Parfois dans la myriade de jeux qui sortent, je me dis pour des raisons nébuleuses "celui-là, j'y jetterai un oeil". Et j'ai le plus grand mal à laisser tomber un jeu que j'ai commencé, ce qui me joue parfois des tours.
Du coup j'ai commencé, et fini, the Lion's Song, intrigué par le setting de Vienne au début du XXème. Et ma foi, ça ne m'a pas tourneboulé (c'est réussi, mais je n'ai pas été saisi plus que ça, très subjectivement), mais je salue vraiment l'objet : qu'une équipe ait voulu raconter ces petites histoires qui se recoupent, sans twist, sans grandiloquence, mais avec un propos délicat, et tenu sa ligne d'un bout à l'autre : chapeau.
Un jeu vidéo, même avec des ambitions raisonnables, j'imagine que c'est un très gros effort à produire. Être capable de s'en tenir à une histoire dans une esthétique, une vibe, l'exécuter avec classe et de très belles finitions, et ne pas tenter de faire trembler l'industrie mais "simplement" livrer son oeuvre, c'est presque aussi spectaculaire que les grosses sorties qui font l'actu.