Cover Top films 1960
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59 films

créée il y a presque 11 ans · modifiée il y a 24 jours
La Source
7.6
1.

La Source (1960)

Jungfrukällan

1 h 29 min. Sortie : 7 décembre 1960 (France). Drame

Film de Ingmar Bergman

Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2023/3370377?page=23

... Il ne fait aucun doute, il me semble, que le film n'aurait pas eu le quart de son intérêt sans ces motifs esthétiques et ces ambiances soignées pour souligner avec emphase le propos.

On pourrait être déçu par la rapidité avec laquelle la gestion du nœud principal est expédiée, et le caractère assez sommaire de l'opposition formulée entre la vengeance incontrôlable et la foi, entre la colère irrépressible et l'appel au calme intérieur, entre la croyance aveugle en un équilibre divin et la dureté du silence de dieu. Mais à mon sens le format du conte permet de parer naturellement à ces limitations, d'une part, en ayant recours à des symboles, à des essentialisations qui ne sont pas dommageables car en un sens évidentes, et d'autre part le tissu religieux s'insère spontanément dans le système de valeurs médiévales, renvoyant à des considérations et des préoccupations localisées à une époque vieille de plusieurs siècles. Le conte se manifeste de manière peut-être la plus explicite lorsque Karin partage son dernier repas avec les trois chevriers, leurs références à la beauté de son corps créant un écho très net avec le loup dans "Le Petit Chaperon Rouge" — dans une version bien sûr infiniment plus cruelle.

Revenir à "La Source", c'est enfin relever les traces d'une noirceur invisible au premier regard, à commencer par le personnage de la mère bigote jusqu'au fond de ses mortifications. Lorsqu'elle donne à Karin une magnifique robe pour aller déposer des cierges à l'église, si c'est la beauté de l'habit qui nous parvient en premier lieu, c'est la dure-té des choses cachées qui jaillit lorsqu'elle précise que neuf jeunes filles se sont tuées à la tâche pour la confectionner. Lorsque les trois pouilleux sollicitent la générosité du couple pour qu'il les héberge, et lorsqu'ils proposent de leur revendre la robe souillée et déchirée de celle qu'ils viennent de violer et d'assassiner sans savoir qu'ils s'adressent à la mère de la victime, l'objet lui revient dans les bras et se charge d'une puissance, d'une douleur et d'un désenchantement qui semble lui exploser au visage comme le rappel d'une ostentation passée. Tout le monde sera confronté à l'horreur, à l'impuissance et à la souffrance, et Bergman l'affirme avec une force terrible.

La Lettre inachevée
7.8
2.

La Lettre inachevée (1960)

Neotpravlennoye pismo

1 h 37 min. Sortie : 15 mai 1961 (France). Drame, Aventure

Film de Mikhail Kalatozov

Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

La Vérité
8.1
3.

La Vérité (1960)

2 h 10 min. Sortie : 2 novembre 1960. Drame

Film de Henri-Georges Clouzot

Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et l'a mis en envie.

L'Île nue
7.7
4.

L'Île nue (1960)

Hadaka no shima

1 h 34 min. Sortie : 29 novembre 1961 (France). Drame

Film de Kaneto Shindō

Morrinson a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Plein soleil
7.5
5.

Plein soleil (1960)

1 h 58 min. Sortie : 10 mars 1960. Policier, Thriller

Film de René Clément

Morrinson a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Psychose
8.3
6.

Psychose (1960)

Psycho

1 h 49 min. Sortie : 2 novembre 1960 (France). Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Alfred Hitchcock

Morrinson a mis 9/10 et l'a mis en envie.

Le Trou
8.4
7.

Le Trou (1960)

2 h 12 min. Sortie : 18 mars 1960. Policier, Drame, Thriller

Film de Jacques Becker

Morrinson a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Rocco et ses frères
7.9
8.

Rocco et ses frères (1960)

Rocco e i suoi fratelli

2 h 59 min. Sortie : 10 mars 1961 (France). Drame

Film de Luchino Visconti

Morrinson a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Quand une femme monte l'escalier
7.6
9.

Quand une femme monte l'escalier (1960)

Onna ga kaidan wo agaru toki

1 h 50 min. Sortie : 15 janvier 1960 (Japon). Drame

Film de Mikio Naruse

Morrinson a mis 8/10.

Le Faux étudiant
10.

Le Faux étudiant (1960)

Nise daigakusei

1 h 34 min. Sortie : 8 octobre 1960 (Japon). Comédie dramatique

Film de Yasuzō Masumura

Morrinson a mis 8/10.

L'Avventura
7.3
11.

L'Avventura (1960)

2 h 24 min. Sortie : 14 septembre 1960 (France). Comédie dramatique, Road movie, Romance

Film de Michelangelo Antonioni

Morrinson a mis 8/10.

Les salauds dorment en paix
8
12.

Les salauds dorment en paix (1960)

Warui yatsu hodo yoku nemuru

2 h 31 min. Sortie : 4 septembre 1960 (Japon). Film noir

Film de Akira Kurosawa

Morrinson a mis 7/10.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2021/2910508/page-3

Une intrigue touffue bien que prévisible, un petit peu, et dans laquelle l'outrance des sentiments se révèle parfois à son désavantage. Le maniement des excès n'évite pas toutes les lourdeurs, et on peut regretter le côté un peu démonstratif de certaines séquences (par exemple dans l'enquête de Mifune). Dommage car pendant une grosse moitié, la nébuleuse dans laquelle on se trouve maintenu suscite une vraie curiosité active, avant que tout ne devienne trop clair sur la dernière longue ligne droite. Le pourrissement du royaume de l'industrie japonaise reste toutefois bien éloquent, cerné par les sarcasmes, la perversion et la vengeance.

À l'approche de l'automne
7.7
13.

À l'approche de l'automne (1960)

Aki tachinu

1 h 19 min. Sortie : 10 novembre 2021 (France). Drame

Film de Mikio Naruse

Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2023/3370377?page=10

Le monde des adultes n'est pas tendre avec Hideo, entre la mère qui espère refaire sa vie avec un client et l'oncle qui ne risque pas de figurer au palmarès des parents les plus aimants. Mais Naruse n'en fait jamais des péripéties excessives, simplement une succession d'événements qui forment un sentier dans lequel Hideo essaie d'avancer, comme il peut. Il faut voir son visage assailli par la désillusion lorsqu'il découvre dans la rue sa mère au bras d'un homme, par hasard, de même que le visage de Junko lorsque ses parents refusent d'adopter Hideo — l'innocence de l'enfance sans barrière qui se fracasse sur le mur du pragmatisme des adultes. Ainsi "À l'approche de l'automne" parsème ses moments de vérité cruelle, ses interrogations naturelles muant inexorablement en une incompréhension silencieuse, avec en ligne de mire l'océan pas aussi bleu qu'on ne le dit. Mais clairement la dernière scène est la plus triste d'entre toutes, alors que Hideo venait de traverser toute la ville avec son entorse à la cheville et son scarabée-rhinocéros qu'il venait de capturer pour l'offrir à Junko. Une conclusion aussi légère que brutale, amère, sincère, sans animosité mais chargée de désespoir.

Elmer Gantry - Le Charlatan
7.8
14.

Elmer Gantry - Le Charlatan (1960)

Elmer Gantry

2 h 26 min. Sortie : 3 mai 1961 (France). Drame

Film de Richard Brooks

Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Le Village des damnés
7.3
15.

Le Village des damnés (1960)

Village of the Damned

1 h 17 min. Sortie : 8 février 1961 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Wolf Rilla

Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2020/2574828/page-19

À ranger aux côtés de "L’Invasion des profanateurs de sépultures" (avec toutes ses déclinaisons et remakes) sans rougir, comme un film matriciel dans l’histoire de la science-fiction au cinéma, option angoisse sourde empreint d'une sobriété glaçante. On sent que le film aurait pu aller plus loin, notamment lorsqu'il aborde la question de la présence d'enfants similaires au Groenland, en Mongolie et en URSS — ces derniers barbares ayant carrément balancé une bombe sur le village. Même la scène semi-finale dans laquelle George Sanders résiste en se focalisant sur un mur de briques mental, qui se désagrège peu à peu sous l'effet télépathique de ses élèves, fonctionne aujourd'hui. Je pense que c'est le meilleur film vu jusqu’à présent sur une menace mortelle en provenance de l'enfance.

Le Voyeur
7.7
16.

Le Voyeur (1960)

Peeping Tom

1 h 41 min. Sortie : 21 septembre 1960 (France). Drame, Thriller

Film de Michael Powell

Morrinson a mis 7/10.

Annotation :

Suite de là : https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2017/1554170#page-12

"Peeping Tom" a pourtant des arguments indiscutables. C'est une sorte de précurseur des slashers qui fleuriront dans les années et décennies à venir. Ou plus précisément des giallos, que ce soit esthétiquement ou du point de vue du contenu. "Psychose" de Hitchcock semble souvent avancé en comparaison, avec là aussi un tueur à la santé psychologique précaire, même si dans le style et dans les révélations, les deux films diffèrent sensiblement. L'influence sur le cinéma d'horreur et autres thrillers psychologiques reste indiscutable.

C'est aussi l'occasion d'apprendre la définition d'un terme savant, la scoptophilie (ou pulsion scopique, le plaisir de regarder).

C'est un mélange des genres qui, lui, reste surprenant encore aujourd'hui : il y a le thriller horrifique, avec l'assassin qui commet ses méfaits, il y a le mélodrame (probablement la composante la moins réussie, dans sa tentative - artificielle - de dépeindre un personnage féminin plein de pitié et de compréhension), avec la voisine qui cherche à s'en approcher et le tueur qui tombe amoureux et cherche à la préserver, et il y a enfin à un degré de lecture supérieur la réflexion sur le pouvoir de l'image, sur leur fabrication et sur leur consommation. Bien évidemment, à travers les nombreuses superpositions de caméras, à travers les nombreuses mises en abyme de films dans le film, c'est le spectateur qui est convoqué aux côté du déviant, confronté à ses pulsions de voyeurisme.

Le style de Michael Powell, détaché ici de Emeric Pressburger, est parfaitement reconnaissable. L'exploitation du potentiel d'un film de studio est maximale, les décors sont très soignés, les couleurs en font parfois quelque chose d'irréel, et l'atmosphère vire très souvent au fantastique. La plongée dans l'univers dérangé de Mark est fascinante, au moins au sens où on est amené à entrer en empathie avec lui (grande différence avec "Psychose") alors qu'il s'agit d'un serial killer. C'est un vrai tour de force, tout de même : parvenir à faire un film à la composante romantique aussi prononcée au-delà de l'horreur du sujet et de la violence des images (quelques séances de shooting au-dessus d'une boutique de journaux sont en revanche d'une beauté troublante).

Et le final est raté. Le suicide orgasmique est plutôt pitoyable. La relation avec la mère d'Helen aurait pu être beaucoup plus intéressante, aussi : elle est aveugle

↓↓

La Servante
7
17.

La Servante (1960)

Hanyo

1 h 49 min. Sortie : 15 août 2012 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Kim Ki-Young

Morrinson a mis 7/10.

Annotation :

↑↑

mais elle "voit" mieux la folie et le mal qui rongent Mark que tous les autres personnages réunis. La métaphore acte de cinéma / acte criminel ou de voyeur est un peu trop explicitée à mon goût, et dans un cadre aussi volontairement explicatif, pétri de grandes ambitions, cela me pose problème. À la différence d'un film inconnu comme "Arrebato", par exemple, plus proche de la série B, qui questionnait un peu comme "Videodrome" (voire "Le Festin nu") l'impact d'un médium sur une population, mais plutôt dans la dimension du rapport de l'artiste à son art : "it’s not that I like cinema… it’s cinema that likes me“.

Les Adolescentes
6.7
18.

Les Adolescentes (1960)

Dolci inganni

1 h 31 min. Sortie : 19 juillet 1961 (France). Drame, Romance

Film de Alberto Lattuada

Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.

La Déesse
7.6
19.

La Déesse (1960)

Devi

1 h 33 min. Sortie : 19 février 1960 (Inde). Drame

Film de Satyajit Ray

Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2021/2910508/page-25

"La Déesse" explore avec beaucoup de tact le conflit latent entre liberté individuelle et fanatisme spirituel, pour un discours dont on n'a aucun mal à saisir la part de subversif — sans avoir à effectuer un voyage dans le temps 60 ans en arrière. Non pas le procès de la religion bien sûr, mais celui de l'obscurantisme et des conséquences des inégalités sociales : dislocation familiale, mortalité infantile, ou encore désintégration psychologique. Ray peut ainsi se voir dans cette thématique comme le pendant hindouiste de Buñuel vis-à-vis du christianisme. Indépendamment de ces considérations-là, on peut se contenter de la tragédie qui se noue lorsque le miracle est censé survenir, déclenchant la propagation d'une rumeur qui traversera le pays et reviendra frapper à la porte de la malheureuse, victime du poids de la superstition et de la dévotion aliénante.

L'Impasse aux violences
6.9
20.

L'Impasse aux violences (1960)

The Flesh and the Fiends

1 h 37 min. Sortie : 2 février 1960 (Royaume-Uni). Épouvante-Horreur

Film de John Gilling

Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Larmes de joie
7.3
21.

Larmes de joie (1960)

Risate di gioia

1 h 46 min. Sortie : 11 juillet 1962 (France). Comédie dramatique

Film de Mario Monicelli

Morrinson a mis 7/10.

Le Fils de famille
22.

Le Fils de famille (1960)

Bonchi

1 h 45 min. Sortie : 14 avril 1960 (Japon). Drame

Film de Kon Ichikawa

Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.

La dolce vita
7.7
23.

La dolce vita (1960)

2 h 54 min. Sortie : 11 mai 1960 (France). Comédie dramatique

Film de Federico Fellini

Morrinson a mis 7/10.

Contes cruels de la jeunesse
7.1
24.

Contes cruels de la jeunesse (1960)

Seishun Zankoku Monogatari

1 h 36 min. Sortie : 3 juin 1960 (Japon). Drame, Thriller

Film de Nagisa Ōshima

Morrinson a mis 7/10.

Classe tous risques
7.1
25.

Classe tous risques (1960)

1 h 50 min. Sortie : 10 avril 1960. Policier, Drame, Romance

Film de Claude Sautet

Morrinson a mis 7/10.

Voyage au centre de la Terre
7
26.

Voyage au centre de la Terre (1959)

Journey to the Center of the Earth

2 h 12 min. Sortie : 11 mai 1960 (France). Aventure, Fantastique, Romance

Film de Henry Levin

Morrinson a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Khudito Pashan
27.

Khudito Pashan (1960)

1 h 49 min. Sortie : 1960 (France).

Film de Tapan Sinha

Morrinson a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Le Bel Antonio
7.2
28.

Le Bel Antonio (1960)

Il bell' Antonio

1 h 45 min. Sortie : 5 juillet 1961 (France). Drame

Film de Mauro Bolognini

Morrinson a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2023/3370377?page=16

À l'époque, Marcello Mastroianni avait marqué les esprits avec son rôle de séducteur mondain par excellence dans "La dolve vita", et en réaction immédiate il cassa cette image en incarnant la tragédie d'un homme aussi séduisant qu'impuissant, avec au moins autant de talent. Sa performance est vraiment remarquable, pris au piège d'un réseau de contraintes et de conventions qui s'est refermé sur lui violemment, le laissant dans une horrible situation, le déshonneur familial comme fardeau insoutenable. Il interprète de manière remarquable une sorte de Don Juan victime d'une réputation qui n'est même pas la sienne. Il n'y a pas de place pour l'amour platonique dans ce coin de Sicile, et du curé aux beaux parents en passant par la foule de voisins et de témoins lors du mariage, tous sont là pour dicter les règles et façonner les mœurs. Un film très puissant sur la pression exercée et l'humiliation subie en retour, avec une douleur dépeinte de manière percutante et sensible, et la folie qui guette ceux qui se soumettent à de pareilles injonctions — le père comme d'autres place la procréation au centre de tout et le non-respect de cette clause tacite le place au bord de la démence, lui qui de façon ironique mourra précisément en plein ébat.

Fin d'automne
7.8
29.

Fin d'automne (1960)

Akibiyori

2 h 08 min. Sortie : 13 novembre 1960 (Japon). Comédie, Drame

Film de Yasujirō Ozu

Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.

Le Baron de l'écluse
6.5
30.

Le Baron de l'écluse (1960)

1 h 32 min. Sortie : 13 avril 1960 (France). Comédie

Film de Jean Delannoy

Morrinson a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Morrinson

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