Films qui m'ennuient profondément: Plus grandes déceptions.
Ah bailler aux corneilles? oui, vraiment...Au sens littéral du terme...Je m'aperçois qu'il y a quand même trois films de Christopher Nolan dans ce top 10!
10 films
créee il y a 2 mois · modifiée il y a environ 2 moisA.I. Intelligence Artificielle (2001)
A.I. Artificial Intelligence
2 h 26 min. Sortie : 24 octobre 2001 (France). Science-fiction, Fantastique
Film de Steven Spielberg
Starbeurk a mis 3/10 et a écrit une critique.
Annotation :
AI est une terrible déception : une vision très désuète et datée du "futur".
Steven Spielberg réalise ici son roman de science-fiction sentimental mais la vérité c'est que ce film Intelligence Artificielle AI est une terrible déception : une vision très désuète et datée du "futur". C’est l’histoire d’un enfant-robot, programmé pour aimer sa mère adoptive. Abandonné par elle, il s’enfuit avec Gigolo Joe , un robot-loueur lui aussi en cavale après avoir eu connaissance du meurtre d’un de ses clients dans une chambre d’hôtel.
La pauvre intelligence artificielle est orpheline du temps. En tout cas, l'idée même du robot comme avatar de l'existence future est à peu près aussi avant-gardiste que les anneaux olympiques fixés entre deux étages de la tour Eiffel! C'est dire le concept cliché et foireux!
D'autant plus que problème, elle a depuis été rendue obsolète par la biotechnologie, le clonage, le génome humain. Quant au mobilier, aux décors, aux installations et aux équipements : euh, futuriste ? Décor blanc crème, chariots à linge, escaliers circulaires groovy : très Stanley Kubrick. Et que voit-on filer à travers la campagne verdoyante sinon la voiture "futuriste" la plus dégueulasse que j'aie jamais vue sur grand écran - avec trois roues ! Deux à l'avant et une à l'arrière !
Ensuite, il y a le jeu des acteurs. Le pauvre Jude Law fait de son mieux dans le rôle de Joe, le cyber-joyeux garçon maquillé pour avoir l'air brillant et bizarre, mais il est affublé de nombreux maniérismes irritants, comme tourner la tête pour créer sa propre bande-son de musique romantique, sortant, vraisemblablement, d'un orifice caché.
Haley Joel Osment est un enfant Spielberg par excellence, une fois de plus avec sa petite voix minuscule et calme. Mais autant dans 6ème sens ça passe mais pas ici. Tout le film je voulait le réveiller et le secouer pour finalement laisser tomber (à quoi bon?).
Le film est d'une longueur abyssale. je me demande si à ce propos Spielberg n'a pas voulu battre Kubrick et son 2001 l'Odyssée de l'espace, sur ce point précis. Mais il échoue là encore , Kubrick avait au moins le mérite de flatter la rétine et les oreilles au moins durant la première heure de son film.
Donc que retenir? Ce film est une vrai purge que même les décors et la mise en scène n'arrivent pas à sauver.
Interstellar (2014)
2 h 49 min. Sortie : 5 novembre 2014. Science-fiction, Drame, Aventure
Film de Christopher Nolan
Starbeurk a mis 3/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Complètement dingue et burlesque. La science fiction au service du psychédélisme, c'est mon ressenti.
Ce film ne m'a pas fait aimé Christopher Nolan , loin de là.
Souffrant en plus de la comparaison avec Gravity que j'ai beaucoup apprécié, ce film n'évite pas hélas, les écueils de la surenchère et des situations plus dingues les unes que les autres à un point tel que ce film n'a vraiment aucun sens. Christopher Nolan nous livre une oeuvre complétement à côté de la plaque et sans aucun ressort. Et Puis, qu'est ce que c'est long! Quel Mic Mac!
A la fin du film j'ai eu la même sensation que SAT WARS 9 L'ascension de Skywalker , à savoir que les scénaristes sont vraiment nuls et que ce film n'explique jamais comment on va du point A au point B.
Ce film est un désastre que l'aspect graphique et les effets spéciaux beaucoup moins bien que Gravity ( oui, je sais c'est lourd de toujours faire la comparaison) n'arrivent pas à réhausser la qualité et chose plus grave l'intérêt.
Que l'on m'explique : Quel est l'intérêt de ce film qui n'a ni queue ni tête?
Quel philosophie? Quel message? Quel futur?
Si le but , c'est que chacun s'approprie le message qu'il RESSENT, n'est pas Kubrick qui veut...
Interstellar , raconte l'histoire d'astronautes qui se rendent à l'autre bout de la galaxie pour trouver un nouveau foyer pour remplacer la planète natale de l'humanité, qui a été spoliée. Il est frénétiquement chargé et assourdissant. La musique tonitruante augmente superficiellement le niveau d'excitation de scènes qui, autrement, ne susciteraient pas d'enthousiasme. On y voit des personnages qui se racontent des histoires pendant près de trois heures, et certains d'entre eux n'ont pas vraiment de caractère : ils sont les porte-parole du jargon technologique et du débat philosophique. Et malgré tout l'activisme du réalisateur en faveur du tournage en pellicule, la beauté tactile des textures 35 mm et 65 mm du film n'est pas assortie d'un sens de la composition. La caméra raconte rarement l'histoire dans les films de Nolan. Elle illustre plus souvent le scénario, et il y a des moments dans celui-ci où j'ai eu l'impression de regarder un pilote d'une série. C'est dire le navet que représente ce film.
Il fait partie sans hésitation de mon top 10 des films les plus ennuyeux que j'ai visionné ( en compagnie de deux autres films de notre cher Christopher Nolan).
The Two Jakes - Piège pour un privé (1990)
The Two Jakes
2 h 18 min. Sortie : 29 mai 1991 (France). Drame, Policier, Thriller
Film de Jack Nicholson
Starbeurk a mis 4/10 et a écrit une critique.
Annotation :
à bailler d'ennui...
à bailler d'ennui...
A voir à la place: China Town ou The Irish Man, voir un épisode de Columbo!
Dunkerque (2017)
Dunkirk
1 h 46 min. Sortie : 19 juillet 2017. Action, Drame, Guerre
Film de Christopher Nolan
Starbeurk a mis 4/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Plus Superficiel, tu meures...
a voir à la place: Il faut sauver le soldat Ryan.
Asteroid City (2023)
1 h 44 min. Sortie : 21 juin 2023 (France). Comédie dramatique, Science-fiction
Film de Wes Anderson
Starbeurk a mis 4/10 et a écrit une critique.
Annotation :
La stylisation se fait au détriment de la crédibilité émotionnelle.
Je n’ai pas besoin d'écrire que les films de Wes Anderson sont extrêmement stylisés, malheureusement sa stylisation se fait au détriment de la crédibilité émotionnelle. C’est une question de goût et en ce qui me concerne, « Asteroid City » ne déroge pas à la règle.
Ce film s’ouvre dans un noir et blanc éclatant et un format Academy carré, sous la forme d’un documentaire télévisé, vers 1955, aux États-Unis d’Amérique. Le faux documentaire est raconté par un Bryan Cranston bien habillé.
Si cela me semble difficile à suivre (déjà !), il faut reconnaitre que ce nouveau film d'Anderson est ingénieusement conçu par l'imbrication de récits multiples. L'histoire se déroule sur un site reculé de crash de météorite dans l'Ouest, abritant une sorte de camp spatial. L'endroit est, comme c'est souvent le cas pour tous les films d'Anderson, magnifique sur le plan géographique et géologique (l'orange du désert et le ciel bleu sans nuages ) ainsi qu'en termes d'agencement et de conception des bâtiments. Aucun des détails, du texte sur la devanture du restaurant aux présentoirs des distributeurs automatiques, n'est superflu.
Le camp spatial organisé par cette petite ville est un rassemblement de plusieurs personnes doués pour les études dont les inventions futuristes. La facilité avec laquelle Anderson rassemble les personnages et leurs traits étranges dans un récit qui ne faiblit jamais (le film ne cesse de pétiller et de vibrer tout au long de ses 105 minutes de durée) est à saluer.
Toute l’action du film se concentre finalement sur cette question banale et pourtant dévorante : « Quel est le sens de la vie ? ».
Bien sûr, les personnages du film ne formulent pas toujours cette question aussi clairement.
« Asteroid City » dépeint une galerie de personnages aux visages divers, qui interprètent l’art et la vie et c'est ...tout.
Oui, il ne se passe pas grand chose et c'est là que le bas blesse. Autant d'acteurs de renom ( bravo pour le casting!) pour juste en arriver là, c'est décevant, extrêmement décevant.
Du coup j'en suis arrivé à me dire que visionner un film publicitaire et de promotion d'1h45 , il n' y a qu'un pas. Stylisation plus casting branché = Publicité et donc recettes! Wes Anderson l'a fait.
Le Prestige (2006)
The Prestige
2 h 10 min. Sortie : 15 novembre 2006 (France). Drame, Thriller
Film de Christopher Nolan
Starbeurk a mis 4/10.
2001 : L'Odyssée de l'espace (1968)
2001: A Space Odyssey
2 h 40 min. Sortie : 27 septembre 1968 (France). Aventure, Science-fiction
Film de Stanley Kubrick
Starbeurk a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
2001 restera à jamais un documentaire trop long (lent).
Le génie de Stanley Kubrick ne réside pas dans l'ampleur de son travail dans « 2001, l'Odyssée de l'espace », mais dans son infime efficacité. C'est l'œuvre d'un artiste si sublimement sûr de lui qu'il n'inclut aucun plan dont le seul but serait de retenir notre attention. Il réduit chaque scène à son essence et la laisse à l'écran suffisamment longtemps pour que nous puissions la contempler, l'habiter dans notre imagination. « 2001 » ne cherche pas à nous faire vibrer, mais à susciter notre émerveillement.
Le film de Kubrick est presque unique en ce sens où il met en valeur la musique en l'associant à ses images.
Malheureusement le film a de nombreux défauts ( je sais je vais en faire hurler certains!).
Le film n'a pas une narration claire et ne délivre pas les indices que personnellement je suis en droit d'attendre. Les séquences finales, où l'astronaute se retrouve inexplicablement dans une chambre quelque part au-delà de Jupiter, est trop déconcertante et surtout pas assez expliqué ( vous connaissez le syndrome de Lost? C'est comme ça et pas autrement!).
Il ne faut pas vivre ce plan comme tout bon divertissement qui se respecte, mais à nous tenir à l'écart comme le ferait un philosophe, et à y réfléchir. Donc, c'est à moi d'y réfléchir, sans indices, et sans éléments de scénario! Oui mais voilà c'est la que le bas blesse, car désolé, un film doit avoir un scénario nous expliquant le trajet du point A au point B sinon c'est que le scénario est complètement pété et que l'histoire en ce sens reste inachevée.
Par exemple, Il n’y a jamais d’explication sur l’autre race qui aurait quitté les monolithes et fourni la porte des étoiles et la chambre à coucher. Kubrick a échoué à créer des extraterrestres plausibles.
En plus de ça « 2001, l’Odyssée de l’espace » est à bien des égards un film muet.
Le film crée ses effets essentiellement à partir d'images et de musique. Il est méditatif. Il ne s'adresse pas à nous, mais cherche à nous inspirer, à nous épanouir. Aucun détail important n'a vieilli, les effets spéciaux sont plus convaincants, peut-être, que les effets plus sophistiqués des films ultérieurs, car il semble plus plausible, plus proche d'images documentaires que d'éléments d'une histoire. Mais voilà, encore une fois, au risque de me répéter je ne vais pas voir un film comme on va voir un documentaire.
Que c'est lent, terriblement lent...
Star Wars - Épisode II : L'Attaque des clones (2002)
Star Wars: Episode II - Attack of the Clones
2 h 22 min. Sortie : 17 mai 2002 (France). Science-fiction, Action, Aventure
Film de George Lucas
Starbeurk a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Le moins aimé de la prélogie mais où fourmillent des univers et des imaginaires incroyables...
deux voir trois moments sont bien foutus: la poursuite dans coruscant, la poursuite dans le champs d'astéroïde, la scène finale avec les vaisseaux de l'empire . Lucas a le don de développer des univers incroyables! Grâce lui soit rendu pour cela. De plus ce film est bien meilleur si on le regarde dans la prélogie chronologiquement. Clône Wars également m' a davantage fait apprécié l'Attaque des Clônes C'est la voix de Yoda à la fin du film qui nous réveille:" LA GUERRE DES CLÔNES VIENT DE COMMENCER" qui m' a donné envie de regarder Clône Wars. NATHALIE PORTMAN est toujours aussi froide et que dire du pauvre HAYDEN CHRISTIANSEN paumé de chez paumé comme une boule dans un jeu de quille...Navrant. On n'en regretterait presque les dialogues entre QUI GON JIN et JAR JAR! LUCAS a survolé l'histoire , les dialogues et le sénario il clame à tout le monde :" j'ai une histoire à raconter du point de vue des jedi et je resterai fidèle à cette idée" Ok mais quelquefois ressentir la force d'une idée est plus essentiel que l'idée elle-même. Ici, on ne compte plus les scènes explicatives avec des dialogues à coté de la plaque. La réalisation est molle, sans relief… Bref Lucas a un peu foiré ce film, cela arrive, et puis voilà. Et pourtant, la matière est là même si les effets spéciaux ont pas mal vieilli...On passe un bon moment malgré tout surtout à la fin quand on voit Yoda se battre contre le comte DOKU!
eXistenZ (1999)
1 h 37 min. Sortie : 14 avril 1999. Épouvante-Horreur, Science-fiction, Thriller
Film de David Cronenberg
Signes (2002)
Signs
1 h 46 min. Sortie : 16 octobre 2002 (France). Drame, Fantastique, Science-fiction
Film de M. Night Shyamalan