Top films 1987

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2020/2574828/page-8
Kubrick est un maniaque, truisme admis par tous, et on le retrouve bien au-delà de l'organisation millimétré du cadre, à commencer par la dichotomie camp d'entraînement / combat au Vietnam. Dichotomie à laquelle je rajoueterais une sorte d'interlude avec la partie médiane qui s'intéresse à la construction d'une information et d'une imagerie de guerre par l'état. Bien sûr, le sergent Hartman aura marqué tous les esprits avec sa puissance d'humiliation our faire des machines à tuer dépourvues d'états d'âme. La figure du soldat Pyle est à ce titre vraiment trop outrancière vu d'aujourd'hui. Et évidemment, on sait où mènera ce travail de déshumanisation... Le dernier moment de ce premier acte renverra directement à celui du second, où l'on découvre le sniper VC, loin de l'image préconçue d'un Lee Harvey Oswald bis. Le conditionnement psychologique apparaît donc comme la particularité de ce film qui s'insère dans un large panel, comme un écho lointain aux Voyage au bout de l'enfer (1978), Apocalypse Now (1979), et autres Platoon (1986).

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2020/2574828/page-16

Solitude, angoisse, inquiétude, désarroi, mais aussi cette forme d'obstination magnifique qui anime solidement son esprit solidaire. Une opiniâtreté qui le guidera dans ce dédale de sentiers et de petites rues, de jour puis de nuit : autant d'obstacles qu'il surmontera partiellement, vaillamment, avec une persévérance que personne ne remarquera. À hauteur d'enfant, Kiarostami se promène le long d'une très belle trajectoire, rythmée par les espoirs et les malentendus, jalonnée par les interdits et les inconnues. Et au terme de cette fable poétique prenant les traits d'un marathon initiatique, le souvenir de son expédition autant que la marque de sa bienveillance dans une petite fleur séchée sur la page de gauche du cahier.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2018/1957168/page-3

On retrouve aussi, bien sûr, des thématiques transverses chères à Herzog, à commencer par la condition de l'homme emprisonné, victime de son environnement proche. Une prison dont les barreaux seraient constitués par la nature elle-même, par sa propre folie ou par la société aliénante. Toutes ces thématiques se retrouvent évidemment dans cette peinture cruelle du colonialisme, dont les origines sociales et les intérêts économiques semblent intimement mêlés bien au-delà de la simple opposition Noirs-Blancs. Kinski n'est pas toujours parfaitement à propos dans son costume de néo-Napoléon mi-colonialiste mi-émancipateur, et les zones de flottement son nombreuses.

Encore et toujours cette épopée qui tourne mal, qui tourne court, qui s'éloigne vertement de la fresque épique pour s'écraser dans les affres de l'échec. Les réminiscence de "Fata Morgana" (épisode durant lequel Herzog fut emprisonné et mordu par des rats), sa dernière incursion sur le continent africain, se font parfois sentir dans l'angoisse diffuse et étouffée, dans l'incompréhension douce mais générale. S'y ajoute ici un parfum délicatement absurde, avec cette triple image finale cristallisant la futilité (voire l’impossibilité) de la tentative d'évasion, à quelques encablures des stigmates d'une humiliation, à quelques pas des dernières traces d'une joie de vivre.

https://www.youtube.com/watch?v=7H5N7EINADE
https://www.youtube.com/watch?v=CmTHLEX_-3M
"The slaves will sell their masters and grow wings."

Elles chantent au sujet d'un navire négrier qui a coulé au large des côtes où Cobra Verde était le capitaine. À l'endroit où il meurt à la fin. Elles continuent en disant que les esclaves étaient faibles pour s'être fait attraper et même s'ils appellent au secours, aucune femme ne couchera avec un homme sur le bateau alors pourquoi s'embêter à les sauver. La partie où elles chantent quelque chose qui ressemble à "minuteman" (j'ai pas compris où c'était ça) est le moment où elles exigent des ailes pour les esclaves pour qu'ils soient libres ou qu'ils meurent.

The waves that Cobra dies in at the end is where a slave ship hit the reefs and sunk. All the slaves were chained on the ship and none of the natives would rescue any of them because the men were considered weak for getting traded to the ship. So no women would lay with them so no use in saving. It also says Cobra was the captain of the ship and he le