you call that a comeback?

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Mon groupe préféré, ce qui ne veut pas dire que je suis incapable de peser le pour et le contre. En l'occurrence, je dirais qu'on est pile au milieu. Ni pour, ni contre. J'avais été plutôt satisfait par l'album à l'époque de sa sortie mais force est de constater que je l'ai revu à la baisse au fil des années. Je trouve par exemple que "Ready To Die" est un meilleur opus de retour si on le prend comme un transplant de "Kill City", là où "The Weirdness" n'est ni honteux, ni essentiel. Juste dispensable, un comble pour un groupe qui a toujours su être une véritable force de la nature contre vents et marées. Comme souvent, le studio peine à faire justice à la capacité de frappe des Stooges. Si vous voulez vraiment prendre une bonne claque, allez la chercher du côté de l'excellent "Live in Detroit" brutale captation live à domicile en 2003 qui documente le gang au meilleur de sa forme du nouveau millénaire. C'est disponible en dvd et sur Youtube et à la différence de "The Weirdness", c'est un must-have.

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Les avis divergent, souvent parce que le style adopté sur cet album tranche un peu avec les réalisations précédentes de Faith No More. Pour ma part, j'aime le parti pris presque naturaliste de l'écriture. C'est faussement simpliste, les arrangements sont dépouillés et il s'en dégage une énergie contenue qui confine à l'intimiste. On aurait bien sûr pu souhaiter des prises de risques plus délurées mais il est agréable de voir un tel groupe vieillir avec dignité et bon goût. Je suis persuadé que c'est le genre de projet qui exige du temps pour être apprécié à sa juste valeur.

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Soyons clairs, Bauhaus est probablement mon groupe préféré des années 1980. Pourtant, "Go Away White" est certainement un des albums de reformation que j'apprécie le moins. La critique dithyrambique de Pitchfork pour sa sortie en 2008 prouve que le fameux webzine n'est pas toujours d'un goût aussi infaillible qu'il ne voudrait le laisser croire. Mais après tout, personne n'est imperméable à un faux pas. Pas même Bauhaus. Non-content de se séparer une seconde fois dans une atmosphère délétère à souhait, le groupe a enfoncé le clou en livrant le premier album médiocre d'une discographie jusqu'ici relativement impeccable (je fais partie de ceux qui trouvent beaucoup de qualités à "Burning From the Inside"). Evidemment, Peter reste un chanteur d'exception et quelques titres sauvent la sauce ("Too Much 21st Century" n'est pas la pire de leurs tentatives post-glam, "Adrenaline" fait mine de sortir les crocs et "Zikir" sonne comme un brouillon élégant pour une chanson correcte d'un album solo de Peter) mais je reste bien en peine pour expliquer l'existence de "Go Away White", qui continue de sonner pour moi comme l'album d'un groupe qui n'avait aucune envie de rejouer ensemble et encore moins d'enregistrer à nouveau. Espérons que la seconde reformation du groupe en 2019 donnera lieu à quelque chose de plus enthousiasmant, ou qu'ils s'abstiendront de réitérer la démarche si la conviction leur fait défaut.

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La production est rutilante, le mixage est très réussi et les chansons sont au rendez-vous. On peut sans doute déplorer quelques angles un peu arrondis et un manque de "danger" comparé à l'époque où Layne Staley était encore de ce monde, mais il n'en reste pas moins que le résultat est extrêmement solide et fidèle à ce que l'on aurait pu attendre du groupe après Tripod.

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Je continue de demeurer plutôt indifférent à ce retour du line-up d'origine de Sabbath (moins Bill Ward, remplacé par Brad Wilk de RATM). L'album est produit avec soin et se laisse écouter, c'est certain. Le problème ? Il manque pour moi de moments mémorables qui resteraient en tête après l'écoute. On serait tentés de chercher la raison dans la dissolution de la section rythmique séminale du groupe de Birmingham mais je reste persuadé que cela relève du raccourci. J'ai beaucoup de mal à mettre le doigt sur ce qui fait pour moi défaut à cet album. Peut-être le rythme un peu trop uniforme de l'ensemble qui a tout de même tendance à s'enliser en longueur. Pourtant, n'est-ce pas l'un des principes fondateurs du Sabbat Noir ? "13" me laisse désespérément dubitatif.

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Donner mon avis sur cet album équivaut invariablement à une auto-circoncision au taille-haie rouillé. Et pour cause, je suis un apôtre dévoué de la carrière de Monsieur Fourmi, dont j'aime tous les albums sans exception notable. Je ne peux néanmoins pas me résoudre à défendre ce nouvel opus, son premier depuis "Wonderful" en... 1995. Adam est depuis passé par une institution psychiatrique avant un long retrait de la vie publique et j'ai bien conscience que l'expérience a nourri ce projet ("Shrink", titre évocateur) mais le résultat est un naufrage quasi-irrécupérable. L'écriture est chaotique, la production est inexistante, le mixage n'est ni fait ni à faire et les performances vocales sont en roue libre, oscillant entre le passable et le pénible. La longueur de l'ensemble (1h10 quasiment !) achève de rendre l'expérience quelque peu traumatisante et on en ressort avec l'impression d'avoir écouté l'intégralité des démos mal dégrossies d'un artiste n'ayant pas fourni une performance professionnelle pendant plus de 15 ans... ce qui est d'ailleurs le cas. "Dirty Beast" donne l'impression d'avoir été mal coupée au mixage. La fin de la chanson contient le début d'une toute autre piste, brusquement tranchée avant d'enchaîner sur "Punkyoungirl". Le mixage de "Stay in the Game" et "Hardmentoughblokes" est aussi approximatif que l'exécution vocale d'Adam. "Valentine" est chantée faux pendant presque six minutes. "Darlin' Boy", bien qu'en dessous des trois minutes, reste à coup sûr l'un des moments les plus douloureux de l'album. Reste cependant "Cool Zombie", sympathique single d'ouverture, l'un des trop rares moments où l'on ressent un effort presque appliqué, et "Vince Taylor", qui s'écoute sans déplaisir malgré des vocaux en dents de scie. Si vous êtes comme moi un grand admirateur du bonhomme, épargnez-vous cette sinistre déconvenue et allez plutôt le voir sur scène où son retour est bien plus convainquant, comme en témoignent les prestations très dynamiques qui circulent sur Youtube.

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Mon artiste solo favori, de retour après presque 10 ans d'absence. Pas de grosse sortie de piste à l'horizon, l'ensemble est un excellent pot-pourri d'une carrière-fleuve pourtant difficile à résumer avec concision. La production de Visconti est sèche, granuleuse et peu complaisante, strictement au service des chansons sans trop viser le baroque. Les textes sont toujours bons et les performances musicales reflètent le niveau du personnel convoqué (Gerry Leonard, Tony Levin, Gail Ann Dorsey, David Torn, Earl Slick, Zachary Alford...). L'album prend son temps, quitte à s'attarder un peu sur des titres moins essentiels ("Dancing out in Space", par exemple) mais ce serait faire preuve de beaucoup de mauvaise foi que de bouder pareille générosité après une décennie de silence radio. Je constate que "The Next Day" continue de tenir la route même comparé à "Blackstar", son successeur audacieux à l'écriture plus radicale. Je précise également que l'EP de chansons bonus ("The Next Day Extra") vaut totalement le détour lui aussi.

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Je suis resté circonspect. Mis à part quelques titres sympathiques (j'aime beaucoup "White Light District"), j'ai trouvé qu'il manquait une énergie et un réel impact à cet album, des traits de caractères qui sont d'habitude à la base même de l'ADN du groupe. Peut mieux faire. Le reste de leur carrière le prouve aisément.

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Le retour des fameuses poupées de New York, jalon essentiel de ma formation musicale, ne pouvait manquer de figurer dans ce classement. Au menu, quelques petites grenades glam-punk qui font leur effet ("Dance like a Monkey", "Gimme Luv and Turn on the light" avec Iggy aux choeurs) et d'autres titres compétents mais moins délurés que ce que le lineup d'époque avait pu produire en son temps. David Johansen n'a rien perdu de sa verve burlesque et demeure l'un des atouts indéniables du projets, mais le groupe a tendance à sonner un peu trop convenu malgré la compétence formelle des nouvelles recrues (Sami Yaffa et Steve Conte, gâchettes de chocs souvent aperçues aux côtés de l'émule dollesque Michael Monroe). Bo Diddley passe une tête guitaristique sur "Seventeen" histoire de boucler la boucle (le gang avait repris "Pills" sur leur premier album) et l'enthousiasme est comme toujours communicatif mais on sent que la nouvelle formation doit encore trouver ses marques pour vraiment faire mouche. Ce sera chose faite avec "Cause I Sez So", leur production suivante sortie en 2009 et affichant un dynamisme nettement accru.

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Au vu des rebondissements rocambolesques ayant présidé à sa gestation, il serait légitime de valoriser le fait que cet album existe tout simplement. Le groupe l'avait annoncé comme un successeur de la furie biscornue de "Rocks" et personne n'y croyait vraiment. Après écoute, il s'avère qu'on est plus dans la lignée du très lisse "Get a Grip". Les titres les plus rudes du lot sont presque rafraichissants ("Lover Alot", "Street Jesus", "Legendary Child") mais le reste peine à séduire, que ce soit par pure putasserie (le duo avec Carrie Underwood sur "Can't Stop Loving You" n'était vraiment pas une nécessité) ou par un cynisme formel qui peut légitimement fâcher le fan. ("Another Last Goodbye" ? Vraiment ? En chanson de fin ?). Steven Tyler est un chanteur d'exception, sans doute le ténor hard rock dont la voix a le mieux supporté les affres du temps. Il chante mieux dans sa soixantaine et c'est bien le seul (du moins dans la catégorie des rockstars portées sur les aigus, caste qui a invariablement tendance à accuser le coup avec l'âge). Cet homme peut chanter tout son répertoire avec deux fois plus de maîtrise qu'à l'époque des enregistrements. Même Glenn Hughes n'est pas à ce niveau. C'est inestimable. Pourquoi donc s'obstiner à produire tant de choses oubliables pour si peu de substance ?

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Initialement peu impressionné par cet album, je me suis surpris à le réécouter très systématiquement et régulièrement. Après avoir apprivoisé la fausse sobriété des compositions, je suis convaincu que certaines figurent parmi les meilleures de leur discographie. Mais comme toujours avec Spacehog, très peu de gens savent que ça existe et la plupart de ceux qui le savent s'en tapent royalement. Dommage.

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Bien peu de choses marquantes sur ce projet alléchant, mais bâclé malgré le niveau des forces en présence. Paul Rodgers est fidèle à lui-même, toujours en voix, jamais médiocre même si son phrasé et ses textes sortent rarement des sentiers battus. Cet homme est tout simplement incapable de mal chanter. Reste que cela ne fait pas tout, car la sauce ne prend absolument pas, la faute à des chansons sous-écrites et à un parti-pris stylistique qui ne cherche jamais à produire quelque chose de typé, marquant ou ambitieux. On a ici affaire à de bons musiciens en pilote automatique qui rentabilisent leurs heures de studio pour passer le temps, sans se préoccuper de ce qu'ils enregistrent. C'est fort regrettable, à plus forte raison avec tant de talent à disposition.

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Je vais faire court sur celui-ci. Je pense sincèrement que le style de musique pratiqué par les Pixies de la grande époque est tout simplement impossible à reconduire dans le nouveau millénaire. Le dilemme sera toujours écartelé entre une incarnation plus lisse, susceptible d'ennuyer, et une tentative de reproduire le feu sacré des débuts qui finit par paraître forcée. Les changements de line-up n'y sont certainement pas étrangers mais le pari me paraissait de toute façon très téméraire.

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Je continue de me demander quel est l'intérêt des chansons chantées par Townsend mais le reste fait totalement le boulot. Roger Daltrey reste un chanteur incomparable dans son genre et une fois le deuil de la section rythmique Moon/Entwistle digéré (ça fait quand même une plombe qu'ils ont disparus, hein), on s'acclimate assez bien à l'album. Quoi qu'il en soit, je pense que peu de gens me contrediront si j'affirme que je trouve ça meilleur que "The Endless Wire". Et rien que pour le tonitruant "All This Music Must Fade", "WHO" vaut le coup d'être écouté. Et "Detour", "I Don't Wanna Get Wise" et "Hero Ground Zero" ne sont pas si mal troussées non plus.

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Pas de quoi rougir, les Libertines remettent le couvert et cochent les cases sans trop jouer la facilité. Seront-ils capables de prolonger l'effort sur le long terme ? Le suspense est entier.

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J'ai beau ne pas être un inconditionnel des Smashing Pumpkins, j'ai quand même trouvé ça bien moins intéressant que leurs albums des années 90. La pochette est jolie, ceci dit. Pertinente pour un album de retour, d'où sa présence en bandeau de cette liste.

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Pas une "vraie" reformation, il est vrai. Mais quel album...

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Okay, bon, ce sont des reprises. C'est pas si mal. Mais pour un premier album en 11 ans, ils ne se sont pas trop foulés. La vidéo avec Kristen Stewart dans une voiture est sûrement mon souvenir le plus marquant de ce projet.

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Je n'aime pas Van Halen. J'ai toujours trouvé que David Lee Roth était un chanteur proprement catastrophique, horripilant à un point rare. Pour autant, je n'aurais pas cru possible qu'il puisse devenir une pareille parodie de lui-même au fil des années. Quand on reconnait aussi peu de talent à quelqu'un, on ne s'attend pas à le voir perdre autant de... de quoi, au juste ? Aucune idée, mais quoi que ça ait pu être, il ne l'a manifestement plus du tout. J'ai l'impression d'écouter mon tonton bourré à qui on aurait commis la grave erreur de prêter un micro de karaoké après deux rails de coke coupée à du gros sel. Croyez-moi, c'est loin d'être aussi rigolo que ça peut en avoir l'air.

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J'aime plutôt bien. Je devrais le réécouter, peut-être que je pourrais mettre un 7. Je trouve la production un peu monotone à la longue mais les chansons n'étaient pas mal, dans mon souvenir.

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Oui, je me rends compte que je préfère de loin l'album de retour du Sabbath période Dio à celui de la période Ozzy. Pourtant j'aime les deux époques, à la base. Allez savoir.

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Alors oui, c'est un live, j'admets. Mais :
A/ c'est vachement bien
B/ la captation est incroyablement bien mixée.
Ah et aussi, c'est la meilleure version live de "Kashmir". Vous avez le droit d'être en désaccord mais j'ai quand même raison. C'est une des chansons que Plant chante encore mieux qu'à l'époque. La grande classe.

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La qualité de cette album est inversement proportionnelle à son utilité. Personne n'attendait un nouvel album de Doctors of Madness pour le nouveau millénaire. Mais surtout, personne ne s'attendait à ce qu'il soit aussi bon. Léger bémol pour la production un peu spartiate par instants, mais respect pour la très belle teneur de l'ensemble.

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Mouais. Le mixage est bâclé, même si ça ne constitue pas forcément un problème pour ce type de musique. Le problème vient surtout des chansons, qui sont très peu mémorables.

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C'est assez chouette et bien troussé, mais on aurait aimé en avoir un peu plus, peut-être. C'est quand même un peu court.

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Le comeback craspouille sied mieux aux Hellacopters qu'aux Backyard Babies. Intéressant. Il est probable qu'Imperial State Electric a aussi permis à Nicke Andersson de continuer à aiguiser son écriture, entre temps.