Les apothéoses musicales finales

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Se clôturant par "The End". Culminant à plus de 11 minutes, dérangé, épique, c'est un morceau complètement barré qui démontre le génie créatif et les démons intérieurs de Jim Morrisson (qui a écrit ce morceau, retravaillé par le groupe). Cette chanson est aussi connue pour avoir fait partie de la bande son du film "Apocalypse Now"...une chanson de folie pour un film de folie.

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Rock progressif rime avec titres démesurément longs et expérimentaux. Le premier album de King Crimson ne dérobe pas à la règle, des chansons longues, non conventionnelles, difficiles d'accès. "The Court of the Crimson King" de 9 minutes conclue cet album avec fracas et virtuosité, et fait entrer le groupe au panthéon encore balbutiant du Rock progressif...

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Plus de 23 minutes pour le titre "Echoes" qui occupe à lui seul toute la face B de l'album Meddle de Pink Floyd. Absolument dantesque, expérimental et "floydien" au possible, la légende veut que ce morceau soit parfaitement synchronisable avec le dernier segment du film de S. Kubrick : "2001, L'Odyssée de l'Espace".
Foncez, c'est de la bonne.

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Album décrié par les fans, car se faisant plus pop et plus commercial, A Momentary Lapse of Reason, si c'est un des opus les moins forts du Floyd, n'en reste pas moins un bon album, avec quelques morceaux faibles et dispensables, mais avec quelques bons titres...Et la palme revient à Sorrow, fresque musicale qui atteint presque les 9 minutes, où Gilmour démontre tout son génie dans sa guitare.

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Succédant à l'album ci-dessus, The Division Bell est meilleur que son prédécesseur, et a aussi son apothéose finale : High Hopes. Plus de 8 minutes d'émotion intense débutant au piano, où Gilmour fait littéralement chialer sa guitare, dire que c'était pendant longtemps le chant du cygne du Floyd...

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Avec l'arrivée de Dickinson au chant et ce troisième album, Iron Maiden ne boxera plus jamais dans la même catégorie (même si les deux premiers opus de la Vierge de Fer sont de très bonne facture), et si cet album est rempli de tubes, de pépites et que l'écrasante majorité sont devenus des classiques, c'est "Hallowed by thy Name" clôturant l'album que retiendrons les fans. Fresque musicale de 7 minutes contant les dernières pensées d'un condamné à mort, elle sera sublimée de nombreuses fois en live, notamment par le charisme indéniable et le chant virtuose de la voix de Maiden.

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Si les anglais de Maiden auraient pu se contenter de clôturer "Powerslave" avec le titre éponyme, épique et puissant (ce qui aurait quand même été bien), ils n'ont pas eu peur de la démesure en concluant l'un de leurs meilleurs albums par "The Rime of the Ancient Mariner", adaptation musicale d'un célèbre poème de leur pays. Culminant à plus de 13 minutes, c'est une épopée monstrueuse où le génie d'Iron Maiden se dévoile, et c'est beau.

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L'excellent "Alexander the Great", de plus de 8 minutes, clôture cet album mythique, et comme le titre l'indique, renvoie à l'histoire d'Alexandre le Grand. Quand Metal et histoire se font des papouilles, ça peut donner des résultats grandioses.

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Encore un Maiden ! "When the Wild Wind Blows", 11 minutes, est la pièce maîtresse du 15ème album studio du groupe, et le penchant progressif d'Iron Maiden est confirmé.

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Allez un dernier !
Purement progressif, The Book of Souls est un nouvel exploit de Maiden, et c'est dû au dernier titre "Empire of the Clouds", 18 minutes, violons et pianos, chant parfait, guitares emballées, un heavy-opéra grandiose.

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L'album lui même est déjà une bombe de la scène Thrash (quasiment tous les titres sont des classiques), mais que serait cet album sans sadernière pièce entièrement instrumentale : "The Call of Ktulu", de presque 9 minutes, qui plonge l'auditeur dans un cauchemar Lovecraftien ? Une fresque instrumentale qui sera sublimée plusieurs années plus tard dans le live symphonique S&M de Metalloche.

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Lorsque l'album n'est pas génial, pour rattraper le coup, insérez en fin de disque un titre énorme et ambitieux. Pour Metallica et son album tant décrié Load, ce morceau, de plus de 9 minutes, c'est "The Outlaw Torn".

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"Dreams of Eschaton" de 12 minutes.

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"Endless Skies", plus de 7 minutes, beau et intense.

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Si l'album a déjà une introduction monstrueuse (Bad Out of Hell), sa conclusion, menée par deux titres de 8 minutes chacun : le funky, rockabilly et complètement déjanté "Paradise by the Dashboard Light", et la ballade immense méritant de faire partie de la bande originale d'un film "For Crying out Loud", est sublime et est restée dans les annales.

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"Travel In Stygian", 9 minutes et 30 secondes.

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"Lady Fantasy (Encounter/Smiles for You/Lady Fantasy)", plus de 12 minutes

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"Lunar Sea", 9 minutes.

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"Coma", 10 minutes

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La ballade éponyme de 15 minutes.

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"Billy’s Got a Gun" (6 minutes). On est pas sur du grandiose non plus, mais ce titre conclue avec puissance l'album, et qui plus est 6 minutes dépassent largement le format radio.

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"Holiday", 6 minutes 30, parce que c'est beau bordel...

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"Princess of a Dawn" - 6 minutes

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"Raining Blood", 4 minutes. Court mais terriblement efficace, et deux fois plus long que la grande majorité des autres titres de l'album (si si, ils font presque tous 2 minutes), "Raining Blood" est LE morceau monstre de Slayer, celui qui va les inscrire pour toujours dans l'histoire du Thrash Metal.

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"Won't Get Fooled Again" - plus de 8 minutes, et ce cri, ce cri mon dieu...

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" Genesis (The Making And The Fall Of Man)" - 15 minutes

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"Song Of Scheherazade" - presque 25 minutes !

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"The Last Baron" - 13 minutes

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"Free Bird" - 9 minutes

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"Karn Evil 9"...Presque 30 minutes.