The Outer Wolrds est l'un des rares jeux que j'ai fait et refait 5 ou 6 fois, je m'en lasse jamais. Le côté bourré d'humour noir, caricature d'une société bergère qui traite ses moutons comme de vulgaire objets, tout en ayant un ton sérieux sur un possible avenir catastrophique ? J'adhère. Bon, il n'est pas parfait, mais on peut facilement dépasser ses rares défauts en s'amusant comme lors d'un soir de beuverie trop poussée.
Il ressemble beaucoup à un mix entre Borderland et Fallout, en plus petit. Vous débutez en tant que colon lambda d'un vaisseau qui vous a promis la lune et vous a finalement offert le vide intersidéral. Un savant pas mal fou vous a sauvé, illégalement, pour vous jeter sans état d'âme dans la froide nature sanglante d'une société Empire toute-puissante, et chaotique. Libre à vous de choisir votre camp. Serez-vous le héros qui ramènera le monde à la raison, l'arme ultime des derniers Résistants ? Ou bien deviendrez-vous le bras droit de Spacer's Choice, l'impitoyable empire privé ? Vos choix déterminerons l'ordre dans lequel se déroulera le jeu, ce qui est vraiment top, surtout pour la rejouabilité. Je suis passée d'héroïne du peuple rebelle à psychopathe avide de fric entre deux parties. Et autant dire que je me suis éclatée.
Un bon RPG semi-ouvert à explorer, parsemé d'un nombre incalculable de quêtes en tout genre. Vous parcourez le système solaire avec, ou même sans, des compagnons singuliers, fruits de la société qui les a vu grandir. Vous aurez la possibilité de les aider à déployer leur potentiel, ou à l'inverse, de les priver du peu de joie qui leur reste. C'est fou, c'est fun, c'est Spacer's Choice !
Les compétences sont toutes particulières puisse qu'il s'agira plus de savoirs-faire techniques, plutôt que de techniques de combats ou de super-pouvoirs. Le choix est large, entre les traits de base, à la création de votre personnage (vous pourrez rendre votre personnage totalement con et débloquer des dialogues spécial abrutis, ce qui est poilant xD), les talents (tir, combat au corps-à-corps, persuasion, médecine, etc), et les compétences (plus de santé, courir plus vite, sac plus important, ect). Autant dire qu'il y a plusieurs manières de jouer, en vous facilitant la vie ou au contraire, en vous mettant vous-même des bâtons dans les roues! Entre autres, vos compagnons peuvent avoir des ultimes, si vous décidez de les débloquer.
Les modes de jeux sont aussi intéressant, à savoir que vous avez aussi un mode survie, où vous devrez vous nourrir et vous couchez. Je les ai tous testés, et pour le coup, il vaut mieux être minutieux dans l'acquisition des points de compétences.
Au long de votre cheminement, vous finirez même par choper des maladies de merde et des blessures définitives. C'est le meilleur concept que je connaisse, c'est naze qu'il n'est pas employé plus souvent ! Parce que trop souvent je passe de longues minutes à combattre des boss qui prennent cher leur race, tout ça pour voir mon personnage tout frais, même pas essoufflé, s'essuyer une tâche. Où est le côté réaliste là-dedans ?! Je veux des blessures, des cicatrices, des traumas, des phobies ! Et ça, outre les cicatrices, The Outer Worlds ne s'en gêne pas ! En fonction de votre manière de jouer, vous attraperez des trucs, qui changera légèrement votre expérience de jeu à chaque partie.
Pas de romances, sauf pour l'un de vos compagnons, mais avec quelqu'un d'extérieur. Mais même si les liens entre eux sont légers, leurs histoires sont originales et intéressantes. L'histoire principale est déjà prenante, mais vous pouvez en apprendre encore plus sur l'univers avec les DLC.
Le seul point négatif pour moi c'est l'expression faciale des personnages, qui n'est pas super réussie. Mais en même temps comme la caméra est fixe, ça accentue l'effet de poupée robot.
Bref, The Outer Worlds est un bon RPG original et amusant, qui utilise de nouveaux concepts qu'on retrouve en moins bien chez Starfield, comme quoi !