Western : Les femmes

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Les pionnières

Le chef d'œuvre de Hawks fait la part belle aux aventuriers qui partent coloniser l'ouest sauvage en caravanes de chariots. L'entreprise est périlleuse, et, bien souvent, mortelle. Cela ne dissuade toutefois pas les femmes d'y prendre part. Ici, Joanne Dru campe l'une de ces pionnières, capable de se défendre aussi bien que les hommes, de raisonner bien plus sagement qu'eux, et de calmer les ardeurs belliqueuses de ces messieurs avec fermeté.

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La courtisane

Impossible d'établir une liste de ce genre sans mentionner la grande Claudia Cardinale dans l'immense western de Sergio Leone ! Volontaire et indépendante, ancienne prostituée, elle ne se laisse pas intimider, ni par le plus redoutable des gangsters, ni par l'argent, la puissance et les hommes de main du magnat de chemin de fer.

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Les chanteuses

Toute personne ayant grandi en lisant les Lucky Luke possède fatalement cette vision un brin fantasmée des saloons sans foi ni loi de l'ouest sauvage, où de jolies femmes courtement vêtues chantent et dansent pour le plus grand plaisir des clients. La plus illustre représentante de cette noble caste n'est autre que la grande Marlene Dietrich dans l'un de ses meilleurs films, un génial western où elle partage la vedette avec James Stewart. Chanteuse têtue aux doigts habiles, Frenchy est une femme énigmatique et terriblement séduisante...

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La femme de militaire

Dans "Stagecoach", un brillant western du maître, il n'y a pas une, mais deux femmes... par ailleurs diamétralement opposée. L'une représente l'archétype de la femme de la ville, bien élevée, bien habillée, que l'on respecte et protège. L'autre, c'est la femme de mauvaise vie, que l'on évite, que l'on méprise - en dépit de ses qualités éventuelles. Deux femmes que tout semble opposer, mais qui vont développer un lien durant leur périple en diligence.

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Les aventurières

Ce western atypique de Wellman est entièrement dédié aux femmes. Pionnières courageuses, recrutées à Chicago pour partir épouser les colons californiens, celles-ci traversent l'ouest et tous ses dangers dans une grande aventure. Institutrices, fermières ou autres chanteuses font face avec la même bravoure à tous les périls que le voyage place sur leur route.

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La Quaker

L'un des premiers rôles de Grace Kelly, elle y joue ici la femme Quaker du shérif Will Kane, interprété par Gary Cooper. Son intervention sera décisive pour la résolution du film...

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L'orpheline

Ruée sur le Dakota dans le dernier western muet de John Ford, une petite merveille en soit. Trois canailles au grand cœur recueille une orpheline qu'ils avaient initialement prévu de voler. Et la belle n'a pas sa langue dans sa poche, et sait bien ce qu'elle veut !

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L'aristocrate sudiste

Le film retrace l'histoire d'un raid de la cavalerie du nord durant la guerre de sécession, commandé par John Wayne et accompagné par William Holden qui officie en tant que chirurgien militaire. Au cours de leur voyage, ils rencontrent une belle sudiste, jouée par la sublime Constance Towers, qu'ils emmènent avec elle car elle connaît leurs plans. Superbe, orgueilleuse et courageuse, la dame est une beauté farouche du sud, indomptable et patriote. Grand rôle.

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La comtesse

Denise Darcel est une comtesse française de la cour de l'empereur Maximilien du Mexique. Sous des abords très accueillants, la jolie femme cache un cœur de pierre et des manières de vipère, et a de la suite dans les idées.

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La princesse indienne

Les Indiens occupent évidemment une place importante dans le genre du western. Dans celui-ci, signé Howard Hawks, l'un des plus importants personnages est la fille de chef "Teal Eye", une femme indépendante, capable et intrépide. Elle est jouée de manière magistrale par Elizabeth Threatt, qui ne tournera pas d'autre film.

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Les amoureuses

Le mythe du règlement de comptes à OK Corral a donné lieu à de nombreux films, où les femmes sont toujours à l'honneur. On retrouve ici un peu la dualité de "Stagecoach", mais inversée : la femme de la ville, Clémentine, est douce et effacée, pas à sa place dans l'univers violent de Tombstone que la flamboyante chanteuse incarnée par Linda Darnell maîtrise beaucoup mieux.

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La patronne

Dans ce western d'Anthony Mann, Ruth Roman joue Ronda Castle, une femme d'affaires dotée d'une forte volonté et qui ne se laisse marcher sur les pieds par personne. Cachant derrière elle un passé marquant où elle fut blessée, elle est foncièrement individualiste et accorde difficilement sa confiance. Intraitable en affaires, c'est l'une des personnalités les plus respectées - et redoutées - du Klondike. Une performance remarquable, à laquelle il faut mettre un bémol indépendant de l'actrice : le traitement réservé au personnage à la fin du film est scandaleux.

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L'institutrice

Katharine Ross incarne une maîtresse d'école, qui, incidemment, est aussi celle du Sundance Kid (et peut-être également celle de Butch Cassidy, ils semblent assez tactiles). Sa maîtrise de l'espagnol sera d'une grande aide à nos deux compères, qu'elle accompagnera dans leurs aventures exotiques à une seule condition : qu'ils ne lui demandent pas de les voir mourir.

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La femme du général

Dans tous les westerns de cavalerie, les femmes accompagnent leurs époux militaires dans leurs garnisons, souvent bien éloignées des commodités de la vie citadine. Olivia de Havilland incarne ici l'épouse du général George Armstrong Custer, un original qui ne vit que pour l'armée. Prête à tout pour son mari, c'est elle-même qui négocie son retour au service actif, au 7e régiment de cavalerie.

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L'ambitieuse

Qui de mieux que la (très) jolie Jeanne Crain pour incarner cette ranchère venue de l'est, qui se montre aussi impitoyable et intraitable à la tête de son troupeau de bétail que n'importe quel homme ? Elle a, qui plus est, de sacrés atouts à faire valoir...

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L'épouse impitoyable et la fille délaissée

Duo gagnant pour ce western qui ne paye pas de mine mais se réserve au final un casting complètement démentiel (jugez par vous-même : Glenn Ford dans l'un de ses meilleurs rôles, Edward G. Robinson, Barbara Stanwyck...). La mère (Stanwyck) et la fille (Foster) ont toutes les deux de beaux rôles.

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La prospectrice

Susan Hayward est l'épouse de Fuller, avec qui elle a découvert une mine d'or, et qu'elle cherche à secourir d'un accident. Avec sa chevelure de feu et sa détermination d'acier, elle mène les hommes à la baguette et parvient presque toujours à ses fins...

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La veuve

Donna Reed incarne une veuve en quête de justice et de vérité sur l'affaire qui a coûté la vie à son époux, ancien militaire sudiste qui ne lui a jamais pardonné ses écarts conjugaux.

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La frontalière

Eleanor Parker illumine ce western comique de sa présence chaleureuse et de sa chevelure de feu. Elle incarne une femme de la frontière, alors que les Etats-Unis sont à peine une nation, qui veut à tout prix se marier avec Robert Taylor, ce qui ne s'avère pas si simple lorsque le bougre fait tout ce qu'il peut pour rester célibataire. Il est un peu dommage que les vingt dernières minutes lui donne un côté un peu maladroit et idiote (le film est assez sexiste à ce niveau-là), alors qu'elle est aussi, voire plus compétente que lui durant tout le reste du film.

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La bigote

Intéressant western, très féminin, la figure du père est complètement absente, dominée par la mère (qui est une horrible mégère), très religieuse sans tout le temps l'être. Elle parle de la Bible sans la citer ni vraiment l'appliquer. Ses relations avec ses enfants, et en particulier avec sa fille, non mariée, sont très intéressantes et approfondies au cours du film.

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La mégère

Maureen O'Hara joue la femme de John Wayne, jusqu'ici rien d'inhabituel, sauf qu'ils sont séparés et qu'elle veut un divorce. Socialite de la côte est, elle ne se laisse marcher sur les pieds par personne et c'est elle qui fait la loi. Son premier dialogue face à sa "rivale" est juste merveilleux...

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La tenancière

"McCabe, I'm a whore, and I know a lot about whorehouses." Mrs Miller n'y va pas par quatre chemins. Elle n'est d'ailleurs pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, et mène sa barque en femme d'affaires expérimentée.

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La ranchère

L'une des femmes fatales inoubliables du film noir se recycle ici en ranchère qui dirige son exploitation d'une main de fer. Elle possède quarante mercenaires dévoués sous ses ordres, et fait peur à tout le monde. Un beau rôle pour une grande actrice.

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La matriarche

Coup de maître que ce western en ce qui concerne les rôles féminins, à l'exception de la pouffiasse peinturlurée à la voix insupportable. C'est toutefois le rôle de "Ma Dalton" de la vieille, solide, inébranlable, intraitable, qui se distingue.

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L'outlaw

Virginia Mayo campe une fille de mauvaise vie qui tente de se racheter une conduite et tombe sous le charme de Joel McCrea. Lui aussi tombe un peu sous son charme, ce qui est normal vu qu'elle est loin d'être moche...

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L'esclave

Loretta Young joue la seconde femme de William Holden, réduite à l'esclavage pour cause des dettes de son père (engagisme - "indentured servitude"). Il "l'achète" donc et l'épouse, la traite comme une bonne à tout faire, mais elle se révèle un peu plus intéressante que prévu...

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La femme fatale

Ida Lupino est une coutumière du film noir, et c'est un personnage de film noir qu'elle interprète dans ce western incroyablement sombre et poisseux. Une femme intelligente et éduquée qui dépérit dans un bled paumé et est prête à tout pour s'en sortir !

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La duelliste

Sharon Stone incarne une héroïne mutique aux dehors badass (mais pas si sûre d'elle en réalité) qui revient en ville pour venger son père assassiné par le tyran local, participant pour cela à un tournoi de duels à mort.

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La française

Fantasme de tous les rudes pionniers qui vivent dans les terres sauvages de l'Alaska, la française belle et raffinée n'occupe, cela dit, pas toujours le métier le plus "honorable" dont ces hommes rêvent ! Incarnée par la magnifique Capucine, Michelle "Angel" Bonnet est une prostituée au grand cœur, que John Wayne ramène de Seattle en Alaska.

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L'ancienne gloire

Un autre rôle de western pour Marlene Dietrich (qui est encore chanteuse). Elle y tient ici une sorte de ranch de la dernière chance pour que les hors la loi s'y fassent oublier après un "coup" fumant... moyennant finances !