Dit comme ça, on dirait une blague huh ?
Après tout qu'est ce que Stanley Parable ?
Déjà, difficile de le classer vraiment. Est-ce un FPS ? Non, pas plus que pourrait l'être un Antichamber. Est-ce un jeu narratif ? A la fois oui et non, car vous pouvez choisir à plusieurs reprises de ne plus vous faire guider par la narration. D'ailleurs, tant qu'on y parle, le choix, en voilà un concept intéressant. Et c'est de ça que Stanley Parable va nous parler. De nos choix, à nous, joueurs plus ou moins aguerris, ayant traversé les tréfonds de multiples univers colorés pour nous retrouver ici... Dans un bureau. Un bureau dans lequel va se jouer toute la vie de Stanley. Oh, pardon j'ai dit la. Je voulais dire les. Car oui, comme dans un Mr Nobody, Stanley fait un choix dans ce jeu. Celui de tous les faire. Et ce à chaque rechargement de la partie. Et en fait, Stanley, celui qui va prendre ces choix, c'est vous. Le Narrateur n'est là que pour vous donner un sentiment de rébellion, à chaque fois qu'il vous demandera quelque chose, vous avez le choix de l'écouter bien gentiment et de reprendre l'Histoire (oui, l'Histoire avec un grand H, parce que c'est la principale) ou bien vous n'en ferez qu'à votre tête et vous irez où bon vous semblera, reprenant ainsi votre liberté, thème assez facilement rattachable a celui du choix.
Le gameplay du jeu est loin d'être compliqué, au contraire, il est très basique. Quatre boutons pour vous déplacer (z q s d) et un bouton d'interaction. Ouais, c'est pas le point fort du jeu. J'ai jamais dit que c'était révolutionnaire pour ça. Mais c'est ça aussi la force du jeu, être prenant avec 5 boutons, à l'ancienne comme diraient certains.
Ici aucune violence, tout est verbal, vous ne voyez rien à part des décors défiler et sceller votre destin selon vos choix.
Car Stanley Parable c'est surtout des fins. Et il y en a une chiée des fins. Aussi bien des fins qui vous sembleront clichées et faciles, que des fins retorses, en passant par des fins qui vous refileront le cafard ou des fins qui vont vous laisser un goût amer de nullité.
Stanley Parable est donc une expérience plus qu'un jeu, qui peut être joué par tout le monde, du petit frère (bien qu'il fasse quand même se concentrer un poil quand même) à la mère réfractaire aux jeux vidéos, avec un gameplay simple mais efficace et plus d'une ficelle scénaristique pour vous amener toujours à une fin qui vous fera payer vos actions, c'est un jeu qui saura vous occuper au minimum deux heures,voire plus si vous cherchez toutes les fins !