[Initialement publié sur mon blog ]
Il y a de ces jeux auxquels on joue pour le gameplay. D’autres, pour la richesse du monde dans lequel on évolue. Et d’autres simplement pour l’ambiance. The Vanishing of Ethan Carter fait partie de cette dernière catégorie.
Dans The Vanishing of Ethan Carter, on incarne un détective privé spécialisé dans le surnaturel, Paul Prospero. Ce dernier reçoit une lettre d’un garçon, Ethan Carter, qui lui demande de l’aide car des événements inquiétants se passent dans son village. Le détective décide alors de se rendre sur les lieux.
Nous incarnons donc ce fameux détective, et nous devons résoudre l’énigme Ethan Carter. Le jeu est à la première personne, et le but est d’explorer le vaste monde, de trouver des indices et de les relier les uns aux autres.
Au niveau de l’environnement et de l’ambiance, à première vue, on est bluffé-e-s ; la musique est belle et change en fonction du lieu où l’on se trouve.Le jeu est beau, et même très beau. Les paysages sont variés (bois, collines, lacs, maisons, etc.) et donnent envie d’explorer le jeu de fond en comble. Et c’est tant mieux, car dans The Vanishing of Ethan Carter, point de flèches pour indiquer la direction à prendre, ou de cheminement à suivre. Les indices peuvent être le long du sentier mais aussi cachés dans les bois. Il va falloir chercher et fouiller.
C’est d’ailleurs un des points un peu décevants ; certains indices sont faciles à trouver et suivent une ligne directrice logique, mais d’autres sont disséminés ici et là, alors on les ramasse sans savoir quoi en faire et combien il faut en trouver pour déclencher la séquence. Il arrive également de passer à côté et donc de devoir revenir sur ses pas. Autre élément un peu aléatoire, la difficulté des énigmes. Certaines sont très compliquées (la maison aux miroirs) et d’autres se résolvent très facilement. Il n’y a pas de suite logique dans la difficulté ; certaines des énigmes les plus faciles se trouvent à la fin du jeu, tandis que certaines énigmes assez difficiles sont au début. On remarquera également que malgré l’apparence assez énorme du monde virtuel, on finit vite par tourner en rond.
Au niveau de l’histoire, on est sur du fantastique pur et dur : entre la réalité et l’imagination débordante d’un petit garçon, où se situe la limite ? L’histoire est très bien ficelée, difficile de différencier le réel de l’irréel.
Le temps de jeu peut varier ; pour moi, il est de 5 heures, (en m’aidant d’internet pour obtenir les deux derniers succès) mais tout dépend de notre âme d’explorateur-ice et de notre perspicacité.
En résumé, The Vanishing of Ethan Carter est un jeu parfait pour les personnes qui aiment explorer l’univers virtuel d’un jeu, car les indices ne nous tombent pas tout cuit dans le bec et il faut se mouiller un peu pour trouver et résoudre les énigmes.