Gene Hackman - Mon Anthologie

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"Voici Miss Bonnie Parker. Je suis Clyde Barrow. Nous volons les banques." Provocant, fascinant, violent, intelligent, libre, captivant, poétique... Arthur Penn offre une magnifique et tragique histoire d'amour superbement mis en scène et interprété par un charismatique et magnétique duo.

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Avec La Mutinerie, Buzz Kulik nous emmène, durant 1h30, dans une prison d'Arizona pour y suivre une mutinerie cachant une évasion (ce que l'on sait depuis le début).
Il s'appui sur un très bon duo d'acteur (Gene Hackman mais surtout l'ancienne star NFL Jim Brown) ainsi que sur un cadre intéressant avec un vrai potentiel, que ce soit la prison (une vraie, avec des prisonniers comme figurants) ou l'Arizona et sa chaleur étouffante.
Si La Mutinerie n'est pas totalement marquant, il n'en reste pas moins un efficace film de prison, qui se suit sans désagrément, parfois violent, avec un suspense qui tient de bout en bout autour des aboutissements de la mutinerie. On appréciera aussi le rôle de Jim Brown, d'abord coincé dans la mutinerie puis devant faire face à de nombreux dilemmes, à commencer par la violence de ses camarades.

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Peu à peu, John Frankenheimer installe une mélancolie, une réflexion sur la vie et le poids du passé qui sublime Les Parachutistes arrivent.
Évidemment, il y a aussi les comédiens, le trio principal est immense à l'image d'un Burt Lancaster cassé par la vie. Tout n'est pas parfait, mais cette œuvre singulière a le mérite de surpasser son concept de base pour instaurer une émotion sincère ainsi qu'une atmosphère prenante d'un bout à l'autre, tout en nous envoyant dans une autre époque.

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Les Naufragés de L'Espace nous fait ressentir ce qu'est la peur, l'humain mais aussi l'immensité de l'Espace et son aspect effrayant, John Sturges sachant créer une atmosphère prenante, contemplative et intense, avec de formidables comédiens et une parfaite gestion du rythme et des personnages.

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En voilà un petit western sympathique à défaut d'être transcendant, mis en scène sous la forme d'une longue traque où le méchant n'est pas forcément celui que l'on croit. C'est, dans l'ensemble à l'exception de quelques longueurs, plutôt bien ficelé, avec de bons comédiens (Gene Hackman en salaud et un bon nombre de parfaites trognes de l'emploi) ainsi qu'un cadre plutôt sympathique et une bonne bande originale.

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Une petite leçon de mise en scène par William Friedkin qui nous immerge dans un New York froid et au coeur d'un grand trafic de drogue. Remarquable, nerveux et haletant de bout en bout, French Connection bénéficie aussi d'interprétations à la hauteur des personnages.

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L'Aventure du Poséidon sait prendre son temps pour bien placer ses enjeux et surtout présenter les personnages, pour mieux que l'on s'y intéresse et s'y attache. La première partie est vraiment intéressante, on découvre différents visages et facettes, il y a tout simplement de la vie, des mini-drames entre couple et tout un lot de personnages bien distincts, et l'oeuvre arrive aussi à être drôle par le détour de quelques dialogues. La partie catastrophe ne faibli pas, on est captivé devant un immense Gene Hackman en pasteur qui guide les autres passagers pour essayer de vivre. Les effets sont simples mais efficaces, ils ne sont pas abondants et privilégie les personnages, les conflits entre eux, et comment ils abordent une telle situation.

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Jerry Schatzberg offre avec L'Épouvantail un passionnant, émouvant et mélancolique road-movie, nous emmenant sur les routes avec deux formidables comédiens qui donnent vie à des personnages authentiques, et fort intéressants.

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Palme d'or au festival de Cannes 1974, Conversation Secrète, emmené par un Gene Hackman impressionnant de sobriété, nous immerge en plein cœur de la paranoïa humaine, mettant en avant une vision de la morale vacillante de l’Amérique. Entre rêve et réalité, trahison et amitié et au final aussi triste que cynique, Conversation Secrète bénéficie de la maestria de F. F. Coppola, malgré un manque de rythme et une atmosphère qui chute un peu à certains moments. (L’œuvre a été vu il y a plusieurs années et mériterait une nouvelle vision, ce qui sera forcément à venir).

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Si une suite à French Connection se justifiait, c'est tout de même dommage de perdre Friedkin ainsi que Roy Schreider (qui a aussi eu droit à son spin-off). Ici, on ne retrouve pas la maestria du premier, bien que Frankenheimer met tout cela efficacement en boite, malgré quelques décevants points scénaristiques (l'attardement sur le choc des cultures), et on prend plaisir à retrouver un mémorable Gene Hackman, notamment drogué ou en taule, qui voit son personnage s’épaissir, et c'est tant mieux.

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Arthur Penn s'approprie les codes du film noir comme il le faisait avec le western et livre une oeuvre sombre, tourmentée et fascinante avec une totale maîtrise, étudiant un Gene Hackman parfait et troublé entre sa vie privée et son enquête.

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C'est dommage, car le concept de Bite the Bullet est plutôt sympathique et intriguant, mais Richard Brooks ne parvient jamais à vraiment le sublimer. Les paysages sont magnifiques, quelques personnages sont intéressants et les comédiens très bons dans l'ensemble (en même temps, lorsqu'on a Gene Hackman et James Coburn dans la distribution), mais tout cela manque de tension, de puissance, de folie dans la mise en scène et même parfois d'intérêt, avec un rythme pas toujours très bien géré.

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En signant La Théorie des Dominos, Stanley Kramer propose un thriller parano de haute volée, portée par un grand Gene Hackman. Le scénario est simple et efficace, avec une parfaite mise en place de l'histoire où l'on découvre d'abord l'univers carcéral puis la réalité, qui peut être encore plus effrayante. La mise en scène est adéquate au sujet, capable de retranscrire toute la noirceur de l'âme humaine, et on est plongé au cœur de cette atmosphère mystérieuse et paranoïaque. Outre Hackman, l'ensemble du casting est remarquable, à l'image de Richard Widmark, Eli Wallach ou encore Edward Albert.

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En mettant en scène Il était une fois... La Légion, Dick Richards se lance dans le portrait d'une passionnante et dangereuse aventure mêlant histoire et archéologie où la légion étrangère se retrouve dans le dur et aride désert marocain. Le contexte est intéressant et bien exploité, on y découvre l'hostilité du peuple marocain face au pillage français, tout en étant dubitatif sur les offrandes de ces derniers. Les quelques failles de mises en scènes sont compensés par ces passionnantes thématiques, ainsi que par de remarquables comédiens, Gene Hackman en tête qui livre tout simplement une immense prestation.

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Richard Donner offre avec Superman un passionnant film de super-héros, sachant créer une ambiance prenante et aborder un ton premier degré plutôt intéressant, alors qu'il est bien appuyé par de très bons comédiens, Reeve, Brando et Gene Hackman en tête.

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Si cette suite ne parvient pas à garder le même niveau d'efficacité que le premier opus, elle reste tout de même assez plaisante à suivre, notamment grâce à une certaine efficacité ainsi qu'à de très bons comédiens qui rentrent parfaitement bien dans la peau des personnages.

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Véritable ode à la liberté politique et de pensée, "Reds" revient sur un épisode méconnu de l'histoire américaine. Tout en justesse et subtilité, Warren Beatty signe un récit aussi intelligent que bouleversant autour des convictions d'un homme à vouloir changer un système qu'il considère comme défectueux tout en le plaçant face à la vie et les dilemmes qui en découlent, notamment ceux sentimentaux.

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Arthur Penn ne se montre guère ambitieux avec Target mais signe-là un petit polar bien sympathique et efficace, porté par un impérial Gene Hackman et un jeune Matt Dillon arrivant à rendre leur relation attachante, et leur objectif captivant.

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Loin d'être une oeuvre majeure de Sidney Lumet, Power se laisse néanmoins agréablement regarder, avec un savoir-faire certain du réalisateur américain, ainsi que d'excellents comédiens qui savent faire oublier les quelques failles que l'on peut lui trouver.

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Le Grand Défi permet à David Anspaugh de mettre en scène une success story à l'américaine autour de l'univers du basket-ball, et propose une oeuvre attachante et plutôt mélancolique, où l'on suit un Gene Hackman mener , contre vent et marée, une jeune équipe vers les sommets.

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Ce dernier opus de la saga Superman façon Christopher Reeve est assez décevant, il n'y a aucune ambiance, c'est même parfois un peu ridicule, mou aussi et même les très bons comédiens ne parviennent pas à sauver ce dernier chapitre d'une saga plutôt sympathique dans son ensemble.

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Emmené par une excellente galerie de comédien, à commencer par Kevin Costner et Gene Hackman, Roger Donaldson propose avec No Way Out un thriller plutôt captivant, efficace et surout avec une ambiance plutôt prenante ainsi qu'un suspense tenant de bout en bout.

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Après Intérieurs et September, Woody Allen lorgne à nouveau sur Bergman et nous immerge dans la vie de cette femme qui va peu à peu se rendre compte de qui elle est et comment elle est perçu. D'une grande justesse et avec un fort soupçon de mélancolie, il livre une oeuvre captivante et étudie intelligemment ses personnages, tous bien interprétés mention à Mia Farrow et surtout Gena Rowlands.

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Alan Parker propose avec Mississippi Burning une passionnant et dure plongée dans une Amérique raciste où l'horreur du KKK est présente. Sublimés par de remarquables comédiens, l'oeuvre déborde de tension et de mystère, l'ambiance est prenante et immersive, et le propos n'est jamais traité avec lourdeur, bien au contraire même.

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Cette nouvelle adaptation du remarquable L'Enigme du Chicago Express de Richard Fleischer a, d'abord, le mérite de ne pas plagier l'original, Peter Hyams proposant une nouvelle et différente version, et ça fonctionne. Il signe un quasi huis clos qui ne manque ni d'intérêt, ni de tension, et qui est assez efficace et prenant. Tout est plutôt bien géré, que ce soit l'opposition entre les deux camps, les tueurs ou les personnages, il évite les explications inutiles et sait faire simple, pour mieux servir son récit. On notera aussi une bonne exploitation des paysages quand il y en a, qui sont tout simplement sublimes, tandis que Hyams démontre une bonne utilisation de l'espace, pour mieux gérer le rythme et l'action. Enfin, Gene Hackman est parfait, comme à son habitude et en particulier dans ce genre de rôle.

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Entre tueurs vieillissants, femmes avilies, atmosphère sombre, froide et crépusculaire, humour sarcastique ou encore démystification, Clint Eastwood livre un remarquable et inattendu western, avec un réalisme fort et des comédiens remarquables, évidemment dédié à Sergio et Don.

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Adaptation du best-seller de John Grisham, La Firme nous fait suivre Tom Cruise en jeune avocat fraîchement diplômé qui va vite douter de ses employeurs, alors que Pollack se montre efficace, sachant proposer une certaine tension et s'appuyer sur de très bons comédiens.

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Sans pour autant être réellement transcendante, cette version de la vie de Wyatt Earp reste vraiment plaisante à suivre, nous plongeant dans l'ouest américain suivre un homme dépassé par sa légende et bénéficiant de solides interprétations et d'une belle reconstitution.

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Mort ou Vif laisse un immense regret, le potentiel est là, cette histoire de duel est intéressante et potentiellement géniale, mais Sam Raimi commet quelques fausses notes derrière la caméra, peine à réellement instaurer une tension forte alors que l'écriture des dialogues laisse souvent à désirer. Heureusement que l'immense Gene Hackman, et dans une moindre mesure Sharon Stone et le jeune DiCaprio.

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Si le concept même du film de sous-marin me passionne, que ce soit pour l'aspect mer ou celui des relations entres les gradés, USS Alabama représente pourtant une légère déception. Les bonnes idées sont parfois écrasées par des personnages (trop) caricaturaux et un scénario jamais vraiment transcendant, que Scott sublime rarement, incapable d'y inclure sur une longue durée une réelle tension forte et ayant une trop forte tendance à pencher sa caméra. Dans le prestigieux casting, il n'y a quasiment que Gene Hackman à retenir, toujours impeccable.