Après avoir terminé un Breath of the Wild magnifique, me voilà parti pour un nouvel opus de la saga Zelda. Contrairement à son "grand frère" qui m’a offert des moments de pure immersion et des défis parfois bien corsés, ce Zelda m'a semblé bien plus simple, voire trop simple.
L’idée de copier et réutiliser des objets à sa manière était une super promesse. Franchement, voir Zelda dupliquer des meubles comme si elle bossait chez Ikea m'a donné envie de faire cet épisode. Ça ouvre la porte à des expérimentations intéressantes, mais j'ai très vite capté comment contourner les obstacles. Résultat : ce qui partait pour être une mécanique stimulante s’est transformé en outil de speedrun pour rouler sur le jeu comme un Goron en descente.
Là où BOTW m'avait mis dans un monde où même les bokoblins basiques pouvaient me faire revoir mes choix de vie, ce titre m’a laissé construire des escaliers infinis à base de lit (le premier objet qu'on copie) pour passer les niveaux façon “le sol, c’est de la lave”. Zéro stress, zéro tension, et un cerveau qui tourne en roue libre.
Comparé à BOTW, c’est comme passer d’un marathon dans la montagne à une promenade dans un parc avec une glace à la main. C’était sympa, mais à aucun moment j’ai eu peur de me casser la gueule et me faire gronder.