Que reste-t-il de la famille Finch ? Une grande maison sur une rive de l'île Orca dans l'état de Washington qui, dont l'architecture, au gré des générations, n'a cessé d'évoluer afin d'accommoder les arrivées successives des nouveaux membres de la famille. Les murs ont été poussés, on y a empilé des étages, ajoutés des tours d'observation ici, des cabanes là, et pourquoi pas même un bateau enfoncé dans la toiture du troisième étage ?
Que reste-t-il de la famille des Finch ? Des morts. Beaucoup de morts. Finalement, rien que des morts. Des morts infantiles, des morts adolescentes, des morts adultes et âgées. Des morts accidentelles, d'autres moins. Mais aucune mort de cause naturelle. Comme si la famille était frappée d'une malédiction… ou d'une extraordinaire malchance.
On incarne la jeune Edith Finch, qui, peut après le décès de sa mère, retourne dans la maison des Finch pour tenter de trouver des réponses à ses nombreuses questions.
La question la plus importante : comment les Finch ont-ils tous disparu ?
À travers l'exploration de la maison, on est submergé de nostalgie, de mélancolie. On est amené à découvrir le triste sort de chacun des anciens habitants de la maison donc les auras hantent encore leurs chambres respectives. What Remains of Edith Finch enchaîne les séquences mémorables où mise en jeu et narration chante une même chanson à l'unisson. La maison craque sous le vent marin, les lettres dansent devant nos yeux, chaque pièce est une tranche de vie incroyablement bien mise en scène. Difficile d'en dire plus sans divulgâcher, mais si on se demande qui a tué le Walking Simulator, c'est vers Edith Finch qu'il faut chercher.