Le découpage plus ou moins flottant de l'Ancien Testament, dans les versions anciennes, a conduit à donner le nom de "Deuxième Livre de Samuel" à ce qui porterait fort pertinemment le titre de "Livre de David". Le sympathique petit pâtre, dont la victoire sur le géant Goliath est devenue proverbiale, et parcourt la littérature et l'art de toutes les époques, a fort à faire pour devenir Roi. Les rivalités, les conflits familiaux, les haines personnelles surgissent à plusieurs endroits du livre, et l'idéalisme chrétien, qui répugne à la haine, aurait beaucoup de mal à trouver des arguments théologiques pour blanchir l'image de David.
Ce qui reste de plus stable dans son activité, c'est l'installation de la capitale des Hébreux à Jérusalem, localisation dont on sait la portée dans les conflits actuels du Proche-Orient. David garde malgré tout intacte sa réputation de chanteur, de poète, de joueur de cithare. Il construit une royauté avec ses fionctionnaires et ses actes royaux.
Mais, comme Moïse s'était vu dénier par Iahvé l'accès à la Terre Promise, David ne sera pas celui qui fera bâtir le légendaire Temple de Jérusalem.