Films (re)vus en 2015

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11/01/15 (20h00)
VOST

Fin correcte et logique pour Hello Ladies, même si ça reste très prévisible et sans ambition. J'aurais préféré voir ça en format série cependant... Enfin bon, pas grand chose à dire. A voir pour ceux qui ont aimé la série, c'est du même niveau.

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12/01/15 (19h45)
(cinéma) VOST

C'est énergique, dynamique, rythmé, parfois jouissif. La scène de l'appartement est sensationnelle (comme la dernière demi-heure). Manque peut être à ce polar SK survolté une dimension plus profonde si ce n'est un niveau encore supérieur dans l'action. Bon, mais pas mémorable.

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13/01/14 (18h00)
(cinéma) VOST

Non dénué de défauts, ce thriller théâtral sur la lutte des classes est une franche réussite d'écriture et d'interprétations. Intelligent dans sa volonté de parler de notre société, mais parfois beaucoup moins dans sa narration, avec une première partie plus que dispensable. Une fois dans le pub (lieu de la pièce de théâtre original), ça devient plutôt bon. Un "La Crème de la Crème" d'outre-manche plus sérieux et subversif mais moins subtil, peut-être.

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14/01/15 (20h00)
(cinéma) VF

Bon, la séance était censée être en VOST mais finalement ce fut en VF. Sans parler de Whiplash dans la salle voisine qui nous a fait profiter de la bande-son de la scène finale.
Sinon Yonebayashi confirme le bien que l'on pouvait penser de lui : contrairement à Goro, le "jeune" réalisateur de Ghibli démontre une vraie maîtrise de son sujet et surtout une identité propre. On retrouve ainsi le thème de l'enfant solitaire (Sho dans Arrietty, Anna dans Marnie) qui trouve une lueur d'espoir face à une manifestation fantastique. Malheureusement, si "Souvenirs de Marnie" surprend par sa maturité - notamment dans son écriture, avec certains dialogues très durs, il brille beaucoup moins par sa subtilité, bien moins fin dans sa narration que les pères fondateurs du Studio. Il y a beaucoup de choses très bien (la première demi-heure et superbe et le message final plutôt bien amené), mais aussi quelques lacunes qui empêchent "Souvenirs de Marnie" de se hisser aux côtés des chefs d'oeuvres de Ghibli. Un peu anecdotique, en espérant que ça ne soit pas le dernier.
(par contre l'animation est magnifique, comme d'hab')

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19/01/14 (18h00)
(cinéma) VF

Bon, c'est pas catastrophique, mais pas transcendant non plus. La photo est très belle, de même que toute l'exposition, mais le film se crash dans les scènes de tension, vulgaires copier / coller du premier film. Intéressant de par son changement de contexte, inutile dans la forme.

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20/01/14 (17h00)
(cinéma) VF 3D

Je sais pas vraiment quoi en penser. Autant visuellement, je trouve que Ridley s'en sort toujours aussi bien, autant plein de petites choses me gênent. Y a plein de bonnes idées (la démystification des plaies d'Egypte, l'apparence de Dieu, l'ambiguïté morale de Moïse et de Dieu...) et en même temps plein de trucs ridicules (toute la dernière partie, la plupart des seconds rôles, les raccourcis narratifs...). J'attends de voir la version longue, apparemment bien plus longue (on parle de 3h30), ça avait marché à merveille pour Kingdom of Heaven, alors pourquoi pas.

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22/01/15 (19h10)
(cinéma) VOST

Voir critique.

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28/01/15 (20h40)
VOST

Pendant tout le film j'ai pas arrêté de penser à ce qu'il aurait pu être dans sa version longue originale de 2h30. C'est pas trop mal, le casting est bon, mais le rythme est carrément mal foutu, ou trop lent ou trop rapide, ça sonne faux et je ne me suis pas senti impliqué une seule seconde par le scénario. Ça reste très bien mis en scène et l'ambiance posée préfigure un grand cinéaste en devenir.

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01/02/15 (21h45)
(cinéma) VOST

Préféré à Into the Wild, préféré à Dallas Buyers Club. C'est assez sobre, très juste émotionnellement. Bien sur, Vallée n'évite pas les lieux communs, et Wild n'est pas très original : mais ce parcours mental sur fond de road movie dans la nature est une réussite formelle indéniable. Casting absolument parfait, séquences d'une rare poésie, bande-originale superbe (faut dire que dès que El Condor Pasa est ton thème musical, tu prends pas beaucoup de risques). Belle surprise au regard des avis mitigés.

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02/02/15 (22h45)
VOST

J'me suis bien marré. Le film souffre de sa réputation, mais j'ai bien rigolé à plusieurs vannes bien lourdes, sans oublier les acteurs survoltés, à commencer par James Franco et Randall Park (révélation du film). Je pense que le film aurait beaucoup gagné à s'intéresser encore plus au lien entre USA et Corée du Nord (dictature des médias / dictature militaire, société du faux et du mensonge dans les deux cas), thématique à peine effleurée mais plutôt courageuse (bien plus que l'idée de l'assassinat de Kim Jong-Un), dommage que la fin très gentillette réduise à néant cette ambition bienvenue. Meilleur que This is the End et Nos Pires Voisins en tout cas;

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03/02/15 (20h15)
(cinéma) VOST

JC Chandor traite du rêve américain sans trop d'originalité dans la forme si ce n'est les ambitions de son héros, et les moyens qu'il utilise pour parvenir à ses fins. C'est propre, d'une intelligence remarquable et surtout d'une rare maîtrise. Sans livrer un film mémorable, Chandor prouve une nouvelle fois qu'il est un brillant directeur d'acteurs (Oscar Isaac est fantastique) et surtout qu'il sait à merveille intégrer de sa patte des microcosmes étonnant : la finance dans Margin Call, un voilier dans All is Lost, des gangsters dans A Most Violent Year. En attendant avec impatience la prochaine étape.

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05/02/15 (19h30)
(cinéma) VOST 3D

Les Wachowski ont cultivé le mauvais goût en Art, et ça on ne peut pas leur reprocher : la direction artistique de Jupiter Ascending est sublime, les décors, effets spéciaux et simples accessoires regorgent d'idées originales, et ça se ressent d'ailleurs dans le scénario, plutôt complexe et novateur pour un tel blockbuster. Mais ça s'arrête là. Trop dense pour passionner, trop formaté dans sa réalisation pour surprendre et se démarquer, trop superficiel dans ses personnages pour leur donner un consistance - aucun développement n'est mené, même pour les principaux - avec en plus un montage et une construction catastrophiques surement dues à un charcutage des producteurs, on se retrouve face à un produit incohérent et brouillon, à mille lieux de la hauteur de son ambition. Le nouveau John Carter.

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08/02/15 (19h30)
(cinéma) VOST

Benedict Cumberbatch est excellent, le reste du casting aussi. C'est loin d'être ennuyeux, techniquement y a pas grand chose à dire... mais les problèmes d'écritures (superpositions de temporalités et d'intrigues différentes) viennent gâcher ce "biopic académique" pourtant bien parti. "Imitation Game" ne révolutionne pas le genre, certes, mais il reste globalement maîtrisé dans la mesure du possible. Un bon film, peut-être stigmatisé à cause de ses nominations aux Oscars, mais qui est loin d'être aussi inintéressant que certains voudraient le faire croire. Mérite le coup d’œil. Rien que pour la solidité des acteurs.

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08/02/15 (21h40)
(cinéma) VOST

C'est jouissif. Plutôt bien foutu formellement, les acteurs sont excellents, les sketchs variés et tous équilibrés (avec un ou deux vraiment au-dessus - dans le dernier qui est une vraie pépite), enfin bref : drôle, mal élevé, maîtrisé, et plutôt intelligent dans sa satire grinçante de l'ordre établi, qu'il s'agisse de l'administration ou des inégalités des classes. A voir absolument.

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09/02/15 (22h00)
(cinéma) VOST

Tout le monde est gentil, tout le monde est souriant, tout est tendre et doucement niais. Même le casting est pas si extraordinaire que ça, Eddie Redmayne livre une performance honnête mais de là à crier au génie... par contre, niveau réalisation, c'est pas très réussi. Effets de style au mieux déjà-vu, au pire ratés, sans parler de l'atmosphère bubble gum bien lourde dont transpire le film. "Immitation Game" a au moins le mérite d'évoquer l'impact des découvertes de son personnage. Ici c'est juste une romance très balisée, avec pour seule(s) originalité(s) d'être inspirée d'une histoire vraie et d'avoir un vague fond métaphysique.

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10/02/15 (18h00)
(cinéma) VOST

6 / 7, passera peut-être à 7 suivant la façon dont le film évolue dans mon esprit. C'est très maîtrisé, y a des plans vraiment géniaux (le double-panoramique, c'est excellent), et rien que le pitch de base est très intéressant (ça fait du bien des idées de concept de films d'horreur aujourd'hui ! ça change des fantômes / exorcismes / zombies, rayez la mention inutile). Et même si le fond est assez grossier et développé aussi subtilement qu'un bulldozer, y a des beaux moments de tensions et c'est surement l'un des meilleurs film d'épouvante que je vois depuis un moment. Qui ne s'appuie pas sur des jump scares débiles, hallelujah !

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10/02/15 (20h20)
(cinéma) VOST

La performance de Michael Fassbender est bouleversante, c'est vraiment l'un des meilleurs acteurs en activité. Pour le reste, un film assez intéressant sur pas mal de points (surtout par la nature du personnage de Jon), mais qui manque clairement de folie là où le sujet et le côté psyché de l'ensemble l'aurait mérité. Pas dégueulasse, mais oubliable alors que la qualité de son casting aurait pu lui permettre de faire beaucoup mieux.

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11/02/15 (19h15)
(cinéma) VOST

Visages difformes, défigurés, grimaçants, filmés par la caméra flottante de Guerman dans ce déluge d'images cauchemardesques, traumatisantes. On avance dans ce chaos sanglant, répugnant, où les macchabées côtoient les vivants - dans cet univers glauque et poétique, allégorie de la religion, satire de l'obscurantisme qui effraie autant qu'elle interroge. Projet fleuve aussi démesuré qu'il n'est pas destiné à tout le monde, situé entre du Bela Tarr et du Tarkovski, c'est pourtant probablement du jamais vu dans l'histoire du cinéma. Monumental.

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15/02/15 (20h15)
VOST

Admiratif de la mise en scène. Le reste m'a laissé plus ou moins froids. PTA a le mérite de tenter des choses desquelles il n'est pas coutumier mais "Punch-Drunk Love" manque de souffle, ce même ingrédient qui faisait toute la grandeur des autres volets de sa filmographie. Curieux objet mais loin d'être le meilleur film de son réalisateur.

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16/02/15 (20h30)
(cinéma) VF

C'est du cinéma très tendre, tout en douceur, en effets assez simples, mais Rouve filme à merveille ces personnages, leurs relations, proposant au passage une fresque familiale inter-générationnelle, mélange parfait du désespoir d' "Amour", des questionnements de couple post-retraite doux-amers et un arc très juste sur le début de la vie active. On passe du rire aux larmes, du mariage en crise à la mélancolie des derniers jours - très belle surprise.

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22/02/15 (15h50)
(cinéma) 3D VF
Note : Avant-première

Malgré ma note, j'ai envie de défendre ce film (et l'augmenter à l'avenir, qui sait ?). Annaud a le mérite de revenir à du cinéma très classique dans sa forme, et qui manque énormément au paysage ciné actuel. De très beaux plans mais c'est le scénario qui pèche, pas très intéressant, bourré de lieux communs, sans parler de la fin un peu foireuse. Enfin bon, de belles choses, mais ce sera vite oublié. Pourtant j'ai bien apprécié ma séance, ce genre de film m'avait manqué, et ça fait plaisir de voir Annaud revenir à un cinéma qu'il semblait avoir abandonné depuis "Sept ans au Tibet".

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24/02/15 (16h35)
(cinéma) VOST

C'est jouissif de A à Z, la construction du récit est exemplaire, la mise en scène classe au possible. Vaughn aligne les références mais n'est jamais empoissonné par celles-ci. La scène de l'église, point d'orgue de l'action décomplexée à la limite de l'orgie cinématographique, est à cet égard une réussite à l'image du reste de "Kingsman" : nerveux, drôle, divertissant, juste assez ironique pour ne pas paraître hors sujet. Sans parler du casting canon. C'est peut-être un peu moins surprenant que "Kick-Ass", mais c'est définitivement l'un des meilleurs films de ce début 2015.

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25/02/15 (20h10)
(cinéma) VOST

(voir critique) Birdman n’est sans doutes pas le chef d’œuvre annoncé par certains, mais il ne démérite pas ses récompenses. Un film complet, excentrique et furieux, qui use de sa forme ambitieuse comme moteur narratif. Et voir un tel courage technique récompensé par les récompenses les plus prestigieuses d’Hollywood, c’est aussi inespéré qu’inattendu. Une magistrale leçon de cinéma – dans tous les sens du terme.

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26/02/15 (20h35)
(cinéma) VOST

Documentaire très réussi sur un sujet assez anodin. Polsky capte à merveille le sentiment d'une époque, et retranscris encore mieux les plus profonds caractères des personnages qu'il filme. C'est fluide, intelligent, pas tape à l’œil, et surtout très pédagogique, en abordant la Guerre Froide sous un angle assez unique.

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26/02/15 (22h05)
(cinéma) VOST

Sans doute le meilleur film de Dupieux, notamment dans sa construction : c'est moins confus, on sent une cohérence derrière cette avalanche d'absurde non-sens, mais c'est surtout la présence d'Alain Chabat qui donne à ce "Réalité" ses lettres de noblesse. Pour la première fois, Dupieux semble proposer un vrai film de cinéaste, l'accomplissement d'un style qu'il a su savamment cultiver. A voir comment il mûrira dans mon esprit.

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01/03/15 (10h10)
(revisionnage) VOST

Toujours aussi sublime. Dans la narration, dans l'écriture, dans la qualité des interprétations, mais surtout dans la mise en scène de PTA, véritable orfèvre qui donneà There Will Be Blood toute sa puissance, son intelligence - à la fois dans le fond et dans la forme. Sans aucun doute l'un des plus grands films des années 2000.

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01/03/15 (20h15)
VOST

Bon gros divertissement maîtrisé et bien foutu, même si ça ne m'a pas tant passionné que ça. Walter Hill donne une vraie personnalité eighties à son film (photo, BO...) et c'est vraiment ce que j'ai retenu des "Guerriers de la Nuit", ce côté retro-punk bien jouissif. Pas inoubliable mais très sympa.

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04/03/15 (20h35)
(cinéma) VOST

On ressort d’Inherent Vice esseulé. On enchaîne avec une aisance ébranlante des fous-rires de cinq minutes et un ennui poli devant une rythmique anormalement décousue. On est loin d’être face au meilleur film de son réalisateur, mais on en retiendra une chose très importante : loin de se reposer sur ses lauriers durement acquis, Paul Thomas Anderson expérimente, repousse ses frontières, adapte son style à des thématiques et à des effets autour desquels on ne l’aurait pas imaginé rôder. Brillement imparfait et parfaitement ridicule. Déjà culte.

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05/03/15 (19h45)
(cinéma) VOST

Chappie possède un sens du rythme impressionnant. Efficace et malin, le dernier né de Blomkamp surprend autant qu’il impressionne. Un zeste de tendresse artistique et émotionnelle qui se heurte à la rudesse du monde, barbare et sans pitié, trouvant son apogée dans certaines séquences exceptionnelles – le combat final, entre autres. Rien ne somme faux – jusqu’à la toute fin –, pas même la présence du groupe Die Antwoord au casting. Blomkamp semble avoir appris de ses erreurs, proposant un blockbuster de science-fiction singulier et futé, à bien des égards critiquable mais fatalement appréciable. C’est triste de devoir le préciser, mais ça ne court pourtant pas les rues.

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07/03/15 (20h20)
VOST

Thriller d'espionnage paranoïaque de haute voltige, "Les 3 jours du condor" s'inscrit parfaitement dans cet héritage cinématographique post-Watergate, remettant en question l'institution et la politique. Le récit est intelligent, sobre et minutieux, mais c'est surtout la conclusion très ambiguë et la photo sublime de Owen Roizman "so seventies" - qui prouve à quel point il est un grand chef op' - qu'on retiendra. Brillant mais peut-être un peu trop académique dans son traitement, malgré sa superbe texture.