Films visionnés - Mai 2024

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01.05.24 - Prime - VOST - Découverte

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02.05.24 - Prime - VOST - Découverte

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03.05.24 - BD - VOST - Révision

Ni tout à fait un film de Freda (réalisateur qui a claqué la porte avant la fin du tournage), ni tout à fait un film de Bava (chef op' qui a achevé le métrage), Les Vampires mixe l'univers des deux artistes sus-cités sans trouver son rythme, ni un véritable style. On y ressent néanmoins les prémices du giallo que Bava commencera à développer dans La Fille Qui En Savait Trop ainsi que l'amorce du cinéma gothique italien. Gianna Maria Canale est sublime tandis que Dario Michaelis joue comme une patate. Bref, une curiosité (très) bancale qui reste culte grâce à quelques trouvailles optiques et le fait qu'il soit considéré comme le premier long-métrage fantastique italien.

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04.05.24 - arte - Découverte

© 2023

Un chouette docu' qui passe en revue l'intégralité des films de la saga en les comparant aux faits de sociétés des époques où ils ont été tournés. Néanmoins, il vaut mieux avoir vu l'intégralité de la saga parce que ça spoile à tout va et sans aucune complaisance.

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04.05.24 - arte - VOST - Découverte

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04.05.24 - DVD - VOST - Révision

Une série B fauchée à l'image de celles qui étaient projetées dans les drive-in U.S durant les années 1950. Ici, le scénario mixe celui de The Xperiment Quatermass (premier film fantastique de la Hammer) à celui de The Blob, qui fit un triomphe commercial l'année précédente. L'intégralité du casting joue atrocement mal et les maquettes sont flagrantes. Restent les belles images de Mario Bava, dont une superbe éruption volcanique au tout début du film.

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05.05.24 - BD - VOST - Découverte

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05.05.24 - BD - VOST - Découverte

Première collaboration entre Risi et Gassman, cette pure comédie à l'italienne offre une chouette dose de bonne humeur malgré quelques lourdeurs étroitement liées au genre. Ettore Scola au scénario, Massimo Dallamano (qui deviendra célèbre en réalisant Mais... Qu'Avez-Vous Fait À Solange ?) à la photo et Gassman qui en fait des caisses nous embarquent au pays des arnaqueurs avec frénésie et drôlerie.

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06.05.24 - BD - VOST - Découverte

Imaginez qu'Andrea Arnold réalise un film en Irlande et vous obtiendrez The Quiet Girl, un pur bijou cinématographique où la quiétude et la sérénité prennent le pas sur la violence, aussi psychologique soit-elle. Les images sont magnifiques, le cast aussi et la dernière scène m'a faite pleurer comme une madeleine.

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09.05.24 - BD - VOST - Découverte

Les nuits fauves de Marcello, un journaliste à l'affut de potins superficiels dans un univers romain gangréné par la désillusion et de pitoyables festivités où le paraître et l'insincérité sont rois. C'est génialement filmé et souvent improvisé sous la férule d'un cinéaste au sommet de son art, le cast est formidable et certaines scènes sont devenus plus que mythiques. Avec la mort qui rôde inlassablement et la pureté (incarnée ici par une adolescente) qui se voit ignorée en faveur de la frivolité, Fellini signe un conte moderne et impitoyable qui n'a pas pris une ride tellement le fond est toujours autant d'actualité.

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09.05.24 - BD - Muet - Révision

Première expérimentation filmique en 16 mm du futur maestro dans le cadre d'une expo' estudiantine. 6 personnages animés vomissent suite à l'absorption d'une substance colorée alors qu'une sirène hurle inlassablement. Une boucle visuelle et sonore d'une minute, projetée à l'époque sur un écran-sculpture.

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09.05.24 - BD - VOST - Révision

4 minutes mixant prises de vue réelles et animation avec Peggy Lynch en seule et unique protagoniste. Un cauchemar où une jeune femme se voit hantée par les lettres de l'alphabet et finit par vomir du sang sur des draps blancs virginaux. Les débuts d'une idée chimérique et obsessionnelle que le cinéaste développera longuement dans certains de ses longs-métrages à venir.

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10.05.24 - DVD - Révision

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10.05.24 - BD - VOST - Révision

Réalisé avec le soutien financier de l'American Film Institute, The Grandmother contient déjà tous les prémices artistiques d'Eraserhead que Lynch commencera à tourner en 1972. Ici, le cinéaste aborde le difficile sujet de la maltraitance infantile avec ce garçonnet qui utilise des graines pour faire naître une grand-mère aimante. Un paisible refuge de courte durée car le cauchemar propre à la réalité reprend forcément le dessus. C'est sombre, affreusement pessimiste, mais aussi incroyablement créatif et poétique. Un must.

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10.05.24 - BD - VOST - Révision

Une expérience vidéo aussi absurde que drôle qui met en scène la future dame à la bûche de Twin Peaks dans le rôle d'une amputée en pleine réflexion et Lynch en infirmier incompétent. À découvrir...

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11.05.24 - BD - VOST - Révision

© 1976

Que dire à part ce que tout le monde sait déjà ?.... C'est cultissime, génial et complètement fou. Le pire cauchemar filmique de tous les temps où, paradoxalement, l'on ne prend que du plaisir en s'y plongeant de tout son soûl. Lynch 4ever ♡

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11.05.24 - BD - VOST - Découverte

Un très chouette documentaire où Lynch raconte la genèse et le tournage de son premier long-métrage, épaulé par Catherine Coulson (au téléphone) et de très rares images d'archives. Une aventure purement artisanale qui s'est étirée sur 5 ans (entre 1971 et 1976) avec une forme de DIY aussi volontaire qu'exceptionnelle.

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12.05.24 - BD - VOST - Révision

Formellement, c'est sublime. L'association David Lynch / Freddie Francis est jubilatoire. Le scénario est quant à lui un peu trop complaisant à mon goût, avec un axe étroitement ouvert pour le grand public. Lynch évite néanmoins certains écueils mais ne peut faire autrement que suivre le script et arborer certains clichés. Avec un autre travail d'écriture, le film aurait sûrement été un pur chef-d’œuvre intemporel. Lynch 4ever ♡

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13.05.24 - BD - VOST - Révision

Une œuvre qui a nécessité près de 4 ans de travail à son réalisateur et dont le projet lui a finalement échappé des mains. 40 ans plus tard, le film a terriblement mal vieilli et se visionne telle une coûteuse kitscherie eighties où un casting 5 étoiles se noient dans des décors quasi médiévaux. Restent le thème ultra classieux composé par Brian Eno et le féroce final où la très jeune Alicia Witt dézingue le gros méchant pustuleux.

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15.04.24 - DVD - VOST - Découverte

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16.05.24 - BD - VOST - Révision

En abordant le thème du voyeurisme, David Lynch réalise son film le plus hitchcockien. Mais en plus malsain, tordu et brutal... Face à deux tourtereaux trop curieux pour être honnêtes et un pervers aussi halluciné qu'hallucinant, Isabella Rossellini crève l'écran et offre une performance inoubliable.

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17.05.24 - BD - VOST - Révision

Road movie romantico-trash empli d'humour et de larmes, Wild at Heart est la libre adaptation d'un roman de Barry Gifford qui narre la cavale de deux tourtereaux fuyant une société au bord du gouffre. Consécration cannoise en 1990, l’œuvre est toujours aussi scotchante et viscérale. En un mot : culte.

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18.05.24 - BD - VOST - Révision

Bien qu'il soit le plus souvent (et très injustement) considéré comme une simple préquelle à la série, Fire Walk With Me est avant tout un IMMENSE film noir et cauchemardesque abordant avec une grande intelligence le difficile sujet de l'inceste. Incarnée par une Sheryl Lee en état de grâce et qui méritait largement ici l'Oscar de la meilleure actrice (c'est Emma Thompson qui reçut la récompense), la lycéenne Laura Palmer personnifie le mal-être adolescent dans toute son horreur et fuit la réalité par le biais du sexe, de la drogue et de l'alcool. Un motif toujours d'actualité au sein d'une œuvre qui n'a pas pris une ride et qui me fait toujours autant fondre en larmes malgré mes nombreux visionnages passés. Peut-être le film le plus sombre de Lynch, où l'humour est totalement absent (au contraire de la série) et au casting plus que parfait. 9,5/10.

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18.05.24 - BD - VOST - Révision

Un peu plus de 90 minutes de scènes inédites (ou rallongées) du long-métrage Twin Peaks où apparaît la plupart des personnages de la série. Une sorte de fan service inutile que Lynch a parfaitement bien fait d'écarter lors du montage final puisque cela n'apporte rien à l'intrigue. Néanmoins, la fascination nostalgique reste entière et The Missing Pieces apporte un pertinent plus au film. À mon humble avis, seules les hallucinantes scènes avec David Bowie auraient dû être incorporées dans le long-métrage. Peut-être aussi celles où Laura trouve un peu de sérénité au sein de la famille de Donna (Moira Kelly maîtrise par ailleurs bien mieux le personnage que Lara Flynn Boyle dans la série).
91 minutes de bonheur cinématographique, montées chronologiquement par rapport à la structure du film et permettant de replonger une nouvelle fois dans cet univers aussi singulier qu'inoubliable.

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18.05.24 - BD - VOST - Révision

Grâce à sa créative introduction où David Lynch interviewe la famille Palmer, Between Two Worlds est un exercice passionnant qui retombe malheureusement comme un soufflé dès que les comédiens quittent leur personnage pour s'auto-congratuler et dire tout le bien qu'ils pensent de Twin Peaks. Si l'exercice de départ s'était étendu, il aurait pu aborder le thème de l'inceste avec pertinence. En lieu et place, on apprend que tout le monde étaient merveilleux, talentueux, beaux, gentils, etc. etc. La routine promotionnelle, quoi.

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18.05.24 - BD - Muet - Révision

En moins d'une minute, David Lynch nous plonge dans un récit où la mort et l'étrangeté se lient au sein d'une énigme dont on aimerait bien évidemment connaître le dénouement. Un exercice réalisé pour fêter le centenaire du cinéma et qui trouve ici son magique paroxysme.

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18.05.24 - BD - VOST - Révision

Long-métrage compilant les premiers courts-métrages de Lynch entre 1966 et 1974 + Premonition Following an Evil Deed réalisé, quant à lui, en 1995.

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19.05.24 - BD - VOST - Révision

© 1996

Lost Highway reste certainement à mes yeux le long-métrage le mieux rédigé et structuré par David Lynch (aux côtés de son compère Barry Gifford, le "papa" de Perdita Durango et de Wild at Heart) qui s'est indéniablement inspiré ici de certains travaux de Freud et de la contexture du ruban de Möbius. Il ne restait plus qu'au cinéaste à embellir le fond par une forme parfaite qu'il n'arrivera jamais à égaler avec ses films suivants (Mulholland Drive inclus). Pour l'étudiante en psycho que je suis, Lost Highway est un chef-d’œuvre absolu où la passion des sentiments métamorphosent l'esprit et les comportements. Doté d'un casting hors-pair qui s'illustre au rythme d'une énième partition géniale de Badalamenti (qui croise ici les univers musicaux de David Bowie, Marilyn Manson, Rammstein, The Smashing Pumpkins ou encore Lou Reed -impossible par la suite d'écouter son fabuleux This Magic Moment sans penser à Patricia Arquette-), Lost Highway happe et tord l'âme sans ne jamais lâcher la pression tout en embarquant ses spectateurs au fin fond de la psyché d'un homme aussi possessif que névrosé. Du génie à l'état pur pour l'un des plus grands films de toute l'Histoire du cinéma.

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20.05.24 - BD - VOST - Révision

Amoureux du script rédigé par sa compagne qui narre le véritable voyage d'Alvin Straight, un vieil homme ayant traversé quelques États américains en tondeuse à gazon pour retrouver son frère, David Lynch pose un regard touchant sur les grands espaces, les paysages et les habitants d'une Amérique encore ancrée dans la culture des westerns. Avec un fil conducteur défilant à 5 km/h, des saynètes de rencontres s'enchaînent, toujours pleines de bon sens et de bons mots. Tel un prêcheur humaniste, Alvin fait également face à ses propres regrets dans un road movie singulier et profondément philanthrope. Un film à part dans la carrière du cinéaste qui reste néanmoins une réussite exemplaire de par la beauté des images et la chouette harmonie du casting. Quant à l'immense Harry Dean Stanton, il lui suffit d'une seule scène, d'un seul regard, pour faire chavirer nos cœurs. Intense et beau.

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21.05.24 - BD - VOST - Révision

Entre rêve et réalité, Lynch nous parle ici de destins brisés et d'illusions perdues. D'une manière abstraite merveilleusement bien rédigée, l'histoire de cette femme dévastée par sa propre culpabilité (et fantasmée dans son rêve) était d'abord le synopsis de la 3ème saison de Twin Peaks qui projetait d'embarquer le personnage d'Audrey Horne à Hollywood. Un Hollywood que Lynch nous fait découvrir possédé par la maffia et où les rêves de gloire se voient impitoyablement annihilés par la corruption. Pilote d'une série TV avortée, Mulholland Drive sortira finalement sous forme de long-métrage et deviendra culte avec de nouvelles scènes ajoutées et un final implacable. Naomi Watts y étale tout son talent et Angelo Badalamenti signe peut-être ici son meilleur score. Un GRAND film.