Pour rappel je n'avais pas beaucoup apprécié Yakuza 4. S'il partait bien, l'histoire devenait débile et on sentait un manque de moyen évident, le jeu ayant été fait en un an. Ce Yakuza 5 est quant à lui sorti plus de deux ans et demi après son grand-frère. Tel qu'attendu, cette durée de gestation a permis à l'équipe de Sega de sortir un jeu d'une richesse rare. Cinq personnages, autant de villes (certes les quatre autres sont largement moins grandes que Kamurocho mais elles restent travaillées), une histoire principale encore plus longue que d'habitude (j'ai mis 56h pour en venir à bout, en faisant quand même pas mal de contenus annexes dont les 78 substories) et pléthore de contenus annexes, entrainements, substories, side story... Ne vous lancez pas dans ce jeu si vous manquez de temps.
Mon avis sur chaque partie :
La partie Kiryu est vraiment sympathique et propose une ambiance originale pour la série. Kiryu est ici chauffeur de taxi et a une fiancée (dommage qu'on le la revoie plus par la suite d'ailleurs). Une bonne introduction mais sa side story (celle des courses et du taxi m'a assez vite lassé).
La moitié de la partie de Saejima se déroule encore une fois en prison mais heureusement l"intrigue est meilleure que dans le 4. Il y a également un séjour à la montagne qui conduira à une sidestory sympathique de chasse et dont je suis allé au bout.
La partie Haruka est vraiment très bonne et inattendue dans un jeu Yakuza (les combats sont remplacés par des battle de danse). Akiyama vient la compléter à la moitié pour ajouter un peu de bastons.
La partie Shinada (un perso inédit, un ancien baseballer reconverti en journaliste porno et doué dans le maniement des armes) est elle aussi assez vraiment réussie et étonnante. La sidestory est sympa même si on comprend vite le truc pour gagner et son maitre aristocrate est drôle.
Bien sûr après ses quatre parties les personnages se retrouvent pour une dernière partie avant le dénouement lors d'un chapitre 21 qui dure pas moins de 2h sans possibilité de sauvegarder. Comme souvent il y a des retournements de scénario un peu grossier (notamment le boss de fin qui sort un peu de nulle part) mais le thème du rêve me semblait plutôt bien traité. Les deux scènes finales sont peut-être les plus belles tous Yakuza confondus.
En dehors de son gameplay déjà daté en 2012 et de peut-être quelques longueurs, ce Yakuza 5 est pour l'instant le deuxième dans mon cœur après l'indépassable 0.
Quelques substories à faire :
Cyberterrorism
King of the Mixer
Got to be Firm
The Little Match Girl
Aspiring Comedians
The Cursed PrintCircle