Albums à l'histoire intriguante...

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- Premier album dont tous les titres ont été utilisé à des fins médiatico-audiovisuels
- Dans le livret, des essais sans rapport avec les morceaux sont publiés ; ils évoquent notamment le végétalisme ou le fondamentalisme

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- Contexte : publié alors que John Frusciante, alors guitariste des Red Hot Chilli Peppers, était complètement plongé dans l'héroine. L'album est issu d'une intense et longue période paranoiaque accouplé à une dépression sévère ; il raconte d'ailleurs que ce sont des voix qui lui auront dicté ce qu'il devait écrire
- Lorsqu'il revient dans le groupe, en 1988, il le fait retirer de la circulation, et ne voudra jamais organiser une ressortie (alors qu'il existe bien une version longue, juste pirate, où "Life's a Bath" dure plus longtemps)

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- Enregistré une première fois, en 1954, pour quatre voix solistes, chœur et orchestre. Le mécène ? Juste le prince de Monaco lui-même, Rainier III. Cette version fut publiée chez Odéon, et demeure largement confidentielle en terme d'exploitation.
- Réenregistré seul, pour Barclay, en 1972 ; à notre conaissance, la première fois qu'un chanteur "de chanson française", désormais réputé, se retourne à ce point vers son passé pour une oeuvre de musique classique

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- Une série d'albums musicaux, sur presque 7 heures, décrivant la démence lente d'un individu, notamment en manipulant des chansons des années 20-30 pour les rendre de plus en plus lugubres
- Comparé à la légende urbaine des "Backrooms", une dimension parralèle où des pièces immenses vides s'empileraient derrière un mur, provoquant une étrange sensation de déjà-vu et de danger permanent...

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- Concept : une boucle musicale répétée en boucle, sur une heure, issue d'une bande magnétique ; progressivement, on assiste à la désintégration de cette bande, à sa détériorure jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un fantôme de son.
- Contexte : alors que Basinski finalise l'album, dans son appartement d'où il risque d'être expulsé à tout instant, il entend un crash : c'était le 11 Septembre. Il assiste à l'effondrement des tours depuis le toit de son immeuble. Il filmera lui-même les fumées des décombres en diffusant la musique, film retrouvable sur Youtube et qui servit pour illustrer la pochette.
- L'air de rien, "The Disintegration Loops" est une saga ! Il existe trois suites, au principe simillaire.

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- Promotion originale, puisqu'elle s'est déroulée sur la forme d'un jeu de piste !
Le 20 avril 2013, deux mois avant sa sortie, lors du Record Store Day, un disque vinyle est mis en vente, sans publicité, dans quelques magasins de disques anglo-saxons. Sa jaquette est complètement blanche à l'exception du nom du groupe et du titre : « ------ / ------ / ------ / XXXXXX / ------ / ------ ». Le disque ne contient qu'une piste, de moins d'une vingtaine de secondes, où une voix égrène dans l'ordre qui suit les chiffres 9 3 6 5 5 7, laissant penser qu'ils correspondent aux « X », voire aux tirets, des cinq autres suites de six chiffres de la jaquette, ou encore à ces six suites elles-mêmes et que les cinq autres suites de tirets du six sont à déchiffrer aussi. La chaîne YouTube de Hell Interface (pseudonyme de Boards of Canada) diffuse ensuite une vidéo, où la voix énonce les chiffres 7 1 7 2 2 8. Le 23 avril 2013, la chaine BBC Radio 1 énonce les chiffres 5 1 9 2 2 5. Sur un « forum » non officiel de Boards of Canada, la bannière Twoism.org du forum est altérée, le fichier de l'image GIF pointe vers deux liens SoundCloud, dont les pistes mises bout à bout conduisent au nombre 628315 s'il est lu dans un éditeur de texte ; le même fichier possède une autre image GIF cachée dans son code indiquant la position du nombre. La cinquième partie du code 699742 est donnée dans une publicité sur le site Adult Swim (quel mal de crâne).
Le site officiel du groupe redirige finalement vers un site privé nécessitant un mot de passe. Le code de la page donne le dernier indice « 813386 » et sa position. En entrant tous les codes à la suite (« 699742628315717228936557813386519225 »), l'utilisateur est redirigé... vers une vidéo promotionnelle.
Et ça a bien marché ! Surtout que le vinyle original fut revendu, pour 5 700 $.

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- Alors qu'il tente de passer à autre chose, après sa cure de désintoxication, Johnny Cash plannifie un enregistrement Live en prison, sur deux représentations (après des répétitions sur deux jours, par ailleurs visitées par Ronald Reagan quand même). Come-back devenu légendaire !
- "Greystone Chapel" est écrite par le détenu Glen Milborn Sherley, chanson pour laquelle Cash a eu un véritable coup de foudre. Sherley ignorait qu'elle serait interprétée lorsqu'il l'entendit au premier rang ! Son talent le faisant connaitre, Cash lui propose de le rejoindre à sa sortie. Si tout se passe bien dans un premier temps, le tempérament criminel de Sherley finit par reprendre le dessus, notamment sous la pression de la célébrité, le chanteur finissant par le virer. Il travaillera dans le bétail, tuera un homme sous l'emprise de susbtances, et se suicida à 42 ans. Cash financera les funérailles, et des proches ont confié qu'il se sentait plus ou moins coupable de sa tragique destinée...

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- Occultisme, addiction à la drogue extrême, équipe préparant des coups de salauds, ce qui le rend paranoiaque, mariage à l'eau de boudin : voici le contexte avec lequel Bowie entre dans le studio. Sans doute la période la plus sombre de sa vie. Résultat : son seul souvenir de l'enregistrement de l'album est le fait d'avoir été debout à côté du guitariste Earl Slick et lui avoir demandé de jouer un riff de Chuck Berry sur toute l’ouverture de « Station to Station ». Un pur produit de l'inconscience du chanteur.
- Dernier personnage fictif de Bowie, de loin le moins fantaisiste : le Thin White Duke. C'est pratiquement uniquement à cause de ses caractéristiques qu'une longue légende raconta qu'il était un fasciné des Nazis...

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- Ou comment un duo d'Américains, pratiquement SDF au moment de l'enregistrement, doté uniquement d'un clavier pété, enregistrent ce qui est sans doute le premier album "d'horreur" recensé. Et un album précurseur en terme d'électro.
- Témoignage : "En ce temps-là, nous essayions simplement de rester en vie. Chaque jour, nous ne savions jamais si nous allions pouvoir manger ou pas. Nous errions dans les rues tard dans la nuit, affamés, à la recherche d’un lieu où jouer et nous finissions souvent par atterrir chez Blimpie, vers une ou deux heures du matin. Il y avait aussi un burger sur la 6ème rue où Marty récupérait les frites brûlées. C’était tout, nous n’avions rien d’autre, ni le matin ni le midi. C’est ainsi que nous vivions.”

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- Sujet principal de l'album ? L'infanticide. La pochette a d'ailleurs été illustrée par le japonais Trevor Bown, qui adore traiter de BSM, de pédophilie, et d'accidents de voiture le week-end.
- Album de breakcore, il détient beaucoup d'échantillons sonores, parfois franchement surprenants : ça va du jeu vidéo (Fallout 2) à des extraits de films ("The Cell", film pour lequel le décorateur a inventé une cellule où l'on pouvait réellement se noyer si l'on ne s'y préparait pas), sans compter bien sûr les chansons rock (Delirium, Metallica). Mais aussi, et surtout, des enregistrements d'appels téléphone glauques, et une présentation audio de JonBenét Patricia Ramsey, minimiss américaine tuée à l'âge de 6 ans par un pédocriminel. Pas pour tout le monde, ce disque...

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- Album concept, retranscrivant la chute d'un homme, jusqu'à sa tentative de suicide. Il a été enregistré dans l'ancienne maison de Sharon Tate, là où, il y a quelques décennies, elle fut sauvagement assassiné par la Famille de Manson avec plusieurs autres proches. D'où le fait que le leader Reznor nomma son studio dans la maison "Le Pig"...
Témoignage : « Lorsque je travaillais sur The Downward Spiral, je vivais dans la maison où Sharon Tate a été tuée. Et un jour j'ai rencontré sa sœur, Patti Tate. C'était un peu par hasard, on s'est croisé rapidement. Et elle m'a demandé : "est-ce que vous exploitez la mort de ma sœur en vivant dans sa maison ?" Pour la première fois, tout ça me mettait une claque. Je lui ai dit : "non, c'est juste ma manière à moi de m'intéresser au folklore américain. Je vis dans cet endroit où une étrange séquence de l'histoire s'est déroulée." Je crois que ça ne m'avait jamais frappé auparavant, mais là si. Elle avait perdu sa sœur dans des circonstances absurdes que je ne veux pas cautionner. Alors qu'elle me parlait j'en prenais conscience pour la première fois : "Et si ça avait été ma sœur ? Va te faire foutre Charles Manson." Je suis rentré chez moi et j'ai pleuré cette nuit là. Ça m'a fait comprendre qu'il y a plusieurs côtés aux choses, quoi. »
La maison fut démolie peu après. L'album était en cours de mixage.
- Les deux étudiants derrière le massacre du lycée de Columbine, Eric Harris et Dylan Klebold, y ont vu un véritable symbole de leur dépression, plusieurs fois cité dans leurs journeaux.

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- Album inspiré par le suicide du père du leader Jamie Stewart. Les phrases qu'il aurait dit, les jours précédant son acte, sont retranscris dans les chansons.
- Cette pochette : un prostitué Vietnamien, payé pour tenir une poupée à l'envers. Si le groupe a accepté d'emblée que le pénis soit censuré, pour des raisons évidentes, elle ne se reproduisit pas lorsqu'il fut réédité en Vinyle.

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- Si tout Daniel Johnston est atypique (et est devenu culte outre-Atlantique pour cette raison, notamment diffusé par Kurt Cobain en personne), "Songs of Pain" est peut-être le plus représentatif. Il a été enregistré sur magnétophone, dans le sous-sol de la maison de ses parents.
- Un album, dans un premier temps, aux exemplaires tous uniques ; n'ayant aucun moyen de doubler son album, il le réenregistrait pour chaque personne de son entourage.

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- Alors en pleines sessions d'enregistrement, le fils de Nick Cave, Arthur, 15 ans, meurt d'une chute de falaise. Malgré que la majeure partie des textes étaient déjà écrits, ils furent beaucoup réécrits, le groupe voulant faire nettement ressentir ce deuil pendant l'album...
- Que faire quand on ne veut pas assurer la promotion d'un tel album ? Sortir un documentaire très discret (et pourtant réalisé par Andrew Dominik, réalisateur de "L'assassinat de Jesse James...") sur les conditions de l'enregistrement, sous le titre de "One More Time with Feeling".

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-Attention histoire romantique : Marvin Gaye, qui trompa sa femme Anna Gordy à plusieurs reprises, est condamné pour ne pas avoir payer la pension alimentaire de son épouse, par ailleurs fille de la maison de disques Tamla Motown. L'avocat de Gaye lui dira : "il y a des divorces qui se passent bien, et d'autres qui se passent mal. Le votre est sans doute le pire de tous les temps."
Afin de rembourser, il accepte d'enregistrer un double-album, dont les revenus seront versés directement à Anna et Berry Gordy, dans une ambiance aussi idyllique qu'on puisse imaginer. Tellement d'ailleurs que, pour des raisons évidentes, Anna Gordy tenta tout de même d'interdire l'album...
- L'album, logiquement devenu rapidement confidentiel, fut redécouvert en 2006 grâce... à la première édition des " 1001 Albums You Must Hear Before You Die".

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- Album concept, construit sur les 5 cycles du sommeil comme 5 actes musicaux ; à savoir que Kid Cudi a souffert, dès son enfance, de grosse insomnie et de visions cauchemardesques (dont est inspiré le Mr Solo Dolo).
- La mort de son père, à l'âge de 11 ans, qui le poussa à se réfugier dans son imaginaire, imprègne également le propos de l'album (ainsi que de ses deux suites)

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- Alors que c'est le premier album solo de Crosby, sorti juste après "Déjà Vu" de Crosby, Stills, Nash & Young (le super-groupe le plus réputé de la musique américaine quand même), il est utile de constater que Stills est le seul musicien n'ayant pas assisté le chanteur sur cet album. Nash et Young jouent effectivement de la guitare, tout en étant des choeurs discrets. Mentionnons également la présence, en tant qu'invitée, de Joni Mitchell.
- L'album est enregistré pendant une période de deuil pour Crosby, sa copine Christine Hinton étant morte dans un accident de voiture. "I'd Swear There Was Somebody Here" aurait été enregistré (un 24 Pistes tournait en permanence) alors que Crosby la "ressentait", et il aurait retranscris ce qu'il "percevait" de ce que lui aurait murmuré Hinton...

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- Concept : créer un album de 8 heures (accompagné d'une distribution plus réduite) basé sur les neurosciences du sommeil, destiné à accompagner un bon roupillage. Pour cela, Richter travailla en étroite collaboration avec David Eagleman, neuroscientifique.
- Des séquences inutilisées furent employées sur une...application téléphonique, notamment comme minuterie de méditation.
- En avril 2020, soit en plein Confinement mondial, le documentaire "Max Richter's Sleep " sortit. Il retrace à la fois un concert en plein air à Los Angeles, et des performances partout dans le monde (Berlin, Sydney, Paris...).

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- Objectif : faire ressentir une ambiance de banquise. Notamment en ouvrant avec trois longues plages, les plus longs titres de Kate Bush, alors habituée à produire de la pop britannique. Elle s'en servit également pour rappeler ses origines vocaux d'enfant de choeur.
- Est-ce que les Esquimaux avaient 50 mots pour désigner la neige ? Non, et c'est sur ce malentendu linguistique, sous-entendant à quel point une vision du monde par un peuple peut être influencé par son environnement jusque dans son langage, que Bush lance de véritables jeux avec les traductions de mots, quitte même à en inventer, comme "spangladasha", "anechoic", "blown from Polar fur", et "Robber's Veil".

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- Les morceaux Partie 4 et 5 étaient à la base prévus pour être des commandes pour les montres suisses Swatch. Ces musiques devaient donc, à la base, servir d'alarmes Musichall.
- La photographie de la pochette évoque la Femme, selon Jarre : "La Femme symbolise manifestement les cycles, et que nous l’aimons ou pas, nous sommes tous liés à une femme, qu’elle soit une sœur, une femme, ou une fille. Il y a beaucoup d’éléments féminins dans la notion de temps". La photographe n'est autre que la comédienne Charlotte Rampling, alors sa compagne, pour encore 4 ans.

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- Comment résumer le destin d'un album qui a littéralement fait trembler le Royaume Uni ? Entre interviews où le groupe finit par insulter l'animateur (ce qui était visiblement son but puisqu'il les encourageait), la façon dont le manager Malcolm McLauren leur a imposé et fabriqué une image médiatique aussi subversive que possible (il est mort... en se consacrant à la promotion du hip-hop, en 2010), et la réaction même de la monarchie anglaise, on sait au moins que ce disque est considéré comme la première pierre importante du punk dans la musique.
- Sid Vicious : bassiste essentiellement recruté pour son attitude encore plus provocante que les autres, que pour son talent de basse, qu'il maitrisait à peine. Elevé dans une enfance misérable, seul avec sa mère, il est très tôt sensible aux addictions, tout comme elle. Vicious osera d'ailleurs mettre en scène une éventuelle relation incestueuse/junkie comme introduction fictionnelle pour un clip aujourd'hui probablement disparu (les dialogues sont retrouvables dans la biographie "England's Dreaming"). A la rue, il s'intéresse à la musique, et se fait progressivement remarquer, surtout pour son comportement violent, et donc perçu comme profondément rock ; on lui attribue en général l'invention du pogo ! Sa rencontre avec la groupie Nancy Spungen bouleverse sa vie : il bascule complètement dans l'héroine, et surtout sera le malheureux seul témoin inconscient de la mort de cette dernière, alors qu'il ne fait plus parti du groupe. L'a-t-il tué, ou règlement de comptes entre dealers ? Encore aujourd'hui, la question n'est pas tranchée. Il est provisoirement relâché grâce à la caution payée par Malcolm Mc Lauren. Après une tentative de suicide, un séjour en taule, et un anniversaire en prison, Sid Vicious meurt d'une overdose accidentelle à 21 ans. La légende raconte que son corps incinéré, confié à sa mère aussi vacillante que lui, se serait retrouvé dans une serpillère et un seau d'eau après une chute de cette dernière dans un bar.
Et dire que ce n'est même pas lui qui joue de la basse sur l'album... A l'exception de "Bodies", c'est le guitariste Steve Jones qui officialise ses lignes en studio.
- Le titre du disque provoqua carrément un procès. Au tribunal de Nottingham, ce serait le conseiler de la Reine, John Mortimer, qui aurait défendu le terme en se référant au vieil anglais. Verdict : acquitté, à contre coeur pour les juristes.

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- Contexte : dépression de Robert Smith du au surmenage, drogues dures à gogo, ou encore amoncellements de déchets. Ils n'avaient, à vrai dire, pas de maison, ils vivaient dans le studio pour "économiser". "Pornography" est l'exutoire de toute cette noirceur accumulée, exutoire que Smith résumera ainsi : "j'ai perdu tous mes amis durant (ces) sessions." ; "j'avais deux choix à l'époque, qui étaient soit de complètement céder [se suicider], soit d'en faire un disque et de le faire sortir de moi". Ces sessions de l'enfer durèrent trois semaines.
- Le bassiste Simon Gallup et Robert Smith semblent avoir vécu une histoire amicale mouvementée. Suite à ce disque, et aux conflits internes qu'il a accentué, il quitte le groupe. Sur la demande du chanteur, il revient en 1984. Il a même été le témoin de mariage de Smith en 1988 ! Malgré une pause en 1992 pour problème de santé, il est le membre ayant le plus oeuvré pour The Cure après le leader gothique. Mais le 15 août 2021, Gallup a déclaré sur sa page Facebook qu'il avait de nouveau quitté le groupe. "Avec le cœur un peu lourd, je ne suis plus membre de The Cure ! Bonne chance à tous". En répondant au commentaire d'un fan pour savoir si son départ était lié à la santé, Gallup a déclaré: "Je vais bien… j'en ai juste marre de la trahison". Il a ensuite supprimé le message, pour qu'en octobre 2021, Gallup manie le même compte de médias sociaux, pour préciser qu'il est toujours membre du groupe. Bref, c'est fluctuant.

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- A l'exception de "Contact", aucun morceau n'utilise d'échantillonage, soit de réutilisation d'extrait de musique (en l'occurence "We Ride Tonight ", de The Sherbs, et du Capitaine Eugene Cernan, dernier homme à avoir marché sur la Lune). C'est une première. En effet, ils étaient mécontents de leur processus. L'ironie, c'est que du coup, ils ont signé chez Disney pour "Tron l'Héritage" pour s'en dégager, et le verdict fut : "très humiliant". Ils en ont néanmoins retirer le claviériste et arrangeur Chris Caswell.
- Divers effets sonores ont été enregistrés avec l'aide d'experts en cinéma de Warner Bros. Par exemple, le son du restaurant au début de "Giorgio by Morodorer" a été obtenu en plaçant des microphones devant les fourches d'un groupe de personnes ; pareil pour l'enregistrement des gouttes d'eau. D'ailleurs, à propos de ce morceau : le duo a utilisé différents micros des années 60 aux années 2000, en fonction de l’époque abordée dans son monologue.
- Ils ont voulu un album à l'ancienne, (presque) jusqu'au bout. Peter Franco, l’un des quatre ingénieurs, a lui-même transporté en voiture le master de l’album du Henson Studio B, de Los Angeles, à Portland, où il devait être masterisé. Témoignage : « Quatre années en studio, c’était fou. A la fin quand on a fini de mixer, il était donc hors de question de perdre de vue le master . Si les bandes se perdaient, je pense que j’aurais changé de nom et que je serais devenu instructeur de plongée au Costa Rica. Chaque bande était unique et chaque mix était unique. Il n’y en avait qu’un seul existant dans le coffre de la voiture ».
- Le micro dans lequel chante Todd Edwards sur la chanson "Fragments of Time" a connue la douce voix de Frank Sinatra. Un délire de musicien, représentatif du luxe qu'a constitué la confection méticulleuse de l'album.
- A la base, ils auraient voulu que toutes les chansons constituent une seule et même piste. Ce qui rappelle, évidemment, plus ou moins la structure de leur "Alive 2007".
- Pour la promo, 8 épisodes ont été publiés sur le site officiel de l'album, qui présentaient des interviews d'artistes ayant participé aux voix du disque. Les vidéos ont été publiés chaque semaine avant le lancement de l'album. Toutes les stars de l'album apparaissent dans la série, à l'exception de Casablancas ("Instant Crush"). Mordorer ouvre la série, Paul Williams la ferme.

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- Comment enchainer sur un succès aussi monstrueux et inédit que "The Dark Side on the Moon" ? Voici comment se sont passées les sessions pendant un premier temps selon l'ingénieur du son Brian Humphries, au cours d'une interview de 2014 : « Il y avait des jours où nous ne faisions rien. Je ne pense pas qu'ils savaient ce qu'ils voulaient faire. Nous avions un jeu de fléchettes et une carabine à air comprimé et nous jouions à ces jeux de mots, nous nous asseyions, nous nous saoulions, rentrions à la maison et revenions le lendemain. C'est tout ce que nous faisions jusqu'à ce que tout à coup, tout se mette en place. " Le déclic ? Les fameuses quatre notes évocatrices de Gilmour...
- Bien sûr, l'album est hanté par Syd Barett. Une légende connue, mais véridique, atteste que l'ancien leader du groupe, le fondateur de toute l'aventure, l'homme ayant quitté le navire mentalement il y a sept ans, a débarqué dans le studio sans prévenir personne. Ni Nick Mason, ni Roger Waters ne le reconnaitra : on est passés du jeune brun ténébreux à un chauve obèse... Quand Wright et Gilmour leur apprendra qui est cette personne, Waters s'effrondrera en sanglots. Ils déjeuneront ensemble ; lorsque Mason lui pose la question de ce qu'il devient, celui-ci répondra en évoquant des problèmes de réfrigérateur. Il dira également de "Shine on you Crazy Diamond", alors en mixage, qu'il trouvait ça vieillot, ne se doutant pas une seconde de qui ce morceau fleuve s'inspirait. Encore aujourd'hui, les membres du groupe n'en reviennent pas qu'il soit arrivé pile durant ces sessions, d'autant plus que c'était la dernière fois qu'ils se voyaient... Barett est mort en 2006, dans la discrétion la plus totale. Il constitue donc le premier membre décédé du groupe.
- C'est quand même sur ce disque qu'on trouve l'unique chanson non-chantée par un membre du groupe ! Sur "Have a Cigar", sans doute le morceau évoquant le plus "professionellement" le groupe, c'est Roy Harper qui se tient au micro, ce que Waters avouera finalement regretter (mais bon, c'est l'égo de Waters hein). Chanteur pour plus de 22 albums, il a été déclaré comme une référence pour des artistes aussi divers que Kate Bush, Led Zeppellin ou Ian Anderson (Jethro Thull) ! Ses compositions fleuves, caractérisées par un jeu complexe de guitare, continuent de nourrir des tournées. Par contre, il a été accusé de pédophilie en 2013 ; il a été acquitté de deux chefs d'accusation, les trois autres ont été abandonnées.