4, même si on l'entend souffrir aprés quelques minutes de jeux.
La structure du jeu reste la même que le premier. On nous propose des moments d'histoires entre coupés d'arènes où vous allez pouvoir vous la jouer infiltration ou bourrin, au choix, même si le manque de munition vous incite plutôt à vous faufiler. La recette est cependant fignoler, avec des possibilités tel que se faufiler dans des ouvertures étroites tel un cloud de FF7 en plein chargement, ou même ramper dans les herbes ou sous des meubles. Le craft est un peu plus poussé tout en restant basique, et les armes un peu plus varié sans non plus réinventer la roue. Je trouve quand même la visée bien lourde, sans doute pour un effet plus réaliste, mais au détriment du fun que doit procurer un jeu vidéo.
Un peu comme uncharted 4, le jeu va nous proposer régulierement des chapitres presque exclusivement narratif, brisant le rythme du jeu et ayant eu tendance à parfois m'ennuyer. Ils sont là surtout pour insister sur le lien qui uni Ellie et Joël ainsi que Abby et son père.
Parceque Last of us 2, c'est ça, c'est une histoire en mirroir. D'un côté la vengeance de Abby contre Joël, et de l'autre Ellie contre Abby. 2 histoires de vengeances qui ne trouveront pas de happy ending, ni l'une ni l'autre. Côté histoire, on accompagnera Ellie une moitié du jeu, dans sa quête desespérée qui la menera aux portes de la folie tandis que l'on suivra pendant l'autre moitié Abby, empruntant la même pente mais dans le sens inverse. Sa vengeance accomplit, Abby est plutôt en quète de redemption tout au long de l'histoire, et va plus ou moins y parvenir grâce au sauvetage de Lev, mais sera rattrapé de toute façon par le passé de la même façon que Joël fut rattraper lui même.
Le scénario propose une sacré dose de rebondissements et a reussi à me surprendre presque tout au long du jeu. L'effet WTF ? est bien maitrisé par Naughty Dog.
En fait, le vrai reproche que je peux faire à ce jeu, n'est pas sa longueur comme certains, mais plutôt son effet Last of us 1.5. Rien de révolutionnaire, il s'agit du même jeu, en plus grand, plus long, avec plus d'armes, de personnages, de scénario. 25 heures c'est long c'est vrai, mais j'ai apprecié ces heures passés, et les développeurs ont réussi à me faire apprecier Abby et un peu détester Ellie et on sent bien que c'était le but recherché, et ça c'est balaise car j'avais beaucoup d'antipathies envers elle.