Cadre : l'Ouest de l'Australie, années 60
John Grant souhaite rentrer à Sidney pour ses vacances. Malheureusement, divers péripéties le forcent à rallonger son séjour à Bundanyabba, ville de 60 000 milles habitants, que Grant ne porte pas dans son coeur.
Et on le comprend ! L'Ouest semble essentiellement composé de ploucs alcooliques, certes conviviaux, mais collant, intrusif.
Le récit appartient au genre "descente aux enfers". Tout ce que veut notre héros, c'est se barrer de ce maudit patelin, mais il n'y arrive pas et vit divers expériences, plus ou moins traumatisantes (une est d'ailleurs passée sous silence, mais on devine de quoi il s'agit...).
Comme le roman de Douglas Kennedy, on est confronté à une belle galerie de personnages détestables, et cette bière, cette bière... terriblement envahissante. A Bundanyabba, on ne boit pas d'eau.
On se demande naturellement jusqu'où ça va aller et la fin m'a paru satisfaisante.
Si vous chercher un chouette petit roman de 200 pages vite lu, avec comme argument l'exotisme de contrées reculées et une montée en puissance dans l'horreur, "cinq matins de trop" est pour vous.