2013 The Beginning (Top album)

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Le constat sur cet album est simple; je prends toujours autant mon pied à écouter du "Franz Ferdinand". Car en 10 ans, leur style n'a pas vraiment changé, voir à peine évoluer. Ils sont passés par un "Tonight" aillant déçu par mal de fans (bizarre pourtant, ça restait du "Franz Ferdinand" pur jus à peine saupoudré d'électro) mais qui donne à ce "Right Thoughts" une plus belle production, des partis légèrement plus sombres et électriques et des morceaux ovnis dans leurs discographies comme les très pop "Evil Eye" ou "Brief Encounters". Et comme toujours avec ce groupe, la bonne moitié de l'album est composé de tubes rocks potentiels, et l'autre, de titres moins accessibles mais loin d'être mauvais pour autant. Un retour réussi donc après 4 ans de break, nos écossais n'ont rien perdu de leur éternelle adolescence tout en nous offrant (attention, terme cliché du journalisme musicale style Inrocks) leur album, je pense, de la maturité.

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Alors que le précédent album, malgré une ou deux fulgurances, était du grand n'importe quoi, M.I.A arrive avec Matangi à maîtriser son joyeux bordel. Comme une dresseuse de cirque, elle semble ici dompter de sa voix chacun de ses instrus expérimentaux pour en faire un tube ou simplement, un titre dansant, envoyant sur la piste samples, effets et autres rythmiques dont elle a le secret. Alors même si parfois, cette piste se rapproche trop de celles des pistes de danses aseptisés de boîtes (Diplo est toujours présent sur ses albums), elle se rattrape (Diplo aussi) sur le numéro suivant, parfois sur le même. Bon, à la fin, on a quand même une grosse tête, mais des sons pleins la tête. Une nouvelle écoute pour une heure de folie?

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Toujours et encore du rock psychédélisme qui est décidément bel et bien de retour depuis quelques années, et vu la qualité proposée, on ne va pas s'en priver. A la première écoute, on pourrait faire ce commentaire stupide qu'est "que tout les titres de "She Beats" se ressemblent", même guitares électriques, qui se dévoilent encore plus en 2ème partie de morceau, même ambiance planante et rythmé à la fois, même susurrations filtrées de la demoiselle... mais la clé de l'oeuvre vient de ses mélodies enjouées qui après 2ème écoute, ne se ressemblent finalement pas et ont toutes leur part d'originalité et cette faculté à t'emporter, bien qu'elles n'aient pour autant rien d'extraordinaire... et c'est justement cela qui est extraordinaire (vous suivez?). Au final, l'album te fera une forte impression, même les instrumentales, même si il ne te laissera aucune ritournelle dans la tête, et tu l'écouteras une 3ème fois... (mais à qui je parle bordel!)

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On ne va pas cacher notre plaisir! Oui, c'est français et les paroles sont niais (allez, traduisez les Beatles et vous verrez que ce n'est pas mieux), oui, ils font la même New Wave que dans les 80's, mais ils ne s'en cachent pas, citant Jacno avec raison comme influence, même si leur style est un peu moins kitsch que ce pionnier et plus rock, avec un subtil mélange de surf music. On pense aussi à Daho, Taxi Girl... et contrairement à "Lescop" l'année dernière, ils nous livrent quelque chose de beaucoup plus fun et accrocheur d'emblée, les hymnes s'enchaînent par un duo attachant, chaque titre apportant son p'tit plaisir et on passe une excellente heure, parfait pour conduire jusqu'en vacance!

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Un savant mélange de pop psyché façon "Tame Impala" (mais ne nous trompons pas, c'est surtout de la pop des 60's qu'ils s'inspirent pour leur titres) et de l'électro-Dance façon "Midnight Juggernauts"; je ne pouvais qu'apprécier. Les morceaux les plus longs transforment leur Dance psyché en expérimentations qui n'ennuient jamais et y gagnent un côté planant. Et ils ne profitent pas de leur côté "électro" pour mettre de côté des compositions de qualité; comme le prouvent les titres orientés pop/rock. Un très bon premier album pour un groupe australien (encore un!) qu'il faudra désormais suivre.

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Loupée aux Eurocks, rattrapage le mois prochain au Cabaret Vert. Artiste accomplie au Soul/Blues et à la coupe de cheveu incompréhensible, elle revient avec un nouvel album, pour une fois non auto-produit, mais avec la collaboration entre autre de Dan Auerbach des Black Keys. La belle arrive marier parfaitement son timbre de voix aux différents autres styles que propose cet album, sans doute le meilleur du genre de l'année, que ce soit pour le blues, le rock ou les touches de folk et de Gospel: la production est impeccable de bout en bout et possède une certaine classe d'antan. Beau petit parfum en ce début d'été.

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Difficile de trouver une fausse note sur le nouvel album de la belle, maintenant la trentaine mais toujours pas la reconnaissance qu'elle mérite. Les pop-songs qui composent ce troisième opus sont moins évidentes que sur le précédent (son meilleur pour l'instant) mais l'ensemble est beaucoup plus cohérent et envoûtant. Sa folk prend peu à peu des airs plus Electro, voir même Ambient sur de nombreux titres ce qui dans l'ensemble, permet la dame de nous projeter dans un univers vraiment différent tout en gardant son style; encore une réussite qui restera dans l'ombre.

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A 65 ans, l'artiste aux milles visages nous prouve qu'il n'est pas mort en sortant son meilleur album depuis, disant, Outside. Il revisite ainsi sa carrière, chaque morceau nous rappelant un visage, de Space Oddity à Heathen en passant par sa trilogie Berlinoise, Bowie se fait plaisir et fait plaisir à ses fans (qui seront les plus réceptifs à cet album, sans aucun doute). Et il nous ressort encore des morceaux de folie, beaucoup plus rock que ceux sortis la décennie précédente. Et il ose encore, même visuellement, regardez ces clips et cette pochette! Bien sûr, l'album est totalement inégal, mais il est à l'image de sa carrière, et il peut maintenant nous quitter tranquille, sur un album réussi.

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Une perte de fraîcheur et de beauté se fait sentir sur ce deuxième album, d'un couple que j'avais pourtant adoré sur leur premier essai. Mais la pochette donnait ici le temps, nous sommes ici en face de titres qui auraient dû être des Faces B, mais remastérisés (la production est quand même au-dessus) de façon à nous faire passer ça pour du neuf... mais parfois trop noyée d'effets ("Keep Your Head Up") où l'on ne reconnaît plus le duo. Sur ces 11 titres, on trouve donc éparpillés; quelques refrains inspirés ("I can hardly Make You Mine"), des breaks intéressants ("We've Got it") et quelques gimmicks sympathiques ("Always Forever"); et non pas de superbes pop-songs complètes (allez, peut-être 2,3 titres) comme sur le 1er ("You know what I mean" les mecs, le meilleur slow depuis longtemps!!!); la perte de pucelage fait mal... et on a l'impression de l'entendre parfois dans la voix de la chanteuse (n'étant pas forcément bonne, on sent une certaine difficulté dans les aigus, me concurrençant parfois). Un très bon album pour un groupe qui a déjà signé son chef d’œuvre il y' a 2 ans et qui tente désespérément de faire mieux, avec des étincelles ici et là.

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Qu'il fait du bien d'entendre un album électro-pop français et réussi, étant un des pays pionnier du genre. Entre ballade (le superbe Elizabeth) et morceaux plus dansant, le groupe arrive à nous livrer une dizaine de titres convaincants et nous donne espoir pour un album prochain, entre Yeasayer et Midnight Juggernauts. Découverts grâce aux Victoires de la Musique.

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Jacco Gardner, digne descendant de Syd Barret, nous propose un voyage musical dans le temps, dans l'époque charnière des 70's. Il nous ressort des synthés de l'époque qui, accompagnés de la méthode de production actuelle, sonnent totalement hors du temps. Tout ça agrémenté d'un sens de la mélodie efficace (à défaut d'être aussi merveilleux qu'il pourrait sans doute) et d'une pochette magnifique, à l'image du trip dans lequel il vous propose de rentrer.
Tentez, au moins par curiosité, vous n'en reviendrez peut-être pas... et si vous en revenez (après tout, l'aspect très produit, propre, du tout ne laisse pas vraiment la place à l'imagination), il vous restera toujours les Floyds et toute la musique de la même époque qui en dérive.

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On ne le dira jamais assez, le piano est un instrument dansant parfait, Stevie Wonder ou Elton John nous l'avaient déjà prouvés en d'autres temps, aujourd'hui, John Newman nous le prouve à nouveau et ce, non pas que sur son superbe single "Love Me Again".
L'album est composé de pop songs et de ballades, intéressantes à l'écoute mais pas non plus transcendantes. Par contre, lorsque ça commence à s'emballer, qu'il joue du piano de manière entraînante, tout suit, et le sens du rythme est renforcé par le beat, les cuivres, les choeurs, les samples et tout l'ensemble forme un magnifique instrument pour les pistes de danse. Pourtant, la voix du monsieur, plaintive et mélancolique auraient pu nous laisser présager autre chose. Non, même si certains titres se ressemblent, "Tribute" est un premier album pop réussi, ambitieux et entraînant, laissez vous emporter!

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Les fans ne semblent pas porter forcément dans leur coeur ce nouvel album de Suede, mon jugement est beaucoup plus positif étant donné que c'est le premier album du groupe que j'écoute. Il y'a des airs de Bowie, un côté rock 90's sur l'ensemble de l'album où chaque titre est un tube en puissance, avec enfin des mélodies mélancoliques qui nous transportent (ça devient un peu rare pour un album de ce genre). Parfois, ce sont de belles ballades, parfois ça crache, mais la plupart du temps, ça se situe entre les 2 et je m'en vais de ce pas découvrir la discographie de ce groupe!

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J'ai écouté l'album une première fois, plutôt bien surpris. Ça y'est, la réincarnation d'Amy Whinehouse est enfin arrivée, avec une voix beaucoup plus mature et puissante.
Puis je me suis renseigné sur Internet et... Oh my God! Ce n'est pas une femme mais un type qui chante! Du coup, ça a transformé ma seconde écoute; la prod est correcte, rien non plus d'originale mais sa voix transcende tout, ce qui fait que nous sommes en face d'un très bel album de Soul et d'un grand chanteur en devenir... si la drogue ne le détruit pas.
Israël ne contient pas que des cons.

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De la joie et de la bonne humeur condensé en 40 minutes, ce qui semble un peu court pour faire la fête mais c'est en fait juste assez au vu de la qualité (de la plupart) des titres, rien ne nous empêche de le réécouter en boucle, mais attention à ne pas abuser de la cornemuse car en live (vu au Rockhal), les titres finissent par se ressembler et c'est épuisant. Mais en studio, on a le temps d'apprécier les mélodies, et le fait qu'ils puisent dans plusieurs sources de la folk et du rock offre un ensemble des plus réussis, malgré un air de déjà-entendu par rapport à leurs précédents albums.
Le groupe reprend parfois des airs nous rappelant d'autres groupes, c'est le cas pour l'énorme single "Rose Tatoo's" qui m'a rappelé fortement le groupe "Mumford and Sons".

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Oh qu'il est bon ce single "Sacrilege" mis en début d'album, et qui finit avec une puissance à la Florence and the Machine. Malheureusement, les titres qui suivent jusqu'à la fin de "Mosquito" se suivent et baissent en niveau vers le milieu d'album, originales, entre ballades et pop enjoués, mais sans jamais atteindre le niveau de production délirant du single. Le tout reste de bonne voltige pour ce groupe que je connaissais pas (et sur lequel je vais m'attarder sûrement par la suite), ils tentent des trucs et livrent ainsi le meilleur album pop de l'année (pour l'instant), avec une légère touche de rock et des gimmicks qui restent en tête.
Alors quitte à ne pas écouter l'album, on s'enlève les oreilles du cul, on s'écoute ce titre et on se le fout sur son I-Pod/MP3.

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Ça fait tout d'abord plaisir de retrouver Timbaland, non à son meilleur mais à un excellent niveau, et l'on pouvait en douter à l'écoute des mauvais prods qu'il nous a livré de puis son "Shock Value 2". Il n'en fait pas trop et nous livre une production léchée, efficace pour faire ressortir la classe RNB que voulait sans doute Timberlake pour son album.
Nous n'atteignons alors certes pas le délirium de son précédent mais nous arrivons à quelque chose de plus juste, plus posé, où la voix soul et fluette du monsieur montre sa maitrise sur chaque titre sans être envahi par les instrus. Le problème principal de l'album (ce fût aussi le cas du précédent) étant que la plupart des morceaux sont composés de deux parties, et que les deuxièmes parties sont souvent en-dessous, trop différents, voir parfois inutiles. Mais globalement, rien n'est vraiment mauvais, j'aurais quand même préféré des titres plus courts, originaux et délirants à l'image de "Let the Groove in"... mais on ne peut pas faire tout le temps le même album...

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Suite logique, avec les mêmes qualités et défauts que la première partie. Même si ici, moins de titres sont très longs, on peut reprocher quand même à des titres comme "True Blood" par exemple, qui a son ambiance et son originalité, avec des airs de "SexyBack" de tirer vraiment en longueur (9 minutes bordel!), mais globalement, ça se laisse écouter si l'on se laisse aller, puis bon, "Thriller", ce classique, comportait aussi des versions longues qui auraient mérités à être raccourcies sur l'album. Quelques titres comme "Not a Bad Thing" me déplaisent assez, RN'B pour midinettes que n'auraient pas reniés "One Direction", mais dans l'ensemble, ce côté pop funky n'est pas pour me déplaire... Justin ne fait donc pas mieux que les deux albums précédents, mais il égale facilement.

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Elles sont belles, elles sont jeunes et elles sont Punk. Si vous cherchiez un album de rock à écouter, ne cherchez plus, ce duo là a de l'énergie à revendre et nous rappellent en plus ce qu'est l'essence même du rock: de la gratte, de la batterie et rien d'autre... Si! Comment oublier la chanteuse qui semble encore plus déchaînée que la regrettée Joan Bett (ah ouais? elle est pas morte?) le tout, pourtant dans une ambiance Garage. Survolté, sûrement pas sur tout les titres, mais au milieu de toute cette nauséabondance musicale, un retour au source fait plutôt du bien.

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Un merveilleux album trip-hop qui se démarque par son utilisation d'instruments réels comme les cordes ou les cuivres mais aussi tout un tas de synthé, qui donne un aspect atmosphérique harmonieux et efficace. Sa technique de DJing est autant maîtrisée que des C2C et permet alors de magnifiques moments aussi mélodiques que techniques. Un travail intéressant qui donne envie de se plonger dans ses oeuvres précédentes, car on en demande tout de suite plus, histoire de planer encore plus! Car ici, seulement la moitié des titres sont intéressants, les autres, trop simplistes.

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1er album de 2013 écouté, et quel album! Foals nous livre ici leur album le plus abouti. Rien n'est à jeter, même si tout les titres paraissent faibles comparés au violent "Inhaler", au tubesque "My Number" (qui mélange parfaitement les styles de leurs 2ers opus), au magnifique "Milk and Spiders" et au taré "Providence".
Le groupe jongle avec les titres calmes et tristement beaux (à l'image de la pochette) et d'autres plus enjoués et dansant, avec leur fameuse touche confondant synthés et guitares sans oublier leur morceaux évolutifs, le tout donnant l'impression de toucher le firmament du pop/rock.

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"Everything Everything" sont à suivre de près; "Arc", leur 2ème album est une petite réussite de la scène indé britannique. Contrairement à d'autres révélations pop à consonance rock de l'année (d'Imagine Dragons à Bastille) qui ont réussi à placer leurs singles sur les ondes, "Arc", eux, ne se contentent pas de 2, 3 tubes... Certes "Cough, Cough" est fait pour marcher et diffère du reste, mais ce reste est emprunt de tout ce qui s'est fait de meilleur dans le genre ces dernières années, de Coldplay à Foals, groupes les aillant d'ailleurs choisi pour leur première partie plusieurs fois.

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Après "Deap Vally", dont l'album est sorti cette même année, "Savages" nous prouve à leur tour que la renaissance du rock'n roll se fera du côté féminin. Le groupe porte bien son nom, et on aura le droit à des sauvageries sur la plupart des titres, dues à des riffs animal et une chanteuse (que je pensais chanteur au départ) déchaînée. Puis ça ne s'arrête pas là, à l'aide de breaks, de changements de rythmes, de riffs inspirés et d'autres idées ingénieuses qui semblent pourtant bruts et pris sur le vif, "Silence Yourself" est un album rock vraiment réussi qui devrait ravir n'importe quel hardos misogyne.

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"Slow Focus" est un rouleau compresseur électronique, dont les boucles passent et repassent dans ton cerveau jusqu'à le rendre en bouillis avec ses synthés crades, ses effets expérimentaux et ce mixage qui est toujours à deux doigts de la saturation. Le tout est dirigé d'une (enfin, plusieurs) mains de maîtres ce qui donne quand même au tout une musicalité qu'un auditeur lambda aura dû mal à apprécier, si il arrive déjà à supporter ses longueurs.