Quand j'ai fini Transistor, j'ai un peu pleuré. Un petit peu. Parce que l'histoire de Red et de son compagnon, et l'histoire de Cloudbank, m'ont touché. Que ce soit au niveau de l'histoire, dont beaucoup d'aspects sont à découvrir via les traces des différents personnages qui servent de base aux capacités de Red, ou au niveau graphique, le jeu est magnifique. C'est une belle claque visuelle, surtout vu le mélange d'inspiration qui est assez éclectique.
Au niveau du gameplay : le mélange de stratégie et d'action marche du feu de dieu. La présence du "Turn()", qui permet de planifier un certain nombre d'action en échange d'un cooldown sur toutes les techniques, rend le jeu assez stratégique et parfois assez tendu quand on attend de pouvoir à nouveau utiliser ses capacités. J'ai énormément apprécié que le jeu me pousse à tester différentes combinaisons de techniques, à tester pour moi-même les synergies chaque fois que je perdais la possibilité d'utiliser une technique particulière. C'est assez pour que je me sente motivé à rejouer au jeu en mode NG+ pour pouvoir améliorer ma technique !
Et si, pour certain, le côté court du jeu (j'ai terminé mon premier run en cinq heures) est rédhibitoire, pour moi, c'est une force. J'apprécie de plus en plus ces jeux que je peux finir sans y consacrer des heures et des heures, et Transistor était parfait pour moi à ce niveau.
Un gros point noir pour la version Switch, en revanche : le jeu est illisible en mode TV. Hadès, c'était déjà un poil limite pour moi, et heureusement j'ai toujours préféré y jouer en mode portable, mais Transistor est simplement illisible s'il n'est pas en mode portable. Bref, si vous ne comptez pas jouer au jeu en mode portable, il vaut mieux l'acheter sur ordinateur, je pense.