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En explorant la maison familiale, Edith Finch découvre le sens la vie, cette direction unilatéral vers laquelle toute sa famille est passée avant elle... Une réalité dans laquelle nous sommes emprisonnés.
La fin d'une vie qu'on ne choisit pas, et où tu n'as pas le choix.
Le jeu nous condamne à la dernière relation de l'être à l'espace terrestre.
What Remains of Edith Finch nous fait vivre l'ultime interaction, l'esthétique unique du jeu vidéo.
Je suis vraiment partagé.
Le scénario est creux. La révélation sur la famille est inutile.
Les déplacements ne sont pas terribles (Quelque chose que je reproche à la majorité des simulateurs de marche).
Les développeurs ont fait l'effort de nous offrir une fresque d’interaction, qui est je pense ce qui fait le plus défaut aux jeux narratifs.
Admettons que la mort soit la méchanique et que chaque personnage est un niveau. Franchement sur les 10 membres seulement trois ou quatre sont vraiment marquants; les autres sont anecdotiques.
Dans un jeu qui s'ouvre dans une marche avec des mots s'invitant dans l'espace, nous suggérant la présence importante de la narration le jeu se maintient à un niveau tout à fait lamentable. Une malédiction, l'idée n'était pas mauvaise mais encore faut-il savoir l'exploiter.
La maison quant à elle est comme un livre pop-up. Elle s'étire au fur et à mesure que l'on avance mais ne présente aucune mécanique de jeu... Elle n'est elle non plus pas exploité. Je ne parle pas de l'espace tout autour de la maison qui n'a pas vraiment d’intérêt et qui est fastidieux à parcourir, nos pas étant lents et strictement limités aux zones plates.