Bang ! Zoom ! Direct sur la Lune !
A la Lune
Je ne pensai pas qu’en 2013 il était encore possible de trouver de véritables bonnes histoires dans un jeu vidéo, bon je chipote car en fait le jeu dont je vais vous parler est sorti en 2011 alors forcément. Enfin donc je ne pensai pas qu’un jour je tomberai sur un jeu avec une histoire, une vraie non dictée par le gameplay. Un jeu pensé pour servir cette même histoire et j’ai donc été surpris lorsqu’avec entrain je lance To th Moon. Je partais sans rien savoir du jeu, un saut dans l’inconnu qui aura duré quatre petites heures.
Faites l’amour pas la guerre !
« A la Lune ! » ou comment résumer en quelques mots To the Moon. Laissez tomber les jeux de guerre avec leurs sempiternelles batailles aussi épiques soient-elles, laissez tomber les massacres sanguinolents de ces malheureuses IA. Avec To the Moon vous ne goûterez pas au sang, vous n’en aurez même pas l’odeur en fait. Pour une fois faites l’amour pas la guerre.
J’ai l’impression d’avoir rêvé, qu’il ne s’est rien passé cet après-midi, que ces quatre heures n’ont jamais existé. Je lançai ce jeu sans rien en attendre et pourtant c’est une baffe que je me suis pris en pleine face une fois ces 4 heures passées, elles ont défilées à une vitesse il faut dire aussi qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer. J’ai l’impression d’avoir rêvé car de nos jours ce genre de petite claque n’arrive pas assez souvent. Donc comme ça vous savez que le jeu n’est pas très long mais est-ce que la durée d’un jeu compte lorsque son histoire vous a scotché ? Lorsqu’arrivé au générique de fin vous êtes ébaubis, une petite larme coulant sur votre joue ?
To the Moon donc nous invite à suivre deux « scientifiques » de la Sigmund Corp dont le travail est donner une nouvelle vie aux mourants, en fait c’est un peu plus compliqué mais n’ayez crainte je vais vite vous expliquer : Les deux scientifiques ont pour travail de faire vivre à la personne qui va mourir son rêve le plus cher et celui de Johnny est d’aller sur la Lune. Pour cela ils devront plonger dans les souvenirs du vieux monsieur mais chut je ne vous en dirai pas plus.
Bon pour l’histoire c’est fait, le jeu se présente comme un RPG 16 bits bien old school. Maintenant passons au gameplay. En fait il n’y pas vraiment de gameplay, le jeu se présente comme un simple point & click où avec la souris vous montrez le chemin à suivre à votre personnage ou donnez l’ordre de prendre tel objet, l’observer etc. Le jeu se rapproche d’ailleurs plus du visual novel mais le gameplay n’est pas le cœur du jeu.
J’aime la musique, la bonne musique et autant dire tout de suite que celles de To the Moon sont tout simplement sublimes. Le morceau phare est une vraie petite merveille et occupe une grande place dans le jeu, chaque notes vous fera chavirer et le piano omniprésent vous transportera. Je vous conseille d’ailleurs de vous procurer l’OST du jeu au plus vite et je tiens à préciser qu’elle est composée par Kan Gao le créateur du jeu.
Un phare dans la nuit
Vous l’aurez sans doutes compris j’aime ce jeu et tout ce qu’il représente, il est la preuve que tout est possible au sein de notre éternelle passion qu’est le jeu vidéo. To the Moon m’a chamboulé au point que les autres jeux m’ont l’air fades à côtés, je sais que je finirai par passer à autre chose mais en tout cas une chose est sûre : il a laissé une trace en moi et j’espère qu’un de ces jours en y repensant j’aurai toujours ce petit sourire et la petite larme qui l’a accompagnée durant tout le jeu. Kan Gao, merci pour tout.