Ce bouquin est une thèse universitaire en histoire. L'auteur se borne à décrire une société dystopique. On a droit à tout, son histoire, son organisation, sa hiérarchie, sa géographie et son économie. Le tout décrit dans un style bâtard entre littérature et syllabus de cours universitaire. Parfois, le temps d'un petit paragraphe, on suit un personnage dont on se fout, dont on ne sait rien grand chose et qu'on aura de toute façon oublié après les 50 pages d'informations qu'on nous aura balancé avant de le retrouver 2 chapitres plus tard.
L'auteur voudrait nous proposer une sorte de suite à 1984. C'est pas moi qui le dit, c'est marqué dans l'avant-propos. Il reprend donc le principe de la surveillance de masse adaptée à un société théocratique. Un peu comme si l'Iran ou l’Afghanistan des Talibans avait conquis le monde entier.
1984 racontait un histoire. L'histoire d'un homme pris dans l'engrenage infernal d'une société ultra-surveillée. Le roman avait le génie de nous attacher à un point de vue subjectif pour nous raconter son univers. 2084 ne raconte rien, il explique.
Et c'est chiant.