On y retrouve tous les éléments que l'on attend d'un RPG occidental à la première personne dans la lignée d'un Fallout : le développement du personnage se fait de la même façon, les quêtes peuvent être menées à bien de plusieurs manières, les dialogues peuvent avoir des conséquences importantes.
Création d'Obsidian oblige, le jeu est rempli d'un certain humour et un réel effort d'écriture est fait, tant sur les personnages que pour créer un univers et un scénario cohérents.
Oui, mais... Une certaine lassitude s'installe peu à peu au fil des heures : les enjeux et le gameplay peinent à se renouveler, si bien que l'on arrive à la fin du jeu en ressentant une certaine forme de soulagement. On ne passe pas un mauvais moment, loin de là, mais on a le sentiment qu'il manque quelque chose pour que l'expérience soit pleinement satisfaisante.
Petite précision technique : j'ai fait le jeu sur switch, presque exclusivement en mode portable. Le framerate est stable, au prix de concessions graphiques, mais la direction artistique du jeu se laisse apprécier malgré tout.