Unravel le nouveau platformer à l'aura "indé" d'EA qui nous avait tant émus lors de sa présentation à l'E3 enfin c'était sans compter Martin Sahlin, le directeur créatif de Coldwood qui était apparu devant nous, frêle et sans défense pour nous présenter son jeu dont il rêvait de produire lui et son équipe depuis tant d'années, était-il sincère ? ou était-ce un coup Marketing du grand méchant EA ?
On en sera surement jamais rien.
Dans Unravel on y incarne Yarni, petite créature faite de laine qui va devoir voyager à travers différentes photos disséminées dans la maison d'une vieille femme pour ainsi y revivre différents évènements ayant marqué ça longue vie.
Venons-en au fait, le point fort du jeu reste sans aucun doute son ambiance et ces graphismes "photoréaliste" qui nous immergent sans souci dans son univers contemporain reprenant des paysages scandinaves de la vie de tous les jours.
Un défaut que je reproche à Unravel reste ça courbe de difficulté décroissante, ceci étant lié au fait que le jeu n'arrive pas à renouveler son gameplay, on va simplement refaire sans cesse les mêmes manipulations pendant toute la durée du titre, bien sûr le jeu tente parfois de rajouter certains éléments comme par exemple, le niveau comportant des corbeaux qu'il va falloir éviter en ce cachant sous différentes structures ou bien durant les dernières heures du jeu, l'utilisation d'une pomme de pain qu'il va falloir faire glisser pour la faire transformer en boule de neige mais ceci ne reste pas suffisant car ce n'est qu'une infime partie des cinq heures que demande le jeu pour en venir à bout.
Musicalement, Unravel s'inspire pour la plupart du temps du folklore suédois, collant plutôt bien avec l'ambiance du jeu, elle parvient même à l'enrichir, discret quand elle doit l’être et très éclatante dans certaines séquences où Yarni se retrouve face au danger.
Le jeu tente d'aborder des sujets comme l'enfance, la solitude, le premier amour, le respect de l’environnement, tout en le laissant littéralement au second plan et sans grand développement, cela reste dommage pour un jeu qui aurait pu se rattraper sur ce point-là.
Au final, Unravel apporte très peu d'innovations au genre du platformer, mais reste tout de même agréable à jouer rien que pour son ambiance et l'attachement que l'on peut exprimer pour Yarni.