Amélia est une jeune élève modèle du lycée de Grace Hall. Souriante et bosseuse, elle est déjà en lice pour Harvard. Lorsque le principal convoque sa mère, Kate, pour cause de tricherie, elle n'y croit pas une seconde. Avant de courir au lycée récupérer sa fille, et d'y trouver pompiers et policiers.
Le corps sans vie d'Amélia a été retrouvé au pied du bâtiment. Amélia a sauté du toit.
Alors que le lourd travail de deuil ne fait que commencer pour la mère célibataire, elle commence à recevoir des messages anonymes. Dont un troublant : Amélia n'a pas sauté.
Que s'est-il passé ce jour d'octobre ?
Le roman débute avec fracas et nous plonge directement dans l'univers lycéen. Entre les jalousies, les clans et les moqueries, la vie des adolescents est loin d'être aussi facile qu'elle n'y parait. Et même une élève modèle peut avoir des secrets. Quand ses années lycées ne sont pas si loin, il n'est pas difficile de s'attacher au personnage d'Amélia, malgré quelques clichés (la meilleure amie qui ne pense qu'aux mecs du lycée, l'ami virtuel gay, la relation conflictuelle avec la mère). Le langage, très parlé, peut certainement agacer. Mais le récit entrecoupé de textos, de billets de blogs et de statuts facebook est un bon point pour le lecteur qui se laisse embarquer sans peine dans l'enquête. Ce principe d'allier récit et écrits virtuels me rappelle d'ailleurs largement Ce qu'il reste d'Alice de T.R. Richmond, un autre roman-enquête sur la disparition d'une adolescente. Une mode d'écriture, certainement ! Dans tous les cas, les pages se tournent toutes seules. J'ai simplement trouvé la fin du récit un peu précipitée. Le dénouement est soudain, et après 200 pages sans grande découverte on apprend presque toute la vérité.
J'ai tout de même passé un très bon moment.
Une très bonne lecture YA à conseiller !