LE CINEMA INDIEN: UNE PASSION!

Annotation :

En 1913, Dadasaheb Phalke, considéré comme le « père du cinéma indien », réalise et conçoit entièrement le premier film indien, Raja Harishchandra, un long-métrage historique en marathi. Les personnages féminins furent joués par des hommes - le cinéma étant une profession interdite aux femmes. Ce fut une adaptation librement inspiré du Mahabharata, grande épopée de la mythologie hindoue, qui est présenté à la presse et à quelques invités le 3 mai 1913. Le film, que son réalisateur emporte lui-même de village en village, connaît un énorme succès.

https://www.youtube.com/watch?v=3Zevm0Zjc-k&t

Annotation :

Ayodhyecha Raja est le premier film parlant en langue marathi. Le film est basé sur la figure légendaire du roi Harishchandra

Annotation :

Le film évoque des thèmes tels que l'intouchabilité, la dot, ou les professions héréditaires liées aux castes. Il s'inscrit dans la doctrine réformiste du Parti du Congrès de l'époque.

Annotation :

Le film relate l'affrontement entre Alexandre le Grand (dont Sikandar est le prénom persan) et le roi indien Pûru.

Annotation :

Cecil B. DeMille a décrit le film, dans une lettre au cinéaste, comme un "chef-d'œuvre de composition d'éclairage".

Annotation :

Ce film a consacré Guru Dutt et fait de lui un réalisateur qui compte. C’est à la fois un drame et une histoire très légère en particulier à travers les passages chantés.

Annotation :

Lorsque Satyajit Ray a démarré la production de La Complainte du sentier, il avait un peu plus de 30 ans et un bagage essentiellement cinéphile, gagné par des heures d'analyse dans les salles obscures et le soutien de Jean Renoir, qu'il a assisté sur le tournage de Le Fleuve. La découverte du Voleur de Bicyclette signé Vittorio De Sica, offrant un regard sans concession sur la misère humaine et lançant le néo-réalisme, l'a convaincu de passer derrière la caméra. Il n'imaginait pas que son projet, conçu en dehors des normes en vigueur dans le cinéma indien (composé uniquement de comédies musicales), l'occuperait trois années durant...

Satyajit Ray a choisi pour son premier film d'adapter un roman autobiographique de Bibhutibhushan Bandopadhyay, intitulé Pater Panchali. Il a contacté pour cela des producteurs, qui ont accepter de donner vie au projet à condition que le réalisateur passe le tournage en studio, accompagné de célébrités. Ray refusa et finança le film avec l'entièreté de ses fonds propres (et est allé jusqu'à revendre les bijoux de sa femme) et dénicha des acteurs amateurs. Il tourna uniquement le week-end, étant pris par son travail la semaine, jusqu'à ce qu'un an d'interruption menaça l'existence même du projet. La situation sera débloquée grâce à une intervention étrangère et par des fonds provenant du gouvernement bengali. Au total, cinq ans se seront écoulés entre l'écriture du scénario et la sortie du film.

Annotation :

Mother India est considéré par beaucoup comme l'équivalent indien de Autant en emporte le vent. Le film est une production titanesque, qui mit cinq ans à être réalisé, mais qui bénéficia du succès du précédent film de Mehboob Khan: Aan. Succès sans précédent dans l'histoire du cinéma indien, Mother India fut distribué internationalement, mais son triomphe ne s'est jamais démenti depuis sa projection dans les salles indiennes en 1957.

Mother India fut le premier film indien à être nominé aux Oscars dans la catégorie Meilleur film étranger, en 1958. C'est finalement Les Nuits de Cabiria de Federico Fellini qui remporta la statuette.

Mehboob Khan souhaitait donner le plus d'éclat possible à son film; et choisit de le tourner en couleur. Ne pouvant tourner avec le procédé Technicolor, le réalisateur dû opter pour un procédé différent appelé Gevacolor. Il envoya ses bobines à Londres où la pellicule fut traitée, afin que les couleurs se rapprochent le plus possible du Technicolor.

Annotation :

Ce film comporte de superbes poèmes mis en musique par S.D. Burman (à l'exception de Sar jo tera chakraye, composé par R.D. Burman), et les paroles sont écrites par le poète de langue ourdoue Sahir Ludhianvi. Ces chansons ne sont pas intégrées artificiellement à l'histoire, elles en font entièrement partie.

Le film fait partie de la liste des cent meilleurs films de tous les temps établie par le Time.

Annotation :

Adaptation cinématographique de la célèbre nouvelle bengalaise "Jalasghar" de Tarashankar Banerjee.
Il raconte les derniers jours d'un aristocrate, propriétaire terrien et mécène.

Annotation :

L'histoire légendaire de l'amour impossible de Salim, prince héritier du trône moghol, et d'Anarkali, esclave et danseuse à la cour, au XVIe siècle sous le règne du grand empereur Akbar. Cette histoire n’est attestée par aucune document historique. Elle a donné lieu à de nombreuses adaptations cinématographiques, c’est cette version qui la plus célèbre.

Le contexte historique, le règne d'Akbar réputé pour sa tolérance, permet au réalisateur de mettre en avant les valeurs de coopération et d'amitié entre les communautés en multipliant les scènes au cours desquelles l'empereur musulman prend part aux rites hindous et s'appuie sur des ministres rajpouts. Cependant K. Asif justifie qu'il y a un prix à payer pour quelques-uns, le bonheur du jeune couple, pour le bien du plus grand nombre, la sauvegarde de l'Empire.

Mughal-E-Azam est un film à gros budget. La pré-production s'est étalée sur plus de dix ans, la réalisation a pris cinq cents jours de tournage, les figurants se comptent par centaines. Pour des raisons de coût, le film ne comporte que deux scènes en couleur et sort en noir et blanc à 85 % en 1960. Plus de quarante ans plus tard le film a été remastérisé et colorisé, réalisant ainsi le souhait de son réalisateur et donnant toute leur splendeur aux décors et aux costumes. A cette occasion, le film a fait l'objet d'une nouvelle sortie en salle en 2004.

Annotation :

Le réalisateur Satyajit Ray était connu pour être au moins aussi perfectionniste que les plus grands méticuleux du 7ème art, que ce soit Kubrick ou Kurosawa. Il considérait cependant Charulata comme son film ayant le moins de défauts dans sa filmographie. Ainsi, il ne pensait pas pouvoir le réaliser autrement, et avançait en faire un identique s'il avait l'occasion de le refaire.

Annotation :

Le film est basé sur le personnage de Karna, préset dans le Mahabharata, texte sacré de l'hindouisme

Annotation :

Film culte réalisé par un réalisateur phare du 2e âge d'or de Bollywood

Annotation :

Un film indien de référence. Il a introduit à Bollywood le genre de la romance adolescentes avec en toile de fond un affrontement entre riches et pauvres. De nombreux films se sont inspirés de l’intrigue dans les années suivantes.
Indiatimes Movies classe Bobby parmi les « 25 meilleurs films de Bollywood ».
Il est l’un des 20 films indiens ayant généré les plus gros revenus de tous les temps.
« Il y avait une idée fausse selon laquelle le film avait été fait pour me lancer en tant qu'acteur. Le film a été fait pour payer les dettes de Mera Naam Joker. Papa voulait faire une histoire d'amour d'adolescent et il n'avait pas d'argent pour faire jouer Rajesh Khanna dans le film » (Rishi Kapoor).

Annotation :

Roti Kapada Aur Makaan veut dire : Nourriture, vêtements et abri. Ce titre du film fait référence à une expression évoquant les nécessités de la vie, popularisée à la fin des années 1960 par l'ancienne Première ministre Indira Gandhi, à la veille des élections générales de 1967.

Annotation :

Dans un climat politique ultra tendu en Inde (répression d’Indira Gandhi), émerge un nouveau type de héros : un homme en colère campé ici par Amitabh Bachchan. Deewaar est un film culte. Il a fait de Bachchan ce qu’il est devenu. Ce film a été perçu comme un film d’action alors qu’il n’y a qu’une scène de combat. Pour Yash Chopra c'est avant tout un drame familial. Yash Chopra est un réalisateur très romantique, aimant les beaux paysages, etc. Les producteurs n'étaient pas sûrs qu’il accepte de réaliser Deewaar, un film dur. Mais Chopra a apporté sa touche personnelle dedans. Par exemple, quand AB braque un revolver avec un regard intense. Yash dérive la caméra vers des fleurs. AB lui a dit : « ça n’a pas de sens, c’est une scène violente ». Mais Yash a répondu : « c’est beau ».

Annotation :

Un véritable succès au box office indien, le film est resté plusieurs années à l'affiche. Il s'agit d'un film hommage aux westerns.

Annotation :

S'inspire librement du conte Ali Baba et les 40 voleurs.

Annotation :

Sadgati est un téléfilm hindi, basé sur une nouvelle éponyme de Munshi Premchand.Il dénonce le système injuste des castes. Un pauvre dalit se rend chez un brahmane pour fixer la date des fiançailles de son unique fille. Mais le brahmane prétextant le manque de temps lui demande d'attendre et de travailler pour lui jusqu'à ce qu'il soit disponible. Il lui demande des travaux lourds et pénibles sans rénumération et le traite avec froideur. La situation finit par virer au drame...
Le réalisateur parlait de ce film comme remplit d'une colère non à la manière d'une bombe, mais à la manière d'un arc tendu prêt à tirer.
https://www.youtube.com/watch?v=rRpaPV3QayY

Annotation :

Beaucoup d’improbabilités, surjeu des acteurs, scènes de combat irréalistes mais beaucoup de charme !

Annotation :

Le film est inspiré par les mouvements sécessionistes des années 1980 en Inde.

Annotation :

L’intrigue s’inspire vaguement de la vie de Varadarajan Mudaliar, un parrain d’un bidonville tamoul de Bombay. Appelé "parrain-justicier" par ses compatriotes, il les a protégés durant des décennies.

La performance de Kamal Hassan, toute en retenue, est remarquable.

Annotation :

Par soucis de réalisme et dans une rigueur quasi documentaire, Mira Nair a tenu à tourner le maximum de scènes aux endroits où se déroulaient réellement l’histoire. Ainsi, 80% des plans ont été pris dans les rues de Bombay. Pour la scène de la prison, la réalisatrice s’est rendue dans une authentique maison de correction dont les enfants apparaissant en cellule sont des pensionnaires.

Annotation :

1e film de Sooraj R. Barjatya qui constitue ici sa famille cinématographique

Annotation :

À travers l'histoire de deux frères, le film décrit la pègre bombaikar.