Ce qui fait la force d'Unravel, c'est sa simplicité. On a une direction artistique qui a pour simple ambition de coller le plus possible à la réalité et un gameplay basé sur deux ou trois mécaniques mais qui met à l'épreuve l'ingéniosité du joueur à travers des "énigmes" qui, bien qu'elles ne cassent pas trois pattes à un canard, sont plutôt amusantes à résoudre.
Je veux dire, c'est toujours mieux (pour rester dans le même registre) qu'un Child of Light et son gameplay barbant ou Ori and the Blind Forest où t'avais l'impression que les développeurs te gueulaient à chaque niveau "REGARDE COMME MON JEU IL EST BEAUUUUU !!!" . Là, le jeu est beau parce qu'il montre la beauté de la nature, il ne tente pas d'embellir quoi que ce soit et je trouve que bien souvent, ce n'est qu'à partir d'une histoire simple, d'un jeu simple qu'on arrive à créer l'émotion.
Ici, on a juste un bonhomme de laine qui traverse les souvenirs d'une grand mère et de ses proches avec une musique mélancolique, ça suffit. D'ailleurs ça m'a un peu fait penser à "Une histoire vraie" de David Lynch dans l'esprit.
Après, j'ai eu un peu peur qu'on se tape un message bisounours sur l'amour à la fin, on y était presque mais comme le jeu reste dans la retenue, ça passe. On a par contre un niveau où on montre les dégâts que font l'homme à la nature, genre " le radioactivité c'est pas bien ", pour le coup on s'en serait passé.
Sinon, ça reste un jeu très agréable, reposant et poétique. Moi qui lâche très vite l'affaire dans un jeu dès qu'il ne s'agit pas de butter tout le monde, là, ça m'a donné envie de tester d'autres jeux de plateforme en 2D !