Top 10 Films alternatif
Un autre regard, aussi légitime que le Top 10 classique.
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"Top 10 Films" mainstream ...
10 films
créée il y a environ 11 ans · modifiée il y a plus de 4 ansNanouk l'Esquimau (1922)
Nanook of the North
1 h 18 min. Sortie : 11 juin 1922 (États-Unis). Aventure
Documentaire de Robert Flaherty
Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
cf critique
La Lettre inachevée (1960)
Neotpravlennoye pismo
1 h 37 min. Sortie : 15 mai 1961 (France). Drame, Aventure
Film de Mikhail Kalatozov
Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
cf critique
Réveil dans la terreur (1971)
Wake in Fright
1 h 54 min. Sortie : 21 juillet 1971. Drame, Thriller
Film de Ted Kotcheff
Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
cf critique
Le Pays du silence et de l'obscurité (1971)
Land des Schweigens und der Dunkelheit
1 h 24 min. Sortie : 19 mars 1980 (France). Société
Documentaire de Werner Herzog
Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
cf critique
À bout de course (1988)
Running on Empty
1 h 56 min. Sortie : 26 octobre 1988 (France). Drame
Film de Sidney Lumet
Morrinson a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Au revisionnage, je comprends encore un peu mieux pourquoi ce film fait consensus tant il traite de sujets différents avec pertinence, tant il fait une synthèse juste du récit d'apprentissage et des difficultés liées à l'émancipation sous toutes ses formes. À la fois touchant dans ces moments que la famille en fuite ne vivra jamais de manière normale (les gâteaux d'anniversaire avec écrit Sam dessus au lieu des prénoms), à la fois très juste dans le portrait de cet ado qui comprend mais conteste les décisions de ses parents à mesure qu'il découvre "la vie", à la fois poignant quand il décrit les quelques moments de bonheur que peuvent partager ces 4 et plus personnes, et à la fois très pertinent dans la description des contradictions / prises de conscience des personnages, et notamment celles du père.
C'est un film qui brasse tellement de thématiques, qui l'air de rien joue sur tellement de tableaux différents avec talent... Je ne pense pas qu'un autre film montre aussi bien le poids que l'on est obligé de porter malgré nous, comme un prêt que l'on contracterait automatiquement à notre naissance. Et puis River Phoenix est l'ado parfait, dans ses émotions, dans ses crises, tout est parfaitement naturel. Les utopies des 60s/70s en décrépitude, les problématiques de l'engagement idéologique, le poids du passé qui ne nous quitte pas, avec un regard sur la famille d'une acuité tout à fait délectable. La pudeur et la délicatesse de la scène où ils dansent à 5 pour un anniversaire est renversante. Et puis ce mélange d’humanité profonde mais pas naïve, d’espoir (quelle fin magnifique...) et de mélancolie : tout cela constitue les points cardinaux d’un cinéma qui me correspond parfaitement et qui parle autant à mon cerveau qu'à mon cœur.
High School (1968)
1 h 15 min. Sortie : 13 novembre 1968 (États-Unis). Société
Documentaire de Frederick Wiseman
Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Le sujet (un lycée à la très bonne réputation), la démarche (se poser là et observer), la distance (jamais intrusive, jamais trop éloignée) : c'est pour moi la combinaison parfaite, les conditions optimales pour délivrer le message sans avoir besoin de prononcer le moindre discours en voix off. À mesure qu'on progresse dans le docu, le fond se fait de plus en plus limpide, évident : le système scolaire (américain, des années 60, en l'occurrence) est loin de se contenter de son rôle éducatif, au sens de la transmission de la connaissance. C'est un lieu qui inculque un système de valeurs très marquées, de manière forte, un peu comme le formatage d'une génération par la précédente. C'est une illustration du conditionnement social par excellence dans une école de classes moyennes supérieures (semble-t-il), de haute tenue, à majorité blanche (on ne voit qu'un Noir dans tout le film) : la North East High School de Philadelphie en Pennsylvanie.
Tout n'est qu'affrontement. Entre les enseignants et les élèves comme entre les enseignants et les parents. Tout est apprentissage de la discipline, tout n'est qu'enseignement de la soumission à l'autorité comme signe ultime de maturité : c'est effroyable. Des cours de gym non-mixtes aux vidéos d'éducation sexuelle en passant par les blagues vraiment dégueulasses et rabaissantes d'une sorte d'éducateur gynécologue devant une assemblée prise de fous rires, ainsi qu'une sorte de défilé impitoyable où l'on rabaisse les filles jugées grosses et mal habillées. D'un côté on apprend aux filles à être des femmes (ou du moins ce que l'on entendait par là), c'est-à-dire à se tenir correctement, à marcher avec élégance, à bien s'habiller, etc. et de l'autre, on apprend aux garçons à être des hommes, ce qui ressemble souvent à de la discipline militaire pour leur inculquer leur supériorité.
Les rapports de dominations sont impressionnants, tant du point de vue adultes/enfants que hommes/femmes. L'école comme formatage en vue de comprendre et occuper la place qu'il convient en société. Apprendre à tenir un rôle et apprendre à obéir plus qu'intégrer un quelconque savoir (ou presque).
La Femme de Seisaku (1965)
Seisaku no tsuma
1 h 33 min. Sortie : 25 juin 1965 (Japon). Drame, Romance, Guerre
Film de Yasuzō Masumura
Morrinson a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Arg ! J'ai succombé aux charmes infinis de Ayako Wakao et à ceux tout aussi infinis de Masumura, mais pour des raisons tout à fait différentes... Évacuons d'entrée les quelques points qui m'ont un peu dérangé : un peu trop poussif par moments, notamment dans la façon qu'ont les villageois de s'exprimer en soulignant 3 fois au stabylo qu'ils sont bêtes, combiné à des violons pas larmoyants mais un peu insistants tout de même.
Pour le reste, c'est du génie. Un sujet somme toute assez classique, déjà à l'époque, mais au cœur d'un mélodrame au fond incroyablement riche et à la forme délicieuse. Une photographie totalement maîtrisée, pas uniquement au sens technique du grain et de la qualité de l'image, mais également dans le sens harmonieux du cadre et de la composition. Un pur régal, que la personne d'Ayako ne vient que magnifier. Une grâce sans pareil, à vous faire exploser le cœur dans ses élans émotionnels.
Ce film a tout d'une tragédie : on comprend assez vite que le destin de cette pauvre mais belle jeune femme est scellé, tout d'abord avec ce vieux riche puis au sein de ce village replié sur lui-même. Aucune forme d'amour à l'horizon, sauf pour ce valeureux combattant qui revient au village et, plus tard, un amour plus "sage" pour son frère attardé.
Le romantisme tragique atteint ici des sommets. Coupable de trop l'aimer (plus que de lui avoir crevé les yeux), ce n'est qu'une fois que son homme aura été placé dans une situation comparable d'isolement, de paria, qu'ils pourront véritablement fusionner. On a du mal à y croire, un peu comme la horde de villageois primaires et formatés par le système, mais on s'y fait et l'image finale du labour dans le champ est d'une radicale efficacité. Une magnifique ode à la passion amoureuse, contre les préjugés de la foule, avec ce personnage d'Ayako coincé entre deux mondes, face à un dilemme contre lequel elle se révolte de toutes ses forces. Et on souffre avec elle de tout notre cœur.
Le Cousin Jules (1972)
1 h 31 min. Sortie : 1 avril 1973 (France).
Documentaire de Dominique Benicheti
Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
cf critique
Furie (1936)
Fury
1 h 32 min. Sortie : 16 octobre 1936 (France). Policier, Drame, Thriller
Film de Fritz Lang
Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
cf critique
Homo sapiens (2016)
1 h 34 min. Sortie : 19 octobre 2016 (France). Nature
Documentaire de Nikolaus Geyrhalter
Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
cf critique